par Yvan Perrin.
On sait depuis fort longtemps que le Parti socialiste n’accorde plus guère de valeur à la nationalité suisse, multipliant les initiatives visant à octroyer le passeport à croix blanche à toute personne qui en ferait la demande sans remplir le moindre critère. Dans l’esprit gauchiste, la démarche est cohérente. Du point de vue des camarades, on ne peut que déplorer que de fâcheux nationalistes au front étroit aient encore l’impudence d’accorder quelque importance aux droits démocratiques liés à la citoyenneté suisse. C’est bien entendu un argument phare brandi par ces rances patriotes qui estiment qu’au vu des droits qu’il octroie, le passeport helvétique doit se mériter.
Que nenni. Dans l’esprit socialiste, nos droits démocratiques ne sont qu’un regrettable obstacle permettant au Souverain de corriger les visées de Christian Levrat et de ses disciples. Ce n’est pas un hasard si le Parti socialiste tient tant à délayer la Suisse dans l’Union européenne dont le gouvernement non élu promeut le programme à grands coups de directives. Il suffit de voir avec quelle satisfaction la gauche accueille le projet de désarmement des citoyens libres et responsables voulu par la Commission européenne, ceci dans le droit-fil de la politique liberticide menée à Bruxelles. Dans la mesure où le but ultime du socialisme consiste à supprimer nos droits pour les confier à une coterie d’apparatchiks incestueux, il est évident que les droits en question n’ont plus de valeur et partant, ne sauraient exiger le moindre effort pour obtenir le document qui leur est attaché.
Aujourd’hui, le Conseiller national socialiste Cédric Wermuth passe à la vitesse supérieure. Il proclame que les enfants nés en Suisse de parents réfugiés devraient obtenir la citoyenneté à la naissance, ce qui, en clair, constitue la mise en œuvre du droit du sol. Cette notion, le ius soli, revient à faire une vache d’un cheval au prétexte qu’il est né dans une étable. Une telle proposition démontre clairement le profond dédain que la gauche voue à nos valeurs, à notre histoire, à ce que nous sommes en voulant octroyer notre passeport à ces hordes qui accostent en Italie, assoiffées de prestations sociales, prosélytes d’une religion qui appelle à notre destruction.
L’idée, toujours du point de vue du Parti socialiste, présente toute une série d’avantages. La procédure d’asile se limiterait à sa plus simple expression pour celles et ceux qui auraient eu le bonheur d’avoir descendance chez nous. On ne saurait en effet soumettre au moindre examen des personnes dont la progéniture arbore le passeport à croix blanche. Rapide digression pour relever que c’est bien le seul endroit où les islamistes tolèrent la présence d’une croix. L’éventuelle expulsion d’un géniteur turbulent ne constituerait plus une option même si nous le décidions. La Cour européenne veille et casserait toute décision d’éloignement prise dans un tel contexte. Ce serait aussi l’occasion pour la gauche de remplumer son électorat dans la mesure où nombre de réfugiés préfèrent se complaire à l’aide sociale plutôt que se prendre en charge. Comme on peut le voir dans nos villes, les bénéficiaires des largesses publiques ne mordent pas la main qui les nourrit, assurant de confortables élections à ces camarades qui s’assurent une clientèle sur le dos des derniers contribuables. L’inverse est également vrai comme on le voit à Berne ou à Genève, deux villes qui font preuve d’une remarquable mansuétude voire d’un soutien affiché aux casseurs, considérant que leur violence est légitime puisque de gauche.
A l’heure où Cédric Wermuth souhaite octroyer nos droits à ceux qui rêvent de nous les enlever, souvenons-nous des mots du célèbre écrivain français Bernard Werber. Selon lui, toutes les civilisations qui faisaient des petits napperons, des gâteaux en sucre et des émaux ont été détruites par celles qui faisaient des massues, des haches et des flèches. Petits napperons, gâteaux en sucre, émaux, un résumé poétique du programme socialiste.
article paru sur le site LesObservateurs.ch.
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Philippe Randa,
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