27 juillet 2024

Défaite à la Pyrrhus pour le Rassemblement national

Par Philippe Randa

Largement vainqueur en nombre de suffrages électoraux, le Rassemblement national n’obtient aucune vice-présidence, alors qu’il en avait deux dans la précédente législature… Malgré des années d’efforts obsessionnels pour complaire à l’intelligentsia dominante, au prix d’incessantes épurations internes, d’innombrables autant qu’humiliantes repentances et autocritiques, il se retrouve toujours et encore et peut-être plus que jamais « paria » de l’arène politique, tous les autres partis des faillis et des extrémistes étant toujours complices comme coquins pour l’empêcher d’accéder aux Affaires de l’État.

Et ce, depuis maintenant un demi-siècle !

Mais la palinodie de démocratie à laquelle les Français ont assisté lors des récentes élections européennes, puis législatives, suivie de celle de l’élection des vice-présidents de l’Assemblée nationale, offre finalement une position enviable, sinon enviée, au RN dans les mois qui viennent, surtout fort de l’empathie indéniable qu’il rencontre désormais dans l’opinion publique, inversement proportionnelle à l’opprobre qu’il subit de la part de la classe politique.

Dans les jours qui viennent s’ouvrent à Paris les Jeux de la XXXIIIe Olympiade du 26 juillet au 11 août, il est difficile de l’ignorer. Aussi, aurait-il été souhaitable d’être à la manœuvre comme va l’être Gabriel Attal et son gouvernement démissionnaire ?

Certes, ce gouvernement aura préparé l’événement depuis de longs mois et le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a bien assuré que « nous n’avons aucune menace à ce jour caractérisée sur les JO ou la cérémonie d’ouverture » (déclaration lors du point presse le mercredi 17 juillet sur le dispositif de sécurité mis en place dans la capitale pour les JO de Paris).

Mais de quelle « menace caractérisée » est-il question ? D’attentats terroristes ou peut-être plus certainement de débordements des racailles bien décidées à profiter de l’occasion pour « faire leurs courses » et « niquer la France » au passage, distraction comme une autre pour « ces gens-là » !

N’anticipons pas de scénarios catastrophes qui renverraient de notre pays une abominable image au reste du Monde. Personne de normalement patriotique ne peut le souhaiter.

Aussi, espérons, bons princes et sans rancune, que tout se déroule dans la joie, la bonne humeur et les exploits sportifs.

Mais si, pour Pierre de Coubertin, « l’important, c’est de participer », on peut aussi penser qu’il est plus prudent, finalement, pour le Rassemblement national de ne pas avoir accédé à la direction du pays cet été.

Et à l’automne, lorsque sera formé un nouveau gouvernement forcément soutenu par une majorité de bric-arrangements politiciens et de broc-ambitions personnelles, que ses députés soient en ordre de bataille, assis au bord de la rivière parlementaire pour pointer les échecs, dénoncer les mensonges et… compter les carrières politiques fracassées de ceux qui les auront offensés, comme l’a si bien dit en son temps un sage du nom de Lao-Tseu.

S’il y a des « victoires à la Pyrrhus », soit « une victoire obtenue au prix de pertes si lourdes pour le vainqueur qu’elle équivaut quasiment à une défaite », n’y aurait-il pas aussi – et à l’évidence – des « défaites à la Pyrrhus », évitant des problèmes si terribles pour le perdant qu’elles équivalent quasiment à une victoire ?

Même si victoire par défaut et au goût amer…

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