Brèves d’Europe

Union européenne. Nouvelle source de conflit dans le monde agricole. Le Parlement européen envisage d’introduite un permis spécifique pour les tracteurs. Brice Hortefeux a averti François-Xavier Bellamy qui va s’opposer à cette nouvelle lubie.

Le groupe de réflexion European Council on Foreign Relations a réalisé une étude qui démontre la percée des partis de droite issus de la mouvance nationaliste. Celle-ci pourrait dominer les prochaines élections et donner une autre orientation au sein de l’UE.

La baisse des importations de la Russie vers I’UE Selon Eurostat, la part de la Russie dans les importations totales de l’Union européenne est passée de 9.5 % en février 2022 à 1.9 % en décembre 2023, soit une baisse de 80 %.

Allemagne. D’ordinaire peu loquace, le chancelier Olaf Scholz a été le premier à exclure l’hypothèse d’un envoi de troupes en Ukraine comme le suggérait Emmanuel Macron. Creusant un peu plus l’écart entre les deux pays.

Hongrie. Viktor Orban a fini par lever l’embargo qu’il mettait à l’entrée de la Suède dans l’Otan. La Hongrie vient d’acheter quatre avions de combat suédois Gripen JAS 39 (Saab) et la prolongation de 14 appareils du même type en location.

L’UE a menacé la Hongrie révèle le Financial Times de détruire son économie si elle refusait d’entériner l’aide à l’Ukraine de 50 Mds€. Bruxelles a mis au point une stratégie visant à cibler les faiblesses économiques du pays.

N’oublions pas que Bruxelles avait menacé la Grèce, en 2015, pour la contraindre à accepter un plan d’austérité draconien largement concocté par l’Allemagne.

Russie. Inutile de dire que le Kremlin a réagi aux propos tenus par Emmanuel Macron,. Il n’est « absolument pas dans l’intérêt de ces pays » d’envoyer des soldats en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Et aucun pays, membre de l’UE, ne risque de le suivre sur ce terrain.

Vladimir Poutine en a remis une louche dans son discours à la nation, jeudi 29 février en évoquant la menace nucléaire qui aurait des conséquences tragiques de « destruction de la civilisation ». Sans jamais nommer Macron, il a rappelé le fiasco napoléonien en Russie.

Plusieurs milliers de personnes ont assisté aux funérailles d’Alexeï Navalny à Moscou et ont crié « non à la guerre » ; les ambassadeurs français, US et allemand étaient présents.

Transnistrie. Elle a officiellement réclamé, fin février, la protection de la Russie face à la Moldavie. L’initiative des séparatistes pro-russes de cette région fait ressurgir le spectre d’un élargissement du conflit ukrainien.

La Transnistrie a fait sécession d’avec la Moldavie après un court conflit en 1992. Depuis, ce petit territoire de 4 200 km2 a toujours regardé vers Moscou. Lors d’un référendum, 97 % de la population avait demandé son rattachement à la Russie.

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