8 octobre 2025

Des informations en désinformation…

Par Raymond H. A. Carter

Qu’il s’agisse de mésinformation (diffusion d’informations inexactes, périmées ou partielles, sans intention de nuire) ou de désinformation (pratique consistant à diffuser délibérément de l’information fausse, tronquée ou manipulée dans le but d’induire en erreur), ces deux formes de communication, très souvent difficilement identifiables, donnent de fausses informations au public. Elles sont accompagnées quelques fois de fausses analyses susceptibles de conduire des individus à prendre des décisions qui ne vont pas dans le sens de ce qu’ils souhaitent vraiment ou qui ne servent pas forcément leurs intérêts,[1] représentant des menaces pour la démocratie, comme c’est le cas pendant les élections, par exemple, avec des conséquences parfois graves.[2]

De plus, la désinformation motivée reste plus efficiente lorsqu’elle cible des citoyens qui s’adressent à un nombre de sources restreints qui ont a priori leur confiance et auront tendance à ne pas opérer de vérification sur les informations données en dehors d’elles, l’esprit critique n’étant pas de rigueur chez tout un chacun comme nous le savons. Mais quelle qu’en soit la forme, nous nous retrouvons dans le registre du mensonge, c’est-à-dire d’une affirmation fausse émise dans l’intention de tromper, de motiver vers des voies qui ne sont pas forcément la panacée pour le bonheur de l’Homme ; voire au figuré ce qui est erroné ou dénué de fondement réel, souvent en référence à des croyances religieuses ou politiques, ou des illusions.

Aujourd’hui, le mensonge règne en maître tant aux niveaux international que national, à tous les niveaux de l’État, depuis le plus haut jusqu’au plus bas, affectant les secteurs publics comme privés, animant la corruption sous toutes ses formes et de plus en plus dynamique, avec des conséquences parfois effroyables au seins d’une véritable pestilence sociale qui gangrène tous les secteurs politico-économico-socio de notre société moderne.[3] Pas étonnant qu’il se propage, puisque l’exemple devrait venir du haut !… Mais l’omniprésence du mensonge n’est plus à prouver !

Il est intéressant de savoir d’où vient le mal par et avec le mensonge et qui en est le père ? L’éclairage du Christ-Jésus nous y aide lorsqu’il s’adresse à un groupe composé de Juifs : « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. »[4]

C’est dans le jardin d’Éden, à Ève, que Satan va proférer le premier mensonge de toute l’histoire. Après avoir semé le doute dans l’esprit d’Ève en lui posant une question (Genèse 3 :1), il contredit directement la parole de Dieu en lui disant : « Tu ne mourras certainement pas. »[5]

C’est par ce mensonge, véritable tactiques de tromperie, que Le Serpent Ancien,[6] Lucifer, inaugure le procédé de dés-information, conduisant Ève à la mort ; suivra Adam, puis nous également, nous séparant ainsi de la Vérité, de la Justice et du Père Céleste. Le Prince de ce monde, fou du mensonge, ira jusqu’à dire en même temps qu’« il n’y a pas de Dieu » comme nous le rappellent les Psaumes 14 :1 et 53 :1, et que « Dieu ne se soucie pas de vous », tandis que l’apôtre Saint Paul nous dit que Satan « se fait passer pour un ange de lumière »[7] de sorte que ce qu’il dit et fait corne bien et paraît raisonnable. Mais tout n’est qu’apparence et certaines lumières brillent mieux que d’autres aujourd’hui par mensonge interposé. Le tout, c’est que les gens croient à ses mystifications et ses tromperies. Sur cette même voie, Adolf Hitler (1889-1945) n’a-t-il pas dit un jour : « Si vous dites un mensonge assez gros et que vous le répétez assez souvent, on le croira. »

Les écrits de Karl Marx (1818-1883), d’abord humaniste, puis économis-te, et communiste, nous éclairent également sur la désinformation. Initiale-ment chrétien convaincu, comme le confirme son certificat à sa sortie du lycée sous la rubrique « Instruction religieuse » avec pour appréciation : « Sa connaissance de la foi et de la morale chrétienne est lucide et bien fondée. Il possède également dans une certaine mesure l’Histoire de l’Église »[8], il écrira que « Le Christianisme avec son culte de l’homme abstrait et plus particulièrement dans ses formes bourgeoises comme le protestantisme, le déisme, etc., est la forme de religion la plus parfaite »[9] avant de devenir un militant acharné contre la religion ; tout en écrivant dans un poème : « Je veux me venger de Celui qui règne au-dessus de nous », étant persuadé que « là-haut Quelqu’un règne » et a un grief contre lui. Même si la raison de ce changement reste apparemment inexpliquée, il n’en écrira pas moins son poème “Invocation d’un désespéré” : ainsi, un Dieu m’a arraché “mon tout » dans les malédictions et dans les coups du sort. Tous ses mondes se sont évanouis sans espoir de retour, et il ne me reste plus désormais que la vengeance » ; « Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs, son sommet sera glacial et gigantesque, il aura pour rempart une terreur superstitieuse, pour maréchal la plus sombre agonie » ; « Quiconque porte vers ce trône un regard sain, Le détournera, Pâle et muet comme la mort, Tombé entre les griffes d’une mortalité aveugle et frissonnante. Puisse son bonheur creuser sa tombe ! »

