Brèves d’Europe
Union européenne. Les gouvernements des Vingt-Sept ont adopté plusieurs textes, lundi 8 décembre, qui vont durcir la politique migratoire de l’Union européenne. Les renvois de migrants irréguliers seront facilités et il sera possible d’ouvrir des centres de rétention dans des pays tiers, sur le modèle initié par l’Italie.
Les divisions des Européens autour de l’immigration ont éclaté au grand jour lors d’une conférence informelle à Strasbourg, où une majorité de pays ont dit vouloir adapter la CEDH (Cour européenne des droits de l’Homme) aux enjeux de renvois de migrants.
Les ministres se sont en outre déclarés favorables à l’élaboration d’une nouvelle recommandation sur les moyens de prévenir et de combattre le trafic de migrants en 2026, dans une série de conclusions adoptées par l’ensemble des 46 États membres.
Allemagne. Selon la police criminelle fédérale allemande – les migrants originaires d’Afghanistan et de Syrie sont jusqu’à dix fois plus susceptibles d’être mis en cause dans des crimes violents que les nationaux allemands. Des écarts tels qu’ils ont immédiatement enflammé le débat politique outre-Rhin.
Angleterre. O my God ! Le parlement britannique a voté le lancement d’une enquête sur les comptes de la famille royale. Depuis l’affaire Andrew, celle-ci paraît moins intouchable.
« La famille royale coûte environ un demi-milliard de livres par an, soit plus de dix fois celle de n’importe quelle autre monarchie européenne », assène Norman Baker, ancien ministre de l’Intérieur. Certes, mais quel spectacle !
Italie. Un comité baptisé Remigrazione e Reconquista a vu le jour, rencontrant un franc succès. Luca Marsella, sa porte-parole précise que ce comité a deux objectifs : présenter au Parlement une proposition de loi pour la Remigration, et de reconquérir les espaces urbains qui ont été soustraits à force de dégradation et d’insécurité.
Pologne. Coincé entre une présidence national-conservatrice et une majorité fragile, Donald Tusk ressuscite les fantômes du régime communiste en propulsant Włodzimierz Czarzasty au perchoir du Parlement polonais. Un symbole fort du divorce entre le libéralisme pro-européen et la souveraineté nationale.
L’objectif : donner un plan B aux clients qui ne peuvent pas avoir la fibre, qui vivent dans une zone blanche ou qui souhaitent aussi favoriser une offre satellitaire.
République tchèque. Andrej Babis va de nouveau être désigné comme Premier ministre. Afin d’assoir sa majorité à la Chambre, il va s’allier au parti nationaliste Liberté et démocratie directe (SPD). Au niveau européen, il devrait faire cause commune avec le Slovaque Robert Fico et le Hongrois Viktor Orban.
Ukraine. Selon l’institut de recherche allemand Kiel, l’aide militaire fournie à l’Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau en 2025. Sur les dix premiers mois de 2025 (jusqu’en octobre donc), 32,5 milliards d’€ d’aide militaire ont été alloués à l’Ukraine.
2026 risque d’être « une année critique pour l’Ukraine », sous la double pression militaire russe et politique américaine. « Les Européens en sont conscients et tentent de trouver l’accord de paix le moins défavorable avec l’administration Trump » selon un expert. D’où l’idée de s’en prendre aux avoirs russes qui se heurtent au refus des Belges.
Répondant au procès en illégitimité de la part des Russes appuyés par les Américains, le président Zelensky s’est déclaré prêt à organiser un scrutin si l’Amérique et l’Europe l’encadre. En effet, la loi martiale en vigueur depuis 2022 a suspendu les rythmes démocratiques.
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