Dans ce contexte de fin d’élections législatives en Espagne (2e édition) où le grand vainqueur est de nouveau Mariano Rajoy (PP), une nouvelle réjouissante et habituelle nous vient de la ligne TGV de Barcelone. La Guardia Civil aurait arrêté 14 personnes dans le cadre d’une enquête de détournement de fonds publics pour les travaux de la ligne TGV de Barcelone pour la modique somme de 82 millions d’euros. Employés de sous-traitants, fonctionnaires, employés d’entreprises d’assistance technique, auraient surfacturé de nombreuses prestations avec, évidement, de l’argent public.
Le même type d’affaire avait éclaboussé la ligne AVE entre Saragosse et Barcelone en 2014, pour une surfacturation présumée de 6 millions d’euros et une dizaine de personnes avait été arrêtée.
Il n’y a pas une semaine, sans que la presse nationale ne déterre une affaire de corruption à grande échelle, mettant aussi bien en cause Monsieur/Madame tout le monde, que des petits fonctionnaires, jusqu’aux hautes sphères de l’État, de grandes entreprises ou de banques. Et le pire de tout est qu’après deux élections, le PP (Parti Populaire) entaché par de nombreuses affaires de détournements de fonds de la part de certains hauts cadres, est de nouveau plébiscité par les électeurs espagnols.
Cela donne réellement l’impression que ces affaires étant quotidiennes, cela ne choque même plus l’opinion publique et que l’acceptation a remplacé le dégoût.
(Source : El Pais)
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Remy del Valls est correspondant d'EuroLibertés en Espagne.