11 avril 1937 : Léon Degrelle vs Paul Van Zeeland
Entretien avec Daniel Olivier, dont le père a provoqué l’élection partielle entre Léon Degrelle et Paul Van Zeeland.
Alfred Olivier a joué un rôle singulier dans l’histoire de Belgique. En effet, élu député rexiste de Bruxelles en mai 1936, il a démissionné, avec tous les suppléants de la liste, en mars 1937, afin de provoquer une élection législative partielle qui a vu, le 11 avril 1937, le Premier ministre de l’époque, Paul Van Zeeland, affronter électoralement le chef de Rex, Léon Degrelle.
Lionel Baland a rencontré son fils, Daniel Olivier, à Ansart, un village belge de la province de Luxembourg situé dans la commune de Tintigny, près de la frontière française.
Alfred Olivier.
Quel est le parcours de votre père, Alfred Olivier ?
Alfred Olivier est né en 1905 à Aubange, un village de dialecte germanophone de la province belge de Luxembourg, situé près du Grand-duché de Luxembourg et de la France, à côté de Longwy. Il ne parlait pas le dialecte germanique de son village natal. À cette époque, la formation dans les villages comme Aubange et l’itinéraire scolaire et parascolaire d’Alfred Olivier et d’autres relevaient du totalitarisme ecclésiastique : le curé et le bourgmestre (maire) étaient les deux mamelles idéologiques du village. L’Église catholique avait dans ces endroits une emprise d’éducation totale. Alfred Olivier est sorti de l’école primaire à Aubange et a suivi les cours en secondaire à l’institut Saint-Joseph à Virton – une ville francophone de dialecte latin, le gaumais. Cette école était un bastion ecclésiastique très important. Le parascolaire à Aubange était entre les mains de l’aumônier Alzin – le futur résistant Joseph Adolphe Alzinger, qui a réalisé le sigle des éditions Rex devenu celui du parti du même nom. À Aubange, Alzin a mis en place un cercle de formation, d’instruction et d’activités religieuses appelé « Sodalité » au sein duquel Alfred Olivier a été formé intellectuellement. Ce dernier a ensuite entamé des études de droit à Louvain (Leuven), près de Bruxelles, où il a rencontré Léon Degrelle. Les deux prenaient part aux réunions de la Lux – l’association des étudiants issus de la province [belge] de Luxembourg. Le plus grand animateur de celles-ci était Léon Degrelle, puis cela a pris des proportions avec Monseigneur Picard et l’Association catholique de la jeunesse belge. C’était du dévouement. Tout le parcours d’Alfred Olivier se situe dans la sphère chrétienne.
Vous êtes né en 1934, dans une famille qui deviendra rexiste. Pouvez-vous nous raconter l’ambiance dans laquelle votre enfance s’est déroulée ?
Ma famille était déjà rexiste en 1934 ! Le rexisme existait déjà à cette époque. Le rexisme sort de Louvain (Leuven). Le terme rexisme a certes été institué en 1935, mais l’empreinte chrétienne de Monseigneur Picard à l’ACJB a produit l’appellation du courant « Christus Rex », qui n’est devenu un parti politique qu’après la polémique de Léon Degrelle avec le parti catholique dirigé par Hubert Pierlot, qui lui a refusé une place éligible. En effet, Hubert Pierlot, sénateur de la province de Luxembourg, s’était posé en ennemi personnel du père de Léon Degrelle. Des ressentiments familiaux existaient déjà entre Hubert Pierlot et le père de Léon Degrelle qui désirait être sénateur, mais en avait été empêché par Hubert Pierlot qui voulait la place et l’avait obtenue. Le père de Léon Degrelle, au lieu d’être sénateur, est devenu député permanent (membre de l’exécutif provincial) de la province de Luxembourg. Le grief envers Hubert Pierlot est resté présent dans la famille Degrelle.