Les termes « Je veux me bâtir un trône » et l’aveu que de Celui qui y est assis ne peuvent émaner qu’angoisse et terreur n’évoquent-ils pas Lucifer et son programme : « J’escaladerai les cieux ; plus haut que les étoiles de Dieu j’érigerai mon trône » (Isaïe 14 :13). Pourquoi Marx, qui aimait le mot de Méphistophélès dans Faust « Dans l’existence tout mérite la destruction » (« Tout » y compris le prolétariat et les camarades qui citera ces parole dans le 18 Brumaire, et reprises à la lettre par Joseph Staline (1878-1963) qui ira jusqu’à détruire se propre famille) veut-il un tel trône ? En fait, la réponse se situe dans un drame peu connu, composé également pendant ses années d’études qu’il a intitulé Oulanem, inversion & anagramme d’Emmanuel, nom biblique de Jésus signifiant « Dieu est avec nous » en hébreu, à l’instar de pratiques satanistes (où le prête de la messe noire dit tout ce qui est prescrit dans le livre de prière, mais à rebours, en commençant par la fin). Marx sera moins un athée sans Dieu (du latin atheos issu du grec ancien átheos ; repris en latin chrétien : « qui ne croit pas en Dieu’) que contre Dieu, puisqu’il veut s’en venger en aspirant à une vie de haine poussée au paroxysme, comme les membres de la secte de Satan !

Et au moment de sa mort, Oulanem déclare : « Perdu. Perdu. Mon heure est venue. L’horloge du temps s’est arrêtée, La maison pygmée s’est effondrée. Bientôt j’embrasserai sur mon sein l’éternité, Bientôt je proférerai sur l’humanité d’horrible malédictions », sachant que pour les diables, éternité reste synonyme de tourments, comme s’entendit reprocher Jésus : « Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » (Matt. 8 :29). Il en va de même pour Marx « Ah ! l’éternité, notre tourment éternel, Une mort indicible et incommensurable, Abjecte, artificiellement conçue pour nous narguer, Nous autres, rouages aveuglement mécanisées, Faits pour être les calendriers absurdes Du Temps et de l’Espace, Sans autre objet que de se trouver là Pour être détruits ». Avant de terminer avec « S’il y a quelque chose capable de détruire, Je m’y jetterai encore perdu, Quitte à mener le monde à la ruine. Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l’abîme, je le fracasserai en mille morceaux À force de malédictions ; J’éteindrai dans mes bras sa réalité brutale, Dans mes embrassements il mourra sans un mot, Et s’effondrera dans un néant total, Liquidé, sans existence : Oui, la vie, ce sera vraiment cela. »[10]

Dans son poème Oulanem, seul drame au monde où tous les acteurs sont pleinement conscients de leur propre corruption, Marx livre à la damnation toute la race humaine comme le diable ; mettant en place son nouveau postulat écrit le 10 novembre 1837 (il avait 19 ans) : « Le rideau est tombé. Mon Saint des Saints s’est déchiré et il a fallu installer de nouveaux dieux » en dit long sur ses intentions profondes et sa motivation véritable ; (et nous savons combien la désinformation peut aider en ce sens !) Avant d’ajouter dans son poème « La vierge pâle » : « Ainsi j’ai perdu le ciel, Je le sais très bien. Mon âme naguère fidèle à Dieu A été marquée pour l’enfer » puis dans son autre poème « Sur Hégel » « J’enseigne des mots enchevêtrés dans un embrouillamini diabolique, ainsi chacun peut croire vrai ce qu’il choisit de penser. »[11]

À cette époque Mars a déjà fait le programme de sa vie ; mais pas un mot sur le service de l’humanité, le prolétariat ni le socialisme… Il souhaite mener le monde à sa perte en voulant bâtir un trône « qui aura pour rempart le frisson des hommes ». Bel exemple de désinformation s’il en est en rapport au bien-être de l’Homme ! Ne s’agit-il pas ici du substrat de désinformation pour l’idéologie que va développer le Marxisme pour tromper les Hommes !? Avec les conséquences qu’il connaîtra sur la vie de millions de personnes ? Il ne faut jamais oublié que le côté morbide de Marx sera dénoncé par sa fille Eleanor à l’occasion des histoires racontées par son père lorsqu’elle était enfant.[12]

