5e colonne du camp du bien versus 5e colonne du camp du mal
2022 ! le 27 février, trois jours à peine après que les armées russes aient franchi la frontière ukrainienne pour un confit toujours en cours, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonçait l’interdiction des médias d’État russes Sputnik et Russia Today (RT) afin qu’ils ne puissent plus « diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine »… et la plupart des médias occidentaux d’applaudir comme il se doit une telle initiative.
Que Sputnik et Russia Today (RT) aient pour le maître du Kremlin les yeux de Chimène, on ne peut guère en douter, puisque très officiellement « Sputnik est une agence de presse multimédia internationale lancée officiellement par le gouvernement russe le 10 novembre 2014, au sein de Rossiya Segodnya, en remplacement de RIA Novosti. Elle est entièrement financée par l’État Russe », nous apprend Wikipedia et que Russia Today (RT) est, selon la même source « un réseau de télévision d’information international russe contrôlé par l’État et financé par le gouvernement russe. »
On peut penser ce que l’on veut de l’un et de l’autre, de leur objectivité et de l’intérêt de les consulter, mais au moins les choses sont nettes.
2025 ! L’administration américaine annonce qu’elle ne financera plus Szabad Europa, le service en langue hongroise de Radio Free Europe/Radio Liberty au motif que « l’argent des contribuables américains ne devrait pas servir à financer une radio mondialiste (car ceux-ci détestent) le Premier ministre hongrois » selon Kari Lake, directeur de l’US Agency for Global Media… et la plupart des médias occidentaux de s’étrangler d’indignation, tandis que Jeanne Shaheen, élue démocrate siégeant à la commission des relations étrangères du Sénat américain, dénonce dans un communiqué : « Cette administration se rend complice du musellement des voix libres et indépendantes à l’approche des élections législatives hongroises en avril. »
De cette façon formulée, l’aveu de taille : Szabad Europa, « voix libre et indépendante », n’existe donc que par le financement d’un État étranger mais, bien évidemment, ne peut en aucun cas, lui, être soupçonné de « diffuser des mensonges » pour justifier, après l’avoir favorisé, la défaite électorale d’un camp politique (celui du Premier ministre actuel de la Hongrie) au profit d’un autre.
À l’aune de ces deux cas mis en vis-à-vis, on songe forcément au président français Emmanuel Macron qui s’est alarmé le mois dernier lors du Forum de la Paix, à Paris, en appelant « à un “agenda beaucoup plus puissant de protection et de régulation en Europe” face aux ingérences étrangères via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes. »
Lorsqu’il a rappelé que « tout l’ordre de mérite qui fondait nos démocraties, un rapport à l’argumentation, la vérité, est complètement mis en l’air », songeait-il aux ingérences étrangères, « via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes », qu’elles soient russes, américaines ou autres ?
Non, que les bonnes âmes se rassurent et qu’il n’y ait pas d’affolement dans les chaumières de la bien-pensance, car, l’actuel locataire failli de l’Élysée s’est empressé de mettre en garde : « Sur le réseau social “X”, si vous ne tombez pas immédiatement sur des contenus d’extrême droite, c’est que vous êtes mal organisés. »
On se disait bien, aussi !
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