Alfred Olivier s’est installé en tant qu’avocat à Bruxelles. L’ambiance était à l’exaltation. Quand Alfred Olivier rentrait du Parlement à la maison, tous ses enfants, en présence de sa femme, étaient debout sur leur chaise en saluant à la rexiste et en criant « Rex vaincra ! »
Ici, il y a une ellipse que j’aimerais combler : parler de l’élection partielle de 1937. En démissionnant, Alfred Olivier entre dans l’histoire des démissions partielles – la quatrième dans l’histoire de la Belgique, suivant celle en 1935 de Paul-Henri Spaak, futur Premier ministre ! Cette élection partielle a été instiguée par Charles d’Aspremont-Lynden, député du parti catholique, qui a roulé Léon Degrelle dans la farine en organisant cette élection partielle.(1)
Pourquoi Alfred Olivier a-t-il quitté Rex le 25 avril 1940 ?
Alfred Olivier a quitté Rex le 25 avril 1940, peu avant l’invasion de la Belgique par l’armée allemande le 10 mai 1940, car il a considéré que Léon Degrelle était engagé dans une orientation conciliante envers les Allemands. Conseiller communal à Etterbeek depuis les élections de 1938, il a alors désormais siégé en tant qu’indépendant.
Durant la guerre, il avait totalement rompu avec les rexistes qui avaient sombré dans la collaboration, mais il continuait à fréquenter d’anciens rexistes, qui, comme lui, avaient brisé tous les liens avec le mouvement. Certains venaient le voir le dimanche après-midi. Le reste du temps, il s’occupait de son cabinet d’avocat. Il était père d’une famille de huit enfants, qu’il avait fondée avec Marie-Louise Van Roy, membre d’une des plus riches familles de Louvain (Leuven).
A-t-il cependant conservé ses idées politiques initiales ?
Oui, tout à fait, au même titre que Xavier de Grunne, Raphael Sindic et d’autres déportés par les Allemands durant la guerre, dont certains sont morts dans les camps. Ils étaient nationalistes, voulaient voir l’avènement d’une régime fort, autoritaire, d’Ordre nouveau, comme celui de Benito Mussolini, mais ne désiraient pas que celui-ci soit imposé par les occupants allemands. Contrairement aux personnes précitées, Alfred Olivier n’était pas résistant. Il s’est fait du mauvais sang. Il n’a pas trouvé les ressources intellectuelles pour se débarrasser de l’idéologie dont il était imbibé, par la fréquentation de l’école primaire d’Aubange, de l’enseignement secondaire à Virton et par l’influence de l’Action catholique de la jeunesse belge de Monseigneur Picard. Il est mort d’une leucémie. Il est mort de Rex. Durant son agonie, il criait « Rex, Léon… ». Des années plus tard, j’ai connu la même chose de l’autre côté, chez des communistes que je fréquentais : ils ont perdu la boule après la dénonciation de Staline par Khrouchtchev. Ils ont été internés en institut psychiatrique. C’est à dire que, aussi bien à gauche qu’à droite, les idéalistes les plus convaincus se détruisent face à la perversion de leur idéal. Un jour, durant la guerre, en 1943, lors d’une réunion le dimanche après-midi à la maison, Monseigneur Picard, qui avait été un grand responsable de la fabrication du rexisme et par conséquent de Léon Degrelle à Louvain (Leuven), a dit : « Et notre Léon, donc ! », encore admiratif. Cela avait impressionné mon père.
Pourquoi Rex, parti politique nationaliste belge, est-il allé, selon vous, dans la collaboration d’abord limitée, puis illimitée ?
D’abord, ce n’est qu’une minorité du parti rexiste qui a suivi Léon Degrelle dans la composition de la Légion belge Wallonie. D’autre part, c’est comme en France avec les trois D : Déat, Doriot, Darnand ! En 1941, une place était à prendre. Une perspective existait en France, surtout pour Jacques Doriot, et en Belgique, pour Léon Degrelle. Les chefs voulaient le pouvoir et voulaient l’être pour mille ans sous la houlette d’Adolf Hitler et les militants ont suivi par anticommunisme. Au sein de la Légion belge Wallonie figuraient des anciens combattants de la Ire Guerre mondiale. L’idéologie dominante dans ces milieux, après la défaite de l’armée belge en 1940, n’était plus le nationalisme belge, mais l’anticommunisme et l’Europe pour mille ans.
