Le changement pour 5 euros : qui dit pire ?

Tiens ! Changement à l’horizon… pour pas cher : 5 euros ! Soit la baisse des aides au logement, annoncée en ce mois de juillet où, si certains ne pensent qu’au Tour de France cycliste, tout le monde ne pense qu’aux vacances prises, à celles à prendre ou à celles qu’on voudrait bien prendre, mais qu’on ne peut pas…

APL

Cette mesure en dit long sur l’état financier de la France : depuis des décennies, toutes les nouvelles mesures sociales étaient peu ou prou annoncées pour améliorer le sort de nos concitoyens les plus défavorisés. « Toujours plus » était le mot d’ordre social obligatoire, même si souvent bien symbolique et qu’il n’était pas rare de constater rapidement que l’État s’arrangeait pour reprendre d’une main aux heureux bénéficiaires de ses « largesses » ce qu’il leur distribuait de l’autre…

Même pour les « riches » (définition naturellement sujette à polémiques), c’était « toujours plus » : de solidarité, de taxes, d’impôts, de contributions supplémentaires…

En Macronie, on n’annonce donc pas encore de rackets financiers supplémentaires ; on se contente pour l’heure d’imposer le serrage de ceinture pour tous… Cette baisse est certes dénoncée par l’opposition (combien de divisions ?) et fait les titres des journaux télévisés, faute d’actualités plus brûlantes… mais en septembre prochain, cette mesure sera alors du réchauffé ; « les pauvres et les modestes » n’auront que leurs yeux pour pleurer et leurs épaules pour les hausser avec fatalisme !

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Philippe Randa,
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