Discrimination universitaire
Cacher les quotas ethniques ou les utiliser pour lutter contre la discrimination raciale et sociale ? La question hante certains esprits…
Aux États-Unis, l’usage courant de tels quotas permet une plus grande diversité ethnique, à défaut de sociales, parmi les étudiants… alors qu’ils sont quasi-mystiquement interdits en France : François Fillon, en septembre dernier, ne parlait-il pas de « tabou » à faire « sauter » ?
En Angleterre, ils vont bientôt être utilisés pour imposer cette « discrimination positive », devenue véritable obsession du politiquement correct…
Une prochaine loi gouvernementale obligera en effet les universités d’outre-Manche à dévoiler les origines sociales et ethniques, ainsi que le genre de leurs étudiants : « Cette nouvelle obligation va révéler les universités qui affichent une faible représentation des minorités ethniques ou des classes défavorisées », annonce un communiqué gouvernemental.
C’est qu’en 2014 « seuls 27 étudiants noirs » sur 2 500 nouveaux étudiants sont entrés à Oxford, prestigieuse université s’il en est ! Les élèves de la classe ouvrière blanche, soit 10 % des nouveaux entrants, sont à peine mieux lotis !
« Je suis convaincu que ce nouveau devoir de transparence sera une réelle chance d’aider les universités à faire les bons choix et à avancer dans la bonne direction », explique le premier ministre britannique David Cameron.
Des esprits chagrins feront toutefois remarquer que la lutte contre la discrimination, réelle ou supposée, est une chose, mais qu’en sera-t-il du niveau scolaire de ces futurs étudiants ?
Le gouvernement anglais n’a pas jugé utile d’envisager la question… De peur que la poser ne soit déjà y répondre ?