15 avril 2025

Contes courts en pays de Cocasse

Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Albert Carlin qui vient de publier aux Éditions de Nos Chères Provinces Contes courts en pays de Cocasse

Albert Carlin est né à Nice, le 4 avril 1938, en banlieue ouest, encore la campagne. Il vit une enfance paysanne parmi les oliviers et les champs d’œillets. Il effectue ses études secondaires au lycée Masséna, à Nice. Puis il devient maître d’internat à Grasse, à Nice et à Aix-en-Provence. Il enseigne ensuite à Cannes. Suite à l’obtention de son CAPES de Lettres Modernes, il exerce son métier d’enseignant à Mâcon. Il va par la suite exercer en outre-mer (Madagascar, La Réunion, Tahiti). Il réside actuellement à la Réunion.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

 

Plusieurs des Contes courts en pays de Cocasse ont pour cadre l’île de la Réunion parce que vous y résidez, mais vous avez-vous-même beaucoup voyagé : avez-vous surtout puisé dans vos souvenirs personnels ou ces contes sont-ils davantage le fruit de votre imagination ?

Je n’ai pas vraiment beaucoup voyagé. Je n’ai absolument pas la mentalité du touriste. Disons que, dans ma carrière, j’ai peu œuvré en Métropole et j’ai passé des années à enseigner à Madagascar, à Tahiti et à la Réunion où je demeure toujours[1]. L’île n’est pas bien grande… Eh bien ! il y a des endroits où je n’ai pas mis les pieds et ça ne me dérange pas. L’ouvrage offre 31 contes. Je ne peux donner une réponse qui englobe la totalité. Certains sont purement imaginaires tels « Le porte-parole taliban », « Qui veut la peau de Louis Pasteur », « La poule faisane et le coffre-fort »… Toutefois, j’ai très souvent eu recours à mes souvenirs. Embellis ? Enrichis ? Enlaidis ? Tronqués ? C’est selon.

Les anecdotes de Michel Monié sont particulièrement savoureuses… A-t-il vraiment existé ?

Michel Monié (hélas décédé il y a quelques années) a véritablement existé. J’ai quelquefois chassé en sa compagnie à Madagascar. Professeur de Lettres classiques, puis principal de collège, c’était un admirable conteur et on ne se lassait pas de l’entendre conter et raconter.

Vous présentez les Contes courts en pays de Cocasse « conçus » pour divertir et amuser, mais reconnaissez aussi dans leurs présentations que vous en avez profité pour exprimer vos orientations sociales, politiques, voire esthétiques ; n’était-ce pas le but réel de ces contes ?

Si je m’étais contenté de divertir et d’amuser, j’aurais simplement écrit des « blagues à la Toto », et cela n’aurait eu aucun intérêt. Les contes, écrits de la sorte, m’ont permis évidemment d’exprimer de-ci, de-là, par petites touches, mine de rien, mes positions philosophiques, sociales, politiques et esthétiques, comme vous l’avez relevé.

Leur écriture a toujours commencé par la chute. À la suite de quoi, en remontant, j’ai posé quelques jalons. Je suis alors revenu au début de l’histoire ou de l’anecdote et j’ai rédigé en descendant vers la chute, dans un itinéraire balisé.

Note

[1] Ces déplacements professionnels ont été largement évoqués dans le roman « Intenses et fugitives », Éditions Ovadia, Nice.

Contes courts en pays de Cocasse, Albert Carlin, Éditions Nos chères provinces, collection « Romans de nos régions », 174 pages, 23 € ; pour commander ce live, cliquez ici.

Contes courts en pays de Cocasse, Albert Carlin, Éditions Nos chères provinces, collection « Romans de nos régions », 174 pages, 23 €.

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