Hulot soutient la cause animale
Nous avons maintenant l’habitude de voir le ministre de la transition écologique et solidaire prendre des positions sur des sujets épineux.
L’affaire de la gestion du loup a déçu les défenseurs des animaux. En effet, le ministre a signé l’autorisation, par arrêté, d’abattre 40 loups jusqu’à fin 2018. Il vient de se reprendre.
« Il ne me satisfait pas parce qu’il ne règle rien », a-t-il déclaré, soulignant ainsi qu’il avait failli à ses idées. Un nouveau plan pluriannuel de gestion du loup pour 2018-2022 sortira en janvier prochain et devrait permettre de concilier les demandes des éleveurs avec les attentes des défenseurs de l’animal. Gageons qu’il sorte des sentiers battus !
Le ministre est également attendu sur d’autres positions comme celle du statut de l’animal en France. Il veut créer un groupe de réflexion sur le « bien-être animal », placé sous la responsabilité d’un philosophe et d’un parlementaire.
Le statut de l’animal et son pseudo bien-être sont en effet un sujet de société. Nous en parlions dans d’autres articles avec le sujet du halal, sujet sensible également abordé par Alain de Peretti.
Nicolas Hulot rappelle qu’il n’y a pas d’une part l’animal et de l’autre l’humain. Chacun doit avoir une place dans la société. D’ailleurs il n’est pas non plus favorable à la captivité des animaux ni pour les parcs d’attractions ni pour le spectacle. Le Conseil d’État a d’ailleurs maintenu l’interdiction de la reproduction des dauphins et des orques en captivité. Ce qui va dans le bon sens car malheureusement un delphineau de 6 jours a été retrouvé mort au parc Astérix, le 17 juillet dernier. (3)
La position du philosophe consiste à protéger ce qui est vivant contrairement à celle du scientifique pour qui chaque être vivant est source d’expérimentation. Mais, il y a en effet des philosophes qui rejoignent la position des scientifiques et vice versa. Espérons que Nicolas Hulot saura faire le bon choix pour son groupe de réflexion ! D’autant que le sujet est aussi subordonné à l’économie et à l’agriculture.
Hulot doit prendre des positions sévères car les défenseurs des animaux ne se satisfont pas de la définition du Code civil qui ne reconnaît aux animaux que « de la sensibilité », mais pire encore, la société ne grandira pas si elle maltraite les animaux !
De multiples auteurs traitent du « mal-être » animal, parmi eux, des personnalités qui se qualifient de « philosophes des sciences » comme Thomas Lepeltier qui a écrit « l’imposture intellectuelle des carnivores » que je vous conseille !
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