Le fait que Léon Degrelle ait été arrêté totalement illégalement par les autorités belges en 1940, alors qu’il était protégé par son immunité parlementaire de député, et déporté en France, a-t-il joué un rôle dans le fait qu’il est allé dans la collaboration ?
Oui, cela a joué. Mais c’est un élément mineur. L’élément majeur, c’est son espoir de devenir le Gauleiter de la Belgique !
Pensez-vous que Léon Degrelle avait, avant 1940, déjà une sympathie pour Adolf Hitler ?
Cela est plus sournois. Ce n’était pas pour Adolf Hitler, il aurait tout autant pu suivre Mussolini ou Franco, mais pour ce qu’il représentait, en tant que futur personnage dominant de l’Europe : en un mot, le pouvoir. Le principal est de mettre les acteurs à leur place ! Projection humoristique : si Léopold III avait suivi le gouvernement belge à Londres, Degrelle serait devenu le premier résistant… En effet, si Léopold III avait, comme la reine des Pays-Bas, rejoint Londres en juin 1940, il est évident que Degrelle, fanatiquement léopoldiste et de retour de sa captivité en France, aurait cherché à se rendre utile. Il aurait donc pu être le Jean Moulin belge, aussi effarant que cela puisse paraître ! N’oublions pas que, pendant la bataille des Ardennes en 1944, il s’est présenté en tant que Gauleiter de Belgique.
Cette évolution avait donc un côté opportuniste ?
Oui, tout à fait. Il aurait mieux fait d’être plus opportuniste – dans l’entre-deux-guerres – afin de prendre le pouvoir comme Benito Mussolini et, là, il a manqué l’opportunité (voir plus haut le piège de d’Aspremont-Lynden).
José Streel, un des deux principaux théoriciens du rexisme aux côtés de Jean Denis, a quitté la collaboration en janvier 1943, donc une porte de sortie existait.
Léon Degrelle a dit de José Streel qu’il était un archange, un idéaliste. Je dirais qu’il est le philosophe du rexisme. Le fait qu’il ait été fusillé en 1946 est une revanche du ministre Marcel Grégoire pour essayer de réhabiliter la magistrature, collaboratrice presque en totalité. José Streel avait quitté Rex deux ans avant la fin de la guerre, mais son engagement était allé trop loin : il avait porté l’uniforme avec un révolver. Il a ensuite travaillé en Allemagne dans une usine. C’est là qu’il a été arrêté. J’ai connu son fils à l’Institut Saint-Boniface à Ixelles : Dominique Streel. Je souhaitais lui parler de son père et du mien. Mais, il était, à cette époque, en 1950, encore enfermé dans l’assimilation « Rex = nazi ». Une vingtaine d’années plus tard, heureusement pour lui, il en est sorti et il y a eu à la télévision publique belge une émission dans laquelle son esprit s’était plus libéré.
Quant à Jean Denis, auteur des Principes rexistes et député rexiste de Namur, j’ai une lettre de lui, d’après la guerre. Il était resté rexiste, mais rexiste nationaliste.
Quelle a été l’attitude des politiciens belges du régime durant la IIe Guerre mondiale ?
Parlez-vous du gouvernement de Londres ? La majorité du gouvernement belge de 1940 est restée à Nice jusqu’en 1942. Ceux qui sont partis à Londres, dont le Premier ministre catholique Hubert Pierlot, étaient en désaccord total avec le roi Léopold III resté en Belgique. Après la guerre, les députés et sénateurs ont voté une loi pour toucher l’ensemble de leurs indemnités d’élus sans avoir siégé durant la guerre. Millionnaires par le chômage de guerre, cela ne manque pas d’air !
Comment avez-vous vécu l’après-guerre en Belgique, en tant que fils d’ancien député rexiste, bien que votre père n’ait pas été impliqué, ni de près, ni de loin, dans la collaboration avec l’occupant dans laquelle Rex a basculé ?