Si tous les Hommes sont pécheurs, tous ne sont pas criminels. Je n’oublie pas que les crimes du communismes sont sans précédent, et que la mort est venue dans le monde par le Père du mensonge, à l’origine de la désinformation, et dont les adeptes nombreux rendent un culte d’adoration au Père du Mal, à Satan. « Y a-t-il un autre système politique qui pourrait se vanter d’avoir mis à mort 60 millions d’hommes en un demi-siècle, comme chez les Soviets ? » demande Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)[13]. Le monde et sa furie ne se sont-ils pas invités au sein du Communisme ? Une soixantaine d’autres millions a ont été tuées en Chine Rouge. Il y a quand même des degrés dans le péché et la criminalité ! Le comble du crime ne vient-il pas du combe l’influence satanique sur le fondateur du communisme moderne ? « Les péchés du marxisme, comme ceux du nazisme, dépassent la mesure ordinaire. Il sont démoniaques ! »[14]

Karl Marx a proposé un paradis terrestre, mais quand les Soviets l’ont rendu effectif, il en est résulté un véritable enfer. François-Joseph Babeuf (1760-1797) ne déclarera-t-il pas de son côté que « L’amour de la révolution a réussi à tuer en moi tout autre amour et m’a rendu aussi cruel que le diable » ? S’opposant de fait au message du Christ-Jésus « Mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de cœur » (Mat. 11 : 29). En cela, j’estime qu’il est aberrant qu’un chrétien se dise de gauche ; car on ne peut pas davantage être un chrétien marxiste qu’un chrétien adorateur du diable, du fait de l’abîme qui sépare le Père du péché et Jésus, Sauveur des Hommes par son sacrifice expiatoire à la croix du Calvaire, venu détruire les œuvres du Mauvais (1 Jean 3 :8). Triste désinformation de Marx pour qui le socialisme aura été uniquement un prétexte pour cacher son plan diabolique d’anéantir l’humanité pour toujours. Une autre question devrait nous interpeller : « Pourquoi Staline est devenu révolutionnaire après avoir lu Charles Darwin ? (1809-1882) »[15] ; alors que le darwinisme enseigné dans les écoles et allié à une immoralité généralisée poseront des jalons pour l’arrivée du pouvoir du marxisme satanique en Russie.[16]

Ne devrions-nous par réfléchir au fait que Marx croyait en Dieu, mais il le haïssait. Ne s’agit-il pas ici d’un bel exemple de désinformation moderne aux conséquences catastrophiques ? Je crois qu’avec la déliquescence qui se développe dans notre société moderne, la désinformation a encore de beaux jours devant elle.

Notes

[1]. « Mésinformation, désinformation : définitions et exemples ». La mésinformation et désin-formation sont deux termes souvent interchangeables. Elles représentent toutes deux un danger pour la société, mais elles ne fonctionnent pas de la même manière, LibertiesEU, septembre 21, 2021.

[2]. Carter Raymond H. A., « Criminalities, Criminals, and International Criminal Organisations: Inventories, Stakes, Repercussions and Proposals & Concepts of Terro-Criminality » and « Terro-Criminal: Lessons of Africa », Ph. D. degree of Doctor thesis in International Relations & Diplomacy, Académie de Paris, EHEIP-CEDS), 18th November 2022 à Paris-Défense, 650 p : Annexe 2.

[3].  Raymond H. A. Carter, L’Afrique : une insécurité entretenue ?, préfacé par le Général d’armée Richard Lizurey ancien Directeur Général de la Gendarmerie Nationale et le pro-fesseur émérite Aïssa Kadri, ancien Directeur de l’Institut du Maghreb de Paris, Éditions Dualpha,  407 pages, 2025.

[4]. Jean 8 :44.

[5].  Genèse 3 :4.

[6]. La Bible donne de nombreux noms au père du mensonge, à Satan pour décrire sa véritable nature, notamment « maître de ce monde » (Jean 12 :31), « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4 :4), « tentateur » (1 Thessaloniciens 3 :5), « séducteur » (Apocalypse 12 :9), « Belzébuth » (littéralement, « seigneur des mouches’, le chef des démons, dans Matthieu 10 :25), et « Bélial’, qui signifie « méchant » (2 Corinthiens 6:15) ; etc.

[7].  2 Corinthiens 11 :14.

[8]. Archives pour l’histoire du Socialisme et le Mouvement des Travailleurs, 1925, en allemand.

[9].  Karl Marx, Le Capital, chapitre I, section IV, Hambourg, Verlag von Otto Meissner, 1867.

[10]  Citations tirées du livre de Robert Payne, « The Unknown Karl Marx, – Karl Marx inconnu » – New York University Presse, 1971.

[11]  Richard Wurmbrand, « Karl Marx », apostolat des éditions, 5ème édition, 1981, p. 21.

[12] Eleanor Marx, “The Moor and the General. Remembrances about Marx and Engels”, Editions Diets, Berlin, 1964.

[13] Alexandre Soljenitsyne, « L’Archipel du Goulag », Seuil, 1973.

[14] Richard Wurmbrand, « Karl Marx », op. cit. P.99.

[15].  Millers, Roberts et Schulman, The Meaning of Communism, Silver, Burdette & C°, edition de 1963.

[16].  Richard Wurmbrand, « Karl Marx », op. cit. p. 106.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

2 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

Partager :