Le Revenu universel, un bonneteau pour gogos
Benoît Hamon avait proposé le Revenu universel ; les présidents socialistes de huit collectivités vont évaluer ce dispositif « pour l’ajuster, avant peut-être de le généraliser »… détrompant tous ceux qui pensaient que cette démagogique dinguerie n’avaient pas survécue au score ridicule du candidat socialiste lors de l’élection présidentielle (6,35 % des suffrages).
Le Revenu universel, un bonneteau pour gogos.
Selon les 8 signataires d’une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, « le revenu de base renouvelle une ambition universelle, celle qui a fondé la création du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 : garantir un revenu socle pour tous. »
On apprend ainsi et au passage que la pauvreté « frappe près de 9 millions de personnes en France » et qu’il est urgent de prendre les mesures adéquates pour secourir « celles et ceux qui passent à travers les mailles du filet de toutes les politiques publiques… »
Oui, effectivement, il serait temps… comme de leur rétorquer que cette pauvreté aujourd’hui reconnue est tout de même dûe à la politique menée par les gouvernements qu’ils ont soutenus depuis des décennies… tout autant que Les Républicains, leurs frères supposés ennemis.
Mais où le dégoût le dispute à la colère, c’est dans l’imposture que représentera le Revenu universel, proposé comme la garantie d’un « revenu socle pour tous », mais qui sera en fait celle d’un « revenu unique » pour des millions de victimes ainsi trompées ; non pas l’aubaine d’argent de poche supplémentaire pour tous par le simple fait de naître (ou d’avoir été naturalisé !), mais au final un « solde de tout revenu pour tous »… et pour cause d’absence définitive de propositions d’emplois.
Benoit Hamon évoquait à terme 750 euros par mois pour tous les Français (et ceux à venir). Les huit démagogues socialistes n’avancent pas (encore) de chiffres, eux… Ils laissent sans doute le temps au temps et plus sûrement aux gogos celui d’y croire…
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