Brèves d’Europe – mi-mai 2017
Union européenne. Samedi 29 avril, lors du sommet européen, il n’a fallu que 4 minutes pour se mettre d’accord sur les grands principes qui devront guider la négociation avec Londres. Et les responsables européens se disent très inquiets de l’état de « déni » dans lequel se trouve le Royaume-Uni vis-à-vis des conséquences du Brexit.
L’Europe semble vouloir punir la Grande-Bretagne de sa sortie de l’Union et surtout décourager d’éventuels candidats. Après une rencontre qui s’est apparemment très mal passée entre Juncker et Theresa May, le chiffre de ce que devrait payer la GB pour faire face à ses engagements avant de commencer les négociations serait maintenant de 100 milliards d’euros, et non plus 60 milliards. Les négociations vont être très brutales.
Angleterre. Le premier train de marchandises reliant directement Londres à la Chine est arrivé à destination après un voyage de près de trois semaines évoquant l’ancestrale Route de la soie. Londres est désormais la 15e ville d’Europe desservie par ce nouveau service de fret censé être meilleur marché que le transport aérien et plus rapide que le transport maritime.
Yiwu, située au sud de Shanghai, est une plaque tournante du commerce des produits de consommation courante. Mais les trains sont généralement plus remplis dans le sens Chine-Europe, reflet du déséquilibre commercial entre les deux économies.
L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a annoncé lundi 1er mai sa décision de replonger dans l’arène politique et de se « salir les mains » pour combattre le Brexit.
Panique à Londres ! À la suite d’un article de presse faisant état d’une « réunion d’urgence très inhabituelle », les médias se sont retrouvés très tôt devant Buckingham Palace. À 11 heures tapantes, un communiqué officiel mettait fin aux élucubrations : le prince Philip va prendre sa retraite. À 96 ans. Sa femme, 91 ans, est toujours en activité.
Italie. Matteo Renzi s’est imposé dans les urnes dimanche et reste à la tête du Parti démocrate, au pouvoir en Italie. Matteo Renzi a recueilli autour de 70 % des voix, loin devant Andrea Orlando, actuel ministre de la Justice, et Michele Emiliano, gouverneur de la région des Pouilles, considérés comme plus à gauche.
Âgé de 42 ans, Matteo Renzi avait démissionné en décembre de son poste de chef du gouvernement après son cinglant échec au référendum de la réforme constitutionnelle dont il avait fait son cheval de bataille. Le prochain objectif ? Les législatives prévues au plus tard début 2018.
Grèce. Les syndicats en Grèce ont marqué lundi le 1er mai par des défilés et une grève nationale de 24 heures contre de nouvelles mesures de rigueur en échange de la poursuite du versement de prêts internationaux. « Le gouvernement et les créanciers ont pressuré le peuple et les travailleurs depuis sept ans », écrit le puissant syndicat des fonctionnaires Adedy.
Suède. La plus grande mosquée chiite en Suède, située dans la banlieue de Stockholm, a été ravagée dans la nuit de dimanche 30 avril à lundi 1er mai par un incendie vraisemblablement d’origine criminelle, selon la police suédoise.
Russie. La chancelière allemande Angela Merkel a rencontré mardi 2 mai le président russe Vladimir Poutine à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, pour sa première visite en Russie depuis 2015 annonçant une reprise de dialogue entre Berlin et Moscou.
Selon la fondation allemande SWP, le couple Merkel-Poutine « C’est une relation d’affaires plutôt compliquée. D’un côté, lorsque Poutine regarde vers l’Union européenne, il s’adresse à Merkel plutôt qu’à Bruxelles. En Europe, Berlin est le seul interlocuteur crédible aux yeux de Moscou.
De l’autre, l’élite russe en général et Poutine en particulier ont été très surpris et irrités lorsqu’en 2014, l’Allemagne a changé de ligne envers Moscou, multiplié les critiques et provoqué les sanctions, décrétées par l’UE en réponse à l’annexion de la Crimée. »
Vous avez aimé cet article ?
EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.