À quand une coalition internationale contre le crime organisé ?
Il y a comme cela des chiffres rarement cités. Voire pas du tout médiatiquement. Et qui pourtant ne sont pas insignifiants, tel celui des victimes de la « guerre des cartels » au Mexique : 23 000 morts pour la seule année 2016. Cette guerre est même considérée par le très sérieux Institut international d’études stratégiques (IISS) comme le deuxième conflit le plus meurtrier en cours.
Ainsi, Le Monde nous rapporte que « la guerre en Syrie, qui a causé la mort de 50 000 personnes en 2016 est celle qui fait le plus de victimes, mais le conflit « à bas bruit » au Mexique vient juste après dans ce sinistre palmarès avec 23 000 morts ; il surpasse, par le nombre de personnes tuées, les guerres en Irak (17 000 morts) et en Afghanistan (16 000 victimes). »
Et d’ajouter : « Enfin d’autres pays d’Amérique latine comme le Salvador, le Honduras et le Guatemala suivent, pour peu qu’on les regroupe (16 000 morts). »
Comparaison n’est pas raison, certes, mais que penser d’un tel silence médiatique alors que le moindre tweet de Donald Trump, chaque match de football, même de troisième catégorie ou l’annuel concours de l’Eurovision sont immédiatement commentés d’un bout de la planète à l’autre ?
Les médias « Grand public » craindraient-ils des représailles de ces puissances mafieuses pour taire leurs sanglantes activités à leurs opinions publiques respectives… pour lesquelles ces mêmes médias exigent sans cesse un « droit à l’information » ?
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.