Investissement criminel minimum et profit maximum
Les massacres à Charlie Hebdo, ceux du vendredi 13 novembre et l’assassinat de deux policiers à leur domicile, à l’arme blanche, le lundi 13 juin 2016 par un certain Larossi Abballa, n’autorisent plus une seule seconde d’hésitation, il y a péril dans la demeure. Après les terrasses de café et une salle de concert où sont morts des Français sous les balles de tout un réseau de terroristes islamistes ou la décapitation d’un petit patron par l’un de ses employés, d’autres lieux drainant un nombreux public – cinémas, grands magasins, bateaux de croisières, stations de sports d’hiver, marchés de Noël, rames de trains et du métro, gares, aéroports, avions, plages, stades – pourraient être des cibles faciles pour les assassins pratiquant « la guerre sainte » contre les « mécréants », comme l’attestent d’une façon récurrente les communiqués de l’État islamique.
À situation exceptionnelle, riposte exceptionnelle
Le rapport du « faible au fort », c’est-à-dire une tentative par des groupes minoritaires dans une société donnée de faire plier un État ou un organisme beaucoup plus fort, ce qui existe dans la dissuasion nucléaire par exemple, a tragiquement été illustré le vendredi 13 novembre au soir avec le massacre de 129 innocents ou avant, avec les assassinats de militaires français et d’enfants juifs par Mohamed Merah. Investissement criminel minimum pour un « profit » maximum. La nation est sidérée, les Français pleurent leurs morts et l’État ne prend pas les mesures radicales qu’il devrait mettre en œuvre. Face à cette horreur, nous tenons un discours lénifiant et nous avons pris quelques mesures pour rassurer, dans un premier temps, un public justement angoissé. Des milliers de tueurs potentiels grouillent dans nos banlieues mais pas seulement, et ces messieurs du sérail politique, comme jadis les Byzantins dissertant sur le sexe des anges alors que le Turc campait aux portes de Constantinople, dissertent et divergent sur la constitutionnalité de telle ou telle décision ou sur le respect de « l’État de droit ». Les terroristes binationaux conservent leur nationalité française suite à de stériles débats parlementaires, nationalité dont ils se moquent comme de leur première paire de babouches !
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Philippe Randa,
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