31 août 2016

Festival Spasskaiya de Moscou

Par Thierry Bouzard

Activité collective destinée à entretenir des liens entre les individus, les communautés, les nations, la musique rend compte de l’état de ces liens. La liste des formations participant au festival de musiques militaires Spasskaya de Moscou du 27 août au 4 septembre en est une illustration.

Alors que les plus grands orchestres militaires ont figuré dans les programmations des années antérieures, les formations issues des armées occidentales sont beaucoup moins nombreuses.

On pouvait entendre l’Australie, le Canada, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande.

Cette année, l’Autriche, la Grèce, l’Écosse, Israël, l’Italie, la Slovénie sont les seules formations européennes et anglo-saxonne représentées. Les autres avaient décliné l’invitation. La musique ne véhicule pas d’idéologie, elle est plus subtile puisqu’elle agit sur les émotions, laissant des empreintes d’autant plus fortes qu’elles sont irrationnelles.

Sous leurs uniformes bariolés, reflétant la culture de leur pays d’origine, les orchestres militaires sont tous, à de rares exceptions près, sur le modèle imaginé par Adolphe Sax en 1845 pour l’armée de Louis-Philippe. Pour la première fois étaient résolus les problèmes de fonctionnement des orchestres de plein air. Ils vont connaître alors un développement prodigieux non seulement en France – on en comptait 7500 en 1900 – mais dans le monde entier. Ils offraient de la musique gratuite à toute la population à l’époque où il fallait payer ou en jouer, pour entendre, mais ils permettaient aussi de faire entendre à tous les plus grandes mélodies de l’opéra, mettant effectivement en application le principe de subsidiarité.

Ces orchestres de plein air entretiennent un dialogue musical entre les peuples. Interrompre le « concert des nations », c’est aussi cesser d’entretenir le débat musical, alors que les échanges économiques ont été réduits et ne fait que rendre compte d’un durcissement, comme d’une réorganisation des relations internationales.

Pour la première fois en Europe occidentale, les plus beaux chants des armées de la Russie impériale sont réunis. Interdits pendant plus de 70 ans par le régime soviétique, ils viennent d’être enregistrés par une chorale russe. Ces chants des soldats des tsars sont l’expression de l’âme russe ancestrale dans des enregistrements originaux et authentiques.

Pour la première fois en Europe occidentale, les plus beaux chants des armées de la Russie impériale sont réunis. Interdits pendant plus de 70 ans par le régime soviétique, ils viennent d’être enregistrés par une chorale russe. Ces chants des soldats des tsars sont l’expression de l’âme russe ancestrale dans des enregistrements originaux et authentiques.

 

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