30 novembre 2016

Ces affiches anti-sida qui tuent l’amour

Par admin

 

Je n’ai rien contre l’homosexualité, la bisexualité, et toutes autres formes de sexualité, y compris celles qui se popularisent comme les jeux dominants-dominés qui font la une dans les romans. Au fond, chacun fait comme il le souhaite, pour peu que cela soit entre des personnes adultes consentantes.

Une fois dit ça, je reste choqué de voir des affiches de couples homos s’embrassant à pleine bouche, se caressant, se désirant ; pourquoi pas un jour, aller un peu plus loin dans la démonstration de faire l’amour ; puisque c’est un droit, pourquoi ne pas le montrer en affiches ?

Je reste étonné de ces affiches sur le chemin des écoliers pouvant démontrer à l’enfant qui passe que l’amour n’a pas de sexe. Que l’enfant n’est au fond qu’un accident de parcours, un achat possible, une erreur de préservatif, et à l’extrême, résolu par l’avortement (l’avortement est à mon sens la solution seulement pour des femmes violées qui refusent de porter le fruit d’un crime). Sans compter cette idée curieuse que deux hommes s’enlaçant et se désirant ce serait aussi naturel qu’un homme et une femme.

C’est oublier que les homos sont une grande minorité dans nos sociétés. Une minorité agissante qui actuellement pèse beaucoup plus lourd dans les médias, les boîtes de pub, les téléfilms et autres images publiques que sa réalité numérique.

Ce n’est pas être homophobe que de rappeler que la plupart des jeunes garçons et des jeunes filles s’imaginent plutôt se marier et faire des enfants tout à fait naturellement, avec un futur mari (Prince charmant) et une Princesse avec ou sans soulier de verre.

Il est vrai que la réalité n’est pas toujours au rendez-vous. Mais cette réalité affichée sur les murs des villes, au nom d’une campagne de prévention du SIDA est une grossière provocation.

Les maires ont raison de se rebeller. L’idée affichée « avec un amant, un ami, un inconnu » ne favorise pas le désir d’union forte et la fidélité que des enfants en formation d’adulte, peuvent se faire d’un couple et l’image qu’ils ont de leurs parents. Bel exemple d’un gouvernement qui ne respecte en rien la famille. Il est vrai que Marisol Touraine n’est pas le bon exemple familial pour ce faire. Nous pouvons tout de même regretter qu’elle ne tire aucune leçon.

Eh bien non ! Quitte à passer pour un affreux réactionnaire, je considère que deux hommes, deux femmes se pénétrant la bouche dans tous les téléfilms de nos chaînes publiques et privées – suivant probablement en cela, un cahier des charges valorisant l’homosexualité – se léchant les babines, s’affichant avec des regards cupides, ce n’est pas pour un enfant une chose naturelle.

Est-ce que Marisol Touraine, les créateurs de série télés, les propagandistes de l’homosexualité, aimeraient que leurs enfants reproduisent à l’école, en récréation, dans les toilettes, ce genre d’attitude ?

J’espère que non pour leurs mômes. Nonobstant les délires « artistiques » et autres dérives de ces pseudos créateurs ! Ce sont les mêmes qui érigent un immense plug anal place Vendôme, et trouvent ça merveilleux, moderne et génial. Ces gens-là sodomisent la culture tous les jours et s’en vantent ouvertement. Ils confondent tout, sèment la confusion dans la société et dans les esprits de nos enfants. Lourde responsabilité.

Bien entendu, je ne regrette pas le temps où, avant dernier de cinq garçons, je cherchais dans les catalogues de La Redoute de ma mère, les marques concrètes de la féminité dans les pages de la lingerie fine. À dix ans, la question avait son importance ! Qu’est ce qu’une fille, une femme ? C’est quoi des seins ? Un sexe de fille ? L’amour ?

Un puceau à cette époque, était un vrai ignare. Sauf s’il avait des sœurs bienveillantes, aussi curieuses que lui, ou s’il pouvait les regarder en douce, les surprendre sous la douche. Quitte à prendre une baffe !

Sans compter qu’à mon époque, il y avait des écoles de filles et des écoles de garçons bien séparées. Je pourrais écrire un roman sur mes déboires dans la découverte de la femme.

Aujourd’hui, ce n’est plus la même donne. Ce n’est plus la restriction, c’est une déferlante. Un gamin de dix ans en sait bien plus sur les filles. Le plus souvent sur une sexualité qui m’aurait sans doute dégoûté à vie du sexe, au vu de tous les délires que l’on peut voir désormais en quelques clics.

J’ai bénéficié de la liberté sexuelle des années 1970. Certes, il fallait encore sauter en marche, c’était l’époque où les préservatifs étaient ruineux pour des mômes et ils ne se vendaient qu’en pharmacie. Une époque où la sexualité était encore, cette sublime curiosité de l’autre, où le désir malhabile vous mettait souvent à plat avant même d’avoir commencé. Ah, mes sueurs froides et mes angoisses lors de mes premiers amours et échanges. La femme était pour moi une déesse, une chaleur douce, une attention et beaucoup de tendresse et d’amour. Les femmes ont été mes universités et sans doute, ne serais-je pas ce que je suis sans ces femmes que j’ai rencontrées.

Alors que dire de ces affiches si ce n’est qu’elles provoquent chez moi un véritable malaise. Elles ne représentent aucunement l’amour partagé et le désir bien compris qui ne peut s’envisager qu’avec délicatesse et précautions. Alors que pensent les enfants de ces hommes enlacés et désireux de consommer ?

Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez les socialistes. Trop d’images, trop de tentations, déclenchant tant d’incompréhensions et de contradictions. Elles ne peuvent produire chez des enfants en devenir d’adultes, qu’un questionnement malsain. Elles retirent à ces enfants l’envie d’amour, celui de la curiosité de l’autre, et le désir de le découvrir peu à peu en toute intimité.

Bien plus jeune, j’écrivais des poèmes pour ma Belle du moment. Difficile aujourd’hui d’écrire un poème pour l’être imaginé, tout juste rencontré. Tout est affiché désormais. Les filles dans la rue disent « qu’elles s’en battent les couilles », se veulent plus macho que le débile du coin. Difficile d’écrire à celle qui ne lit plus rien que des textos et qui annonce de suite ses goûts sexuels, ses désirs impératif…

Je n’ai rien contre la femme libérée, bien au contraire, mais j’aime bien les sentiments partagés, la surprise et les découvertes, bien loin de ces affiches qui à mon sens, tuent l’amour, la poésie, le plaisir.

Je suis sûrement dépassé.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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