6 octobre 2023

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Dans le conflit qui a opposé l’Arménie à l’Azerbaïdjan, l’Europe a joué profil bas. Et pour cause. En juillet 2022 la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, était à Bakou pour entériner une hausse graduelle des volumes de gaz en direction de l’Union.

L’Azerbaïdjan, ancienne république soviétique au bord de la mer Caspienne, riche en hydrocarbures, est devenu l’un des fournisseurs de substitution de l’UE dans sa quête d’émancipation du gaz russe après l’invasion de l’Ukraine.

Les tensions se multiplient dans l’UE autour de la migration. La crise récente de Lampedusa a sonné comme un rappel à l’ordre alors que, selon les chiffres de Frontex, le niveau des arrivées irrégulières est proche de celui de 2016 et que les élections européennes se profilent. Dans ce contexte, la fébrilité gagne nombre de dirigeants européens.

Allemagne. Le ralentissement de l’économie chinoise fait mal Outre-Rhin. Les exportations vers Pékin représentent 3 % du PIB. Et les entreprises implantées en Chine participent pour 6 % au PIB allemand.

L’Allemagne a annoncé le renforcement de ses contrôles à la frontière avec la Pologne et la République tchèque pour lutter contre l’immigration illégale dans un contexte de forte hausse du nombre de demandes d’asile.

Angleterre. La ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, a décidé de s’en prendre à la Convention de Genève sur les réfugiés dans un discours qu’elle a prononcé à Washington.

« Nous ne pourrons pas maintenir un système d’asile si le simple fait d’être un homosexuel ou une femme et de craindre la discrimination dans son pays d’origine suffit pour bénéficier d’une protection », a-t-elle déclaré, ajoutant que ce texte permet aux migrants de choisir leur destination préférée pour demander asile.

Les écolos hurlent au scandale. Le gouvernement a donné son accord, via l’Autorité de transition de la mer du Nord, à un accord avec la société norvégienne Equinor pour développer son projet pétrolier et gazier de Rosebank en mer du Nord.

Chypre. Dans l’île la population s’en prend aux immigrés, même à ceux installés de longue date. Une manifestation sur le front de mer affichait : « Les réfugiés ne sont pas les bienvenus. »

Dans la foulée des saccages qui visaient principalement des commerces arabes, des ratonnades ont eu lieu pendant plusieurs jours. Des livreurs en scooter asiatiques ou africains, dans le vieux centre de Limassol, près des restaurants et des cafés prisés, ont été frappés.

Italie. L’Italie compte aujourd’hui neuf centres de rapatriement répartis entre la Sicile, la Sardaigne, les Pouilles, la Basilicate, le Latium, la Lombardie et le Frioul-Vénétie, disposant d’un total de seulement 1 105 places. Les autorités viennent de confier la construction d’une dizaine d’établissements à l’armée.

Pologne. Un parti ultra-conservateur est en train de doubler le très droitier parti Droit et justice (PIS) au pouvoir depuis 2015. Baptisé Konfederacja, son codirigeant Krzysztof Bosak a déclaré lors de son congrès : « On ne veut aucun traité européen qui prendrait ne serait-ce qu’une chose à Varsovie pour la transférer à Bruxelles. »

« On ne veut pas de “multi-culti”, on veut que la Pologne soit la Pologne ». À son programme, baisse des impôts et ouverture du système de santé à la concurrence. Et passablement anti-ukrainienne.

Comme Bruxelles ne reconduit pas le blocage temporaire des importations de céréales ukrainiennes à prix cassés, Varsovie a décidé de passer outre, avec l’appui de Budapest et Bratislava. En réponse aux critiques de Volodymyr Zelensky à la tribune de l’Onu, la Pologne a annoncé le gel de son aide militaire.

Lituanie. Ayant bénéficié d’un accueil chaleureux à leur arrivée dans ce pays après le soulèvement de 2020, les exilés biélorusses font l’objet d’un climat de suspicion sur fond de guerre en Ukraine. Avec la crainte de voir s’infiltrer des espions. Pour espionner quoi ?

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