L’Équitation d’Alois Podhajsky enfin réédité !
Francis Stuck, écuyer/chercheur, president du Conservatoire International des Arts et des Cultures Équestres a préfacé la nouvelle édition de L’Équitation d’Alois Podhajsky (ancien Directeur de l’École Espagnole de Vienne) aux Éditions Dualpha.
Voilà de nombreuses années que je découvrais cet ouvrage anthologique, référence pédagogique pour la formation de nombreux cavaliers et écuyers en quête de perfection. Et pour cause !
L’École Espagnole de Vienne incarne la perfection équestre. C’est la plus ancienne académie d’équitation au monde et sa tradition empreinte de rigueur l’a porté au fil des siècles au paroxysme de l’art de l’équitation.
De surcroit, les transmissions et secrets de dressage des magnifiques chevaux lipizzans ne se transmettent traditionnellement que par voie orale.
Autant dire que la parution de la première édition de cet ouvrage fut un événement attendu depuis de nombreuses décennies par un foule de cavaliers puristes.
Écrit de surcroit par Aloïs Podhajsky, écuyer en chef de cette prestigieuse institution, personnage ô combien emblématique, cet ouvrage devenait un trésor, une mine se savoirs et de transmissions d’un art séculaire au niveau de perfection incomparable.
Ainsi le voile se levait sur ce secret d’alcôve. De nombreuses questions se bousculent dans l’esprit de nombreux cavaliers. Comment sont formés les écuyers à Vienne ? Quel est le secret de leur assiette et de leur position incomparable et d’une rigueur absolue ? Comment sont dressés leurs magnifiques étalons lipizzans ? Quelle est la philosophie qui guide les écuyers dans leur travail quotidien ? Comment est-il possible d’atteindre les airs de la haute école avec ce niveau de perfection et de légèreté dans les aides ? Pourquoi une tenue des rênes différente selon la tradition austro-hongroise ? Et bien d’autres questions encore…
Aloïs Podhajsky nous révèle une grande partie de ces secrets dans ce livre unique par son contenu et par ses richesses.
Cette œuvre se singularise également par son modernisme intemporel.
Sa précision d’écriture prouve l’immense expérience de son auteur dont la plume fut guidée par une passion exacerbée des chevaux et de l’équitation. Le respect qu’il voue aux chevaux lors du travail quotidien les amène au rang de supplétif, puis de révélateur de personnalité. La compréhension de l’esprit de la plus noble conquête de l’homme est ainsi empreinte de transcendance. Car seule une relation sans compromission dans la quête d’un idéal d’équilibre et de locomotion suggère cette finalité quasi métaphysique. L’homme et le cheval ne font plus qu’un. C’est l’incarnation du mythe du centaure. L’harmonie est totale, l’accord est parfait et l’état de conscience est modifié. Nous sommes dans l’expression artistique dans sa plus pure définition. La transcendance de la technique par l’art…
Ce livre doit son modernisme également à son analyse des capacités cognitives du cheval. N’oublions pas que nous parlons d’un Être sensible et doté d’une forme d’intelligence. Alors qu’aujourd’hui, la biomécanique l’emporte sur une relation d’intelligence à intelligence avec son florilège de moyens de coercitions qui transforment le cheval en martyr, Aloïs Podhajsky nous rappelle que la passion, la compréhension, l’expérience et le travail dans le respect de la tradition sont infiniment plus productifs et efficaces.
Plus rien n’est à inventer quant à l’art de l’équitation. Lisons les écrits des Maîtres Écuyers du passé qui nous font l’honneur de partager leur expérience par leur héritage. Aloïs Podhajsky en fait partie. Alors que jadis, les chevaux étaient omniprésents et travaillaient au développement de l’humanité et de son confort, aujourd’hui, ils sont relégués au rang d’objet de loisir. Alors apprécions à leur juste valeur ces témoignages du passé. Et enrichissons-les en ouvrant un chemin de découverte du langage inter-espèces et de la compréhension des capacités cognitives du cheval.
La science éthologique et sémiotique aidée en cela par l’évolution des technologies scientifiques permettent de repousser les limites des connaissances de l’intelligence animale.
Le futur de l’équitation s’inscrira dans une relation respectueuse, harmonieuse et dans une connaissance parfaite du langage inter-espèces et des capacités cognitives des chevaux. En mariant la tradition et la science du langage, les chevaux nous ouvriront de nouveaux horizons inédits.
Ce tableau serait incomplet sans l’évocation de Georg Wahl qui fut l’un des successeurs d’Aloïs Podhajsky à la direction de la prestigieuse institution équestre viennoise. Je souhaite lui rendre hommage par ces lignes ainsi qu’à celle qui fut sa compagne d’une vie et championne olympique de dressage équestre, Christine Stückelberger. Tous deux, par l’application des préceptes de l’équitation classique apportent, par leurs performances, la preuve que sport équestre et art équestre ne sont pas si éloignés.
Ainsi, l’application de la philosophie de l’art et de ses techniques permet d’accéder aux plus hautes marches des podiums internationaux. Il serait temps d’en reprendre conscience et de mettre un terme aux moyen coercitifs qui sont autant de chemins de souffrance pour la plus noble conquête de l’homme.
Appelons son intelligence et sa sensibilité, apprenons à parler le langage « cheval ». Nul mieux que lui ne savent et ne ressentent ce qui se passe dans leur corps et dans leur esprit. Leur générosité fera le reste. Ils n’attendent que de continuer à emporter les humains au firmament de la gloire, mais dans le respect et l’amour.
Voici donc une réédition qui, j’en suis certain, fera grand bruit car les cavaliers y retrouveront une philosophie, des techniques et des exercices qui feront d’eux des hommes et des femmes de cheval accomplis.
Prenons rendez-vous avec la perfection et l’amour du beau, c’est l’objet de cet ouvrage.
L’Équitation, Aloïs Podhajsky (ancien Directeur de l’École Espagnole de Vienne), préface de Francis Stuck, Éditions Dualpha, collection « Equus », dirigée par Francis Stuck, 430 pages, 37 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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