Je n’ai eu aucun problème, mais j’ai une grande gueule. Ceux qui auraient voulu, auraient été bien reçus. Si mon père avait vécu, ma vie aurait été totalement différente, à cause du rapport que j’avais avec lui. Ce qui m’a guidé le plus dans le fait de passer des idées de ce milieu – les liens permanents avec des curés et des moines, notamment au sein des douze écoles catholiques que j’ai fréquentées, les relations de ma mère, après la mort de mon père, constantes avec des curés et des moines – à celles de l’extrême gauche, c’est la curiosité permanente du savoir, apprendre et ne pas croire contrairement à la façon dont j’ai été formé à la faire. Ce qui manque à beaucoup de gens, c’est le manque de curiosité de savoir. Dans beaucoup de cas, dès qu’on présente autre chose que le discours officiel, la réponse « Je ne veux pas le savoir ! » émerge. Cela constitue un crime d’humanité. On parle de crimes contre l’humanité. Cela en est un : un crime contre l’humanité culturelle ! À partir du moment où l’homme est devenu ce qu’il est et a développé, durant des millénaires, son intelligence et ses capacités de savoir, ne pas les utiliser constitue effectivement un crime contre l’humanité !
Vous avez tenu une librairie de livres neufs, situés à l’extrême gauche sur le plan politique, à Bruxelles. N’est-ce pas antagoniste, par rapport au parcours de votre père, d’un point de vue idéologique ?
Bien sûr, cela est tout à fait antagoniste par rapport à mon père, mais ce n’est pas un antagonisme par opposition revancharde ! Cela fait partie de mon itinéraire. Une librairie de gauche, d’extrême gauche, du plus à gauche, marxiste, sur Bakounine, sur tout ce qui existait, à l’époque, après 1968, en ce domaine. Avec aussi des livres historiques sur l’extrême droite, j’avais donc comme visiteurs une diversité illimitée autant du point de vue politique (extrême droite, maoïstes, anarchistes,…) que du point de vue géographique (Belges, Européens, d’Amérique du Sud, d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient). Les ouvrages de tous les éditeurs étaient présents. La qualité et la quantité des livres, après 1968, par rapport à nos jours, est comme la différence entre le jour et la nuit. C’étaient essentiellement des livres politiques et historiques que j’avais choisis de présenter dans ma librairie La force de lire à Bruxelles. J’avais participé en 1968 à l’occupation de l’Université libre de Bruxelles et du Palais des Beaux-arts avec tous les artistes parce que j’étais dans le mouvement de gauche/extrême gauche. Il se fait que, puisque j’étais fils d’un homme politique, j’ai fréquenté beaucoup d’hommes politiques, de l’extrême droite à l’extrême gauche, de Léon Degrelle à Jean Terfve, en passant par Georges Mundeleer, Albert Demuyter, Henri Simonet, Jean-Maurice Dehousse, Pierre Jonckheer, Joseph Michel, Charles-Ferdinand Nothomb, Evrard Raskin, Pierre Harmel, François Perin, Antoinette Spaak, Isabelle Blum, Mademoiselle Van den Heuvel (échevin/adjoint au maire des Arts à Bruxelles en 1968), etc. Cette génération de politiciens avait le sens de l’intérêt général. La génération suivante n’a plus le souci que du général intérêt, hélas ! Cela génère des râles, et il y a de quoi !
Comme Alfred Olivier avait été formé par Alzin et par l’ACJB de Monseigneur Picard, Daniel Olivier s’est formé par lui-même, après le décès en 1944 de son père. Il a fréquenté des socialistes, puis des communistes. C’est tout un itinéraire de 1950 à 1968. J’ai côtoyé pendant des années dans des cabarets littéraires de la Petite rue de Bouchers des chansonniers – comme Freddy Zegers –, des poètes, des peintres, des musiciens, des écrivains dont certains sont devenus abusivement très célèbres. En même temps, je fréquentais des champions d’athlétisme – un recordman du monde, un champion olympique, des champions de Belgique. Car la culture physique a été aussi intensive que ma culture intellectuelle, j’appelle ça « l’intellijambe ».
