Le rôle des médias en démocratie
Ma réponse aux diverses accusations formulées contre notre site Lesobservateurs.ch à la suite de la disparition de l’Hebo consiste à reprendre un article, long et argumenté, écrit en 2012 déjà sur la presse bien-pensante de gauche et sur son avenir, dans le cas où elle s’obstinerait dans une attitude que je jugeais déjà auto-destructrice. Avec en point d’orgue sa disparition.
Cet article était carrément prémonitoire, j’ose le dire.
En plus, L‘Hebdo, dans son dernier numéro du 2 février 2017, cite parmi les projets médiatiques prometteurs en cours, celui du journaliste de gauche, en novlangue actuelle il faut sans doute dire d’extrême extrême gauche, Constantin Seibt, lui que je prenais précisément comme exemple du journalisme de gauche virulemment accusateur et dénigrant et qui prenait comme cas de « non-journalisme » ! celui de Roger Koeppel et de la Weltwoche, cela en présence de ce dernier que nous avions invité avec d’autres journalistes de tendances très différentes et opposées afin d’avoir un vrai débat sur l’avenir des médias.
Tout y est dit ! Il faut vraiment relire cet article pour bien se souvenir de ce dont le journalisme de gauche est capable.
Parmi les délires idéologiques récents, citons l’article de F. Cherix dans Le Temps du 8.2.2017. Il devrait relire Les Possédés de Dostoievski.
voici mon article du 2.12.2012 : « Dossier. Grandeur et misère du journalisme, suite… » :
« Les journalistes de gauche ne semblent pas se rendre compte qu’en cherchant à dénigrer, à «exécuter » une presse concurrente, ils finissent par ruiner la crédibilité de l’ensemble des médias et du métier de journaliste. Il est vrai que l’idéologie rend aveugle. Même au point de devenir autodestructrice?
Le 9 novembre 2012, la Medienvielfalt Holding SA (MVH), a organisé un colloque à Zurich devant un parterre de 90 personnalités invitées sur le thème:
Le rôle des médias en démocratie.
Sur le podium quatre responsables et personnalités de différents médias alémaniques: le redacteur en chef de la NZZ, Markus Spillmann, Ruedi Matter directeur de la RTS, Roger Koeppel propriétaire et rédacteur en chef de la Weltwoche et Constantin Seibt, rédacteur au Tages Anzeiger.
Il n’est pas question ici de rendre compte de l’ensemble du débat, ce qui a été fait par plusieurs médias alémaniques, mais de revenir sur l’intervention, qui se voulait critique, de Constantin Seibt. Le texte intégral de son intervention a été publié en allemand dans le Tages Anzeiger du 13 novembre 2012.
C’est l’exceptionnelle violence, symbolique certes, de son agression verbale contre R. Koeppel et contre d’autres acteurs présents qui a scandalisé le public. Un débat pluraliste était voulu, mais face à une telle violence, un questionnement s’impose.
Seibt est clairement un journaliste de gauche.
Pour lire la suite de cet article paru sur Les Observateurs, cliquez ici.
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