J’ai fait fonctionner la librairie jusqu’en 1980. Après cela, c’était terminé pour la gauche intellectuelle politisée.
Et le passé rexiste de votre père ne dérangeait pas ces gens de gauche ?
Ceux que je fréquentais à cette époque ne savaient pas d’où je sortais et quel était le passé de mon père. Ils peignaient et chantaient. Ils étaient la gauche intellectuelle, au vu de ce qu’ils produisaient et qui n’a rien à voir avec ce que fait la gauche actuellement, qui est lamentable. Georges Brassens et Léo Ferré et beaucoup d’autres étaient de l’intelligence permanente. J’ai fait 36 métiers. J’ai été éducateur en 1959 à Mol, dans la province d’Anvers (Antwerpen). Mes collègues venaient des environs, donc des Flamands, et parlaient français.
Avez-vous connu le chanteur Jacques Brel ?
Et comment ! À part quelques chansonnettes poétiques intéressantes, il fait partie de « ceux qui sont devenus abusivement très célèbres ». Petite rue des Bouchers à Bruxelles, les chansonniers faisaient le tour des petits théâtres et des petits endroits où ils pouvaient se présenter. Jacques Brel est venu à la Rose noire avec sa guitare et a chanté. Le public est intervenu et lui a crié « Tu nous emmerdes faux curé ! » Voilà les débuts de Jacques Brel, comment il a été reçu !
Puis vous avez ouvert d’autres librairies ?
Je suis allé à Virton, dans la province [belge] de Luxembourg et j’ai ouvert la librairie, toujours de livres neufs, « L’Île Lettrée », qui servait aussi de lieu d’exposition de peinture. J’ai notamment présenté un jeune dessinateur devenu très célèbre, Stéphane Mandelbaum. Si quelques virtonais avaient été moins pingres, ils auraient acheté des dessins pour 10.000 francs belges (250 euros) à l’époque, qui se vendent plus de 10.000 euros aujourd’hui ! J’ai tenu « L’Île Lettrée » à Virton de 1982 à 1985, et ensuite une bouquinerie à Redu, un village du livre situé dans la province belge de Luxembourg, sous le même nom, de 1985 à 1991. Puis un Belge est venu et a dit qu’il ouvrait un village du livre à Montolieu dans l’Aude en France. J’y suis parti en compagnie de mon épouse et de mon fils et nous avons vécu huit ans là-bas. J’y ai organisé énormément d’activités culturelles, au point que la presse régionale me dénomme « le Don Quichotte de Montolieu » et que le mari du maire de Montolieu, ancien secrétaire d’État de François Mitterrand, se sentant amoindri, a un jour mobilisé ses troupes pour faire inscrire sur les routes menant à Montolieu : « Olivier dehors ! ». On parle souvent de la France profonde, celle-ci au contraire de certains personnages sans profondeur, nous a bien accueillis et nous a fêté avec gratitude lors de notre départ. Nous sommes ensuite revenus en Belgique. J’ai pris ma retraite à Ansart, où j’ai mis en place des conférences intitulées « Les Ça me dit de l’Histoire » avec des écrivains, des responsables politiques, des historiens. Dans le même temps, j’ai exercé ma plume critique sur L’Histoire de la royauté pour les oxygénés et d’autres pamphlets aérés !
Compte tenu de quelques erreurs mineures, je ne regrette rien de la majorité de mes activités. Elles ont toujours été passionnantes pour moi et pour d’autres, même si, au fil du temps, elles ont été de moins en moins appréciées par certains de mes « côtoyeurs ». J’ai toujours recherché la compagnie de gens intelligents, originaux, de talents, érudits et de qualité humaine. C’est la réussite de ma vie !
Note
(1) Voir à ce propos la conférence de Francis Balace du 5 janvier 1991 lors du colloque des « Ça me dit de l’Histoire », publiée dans l’ouvrage réalisé sur la direction de Daniel Olivier : Les « Ça me dit » de l’histoire : en mémoire et pour comprendre les années 40 (Conférences au Centre culturel de Rossignol de septembre 1990 à juin 1991), Centre culturel de Rossignol, 1991.
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