Le Matin Dimanche du 12 juin 2016 consacre 7 pages grand format à nous relater l’histoire d’une famille irakienne demandeuse d’asile qui a finalement réussi à forcer les autorités suisses à lui accorder un permis de séjour, après le refus de la demande d’asile, le refus du recours, puis la perte du permis provisoire… cela grâce à un nouvel accouchement en Suisse, et grâce aux délais qui ont été déjoués avec l’aide des services juridiques. À la fin du récit, la famille a le droit de déposer une nouvelle demande d’asile, de chercher un appartement plus grand et d’obtenir une aide financière plus substantielle…
Voici des extraits résumés (et commentés) :
En 2006, la famille irakienne – Ahmed, policier, ne parlant que l’arabe, Zainab, ingénieure, parlant l’anglais, et leur fils de 10 ans, Bilal (noms d’emprunt) – quitte Bagdad pour une région majoritairement sunnite. En février 2014, Zainab accouche de son deuxième enfant, alors que leur vie serait précaire.
En décembre 2014, l’école de Bilal est détruite par l’EI. La famille s’exile au Kurdistan irakien. Ne trouvant ni travail, ni maison, ils paient, en août 2015, un passeur pour l’Europe, via la Turquie, puis la route des Balkans. En Bulgarie, ils auraient été interceptés par la police, humiliés, frappés (sic !!), et enfermés dans une cellule sans sanitaires avec leur bébé de 18 mois.
En septembre 2015, ils débarquent comme clandestins à Vallorbe et demandent l’asile politique. Selon les accords de Dublin, ils seraient des NEM (non entrée en matière), mais leur demande d’asile est acceptée. La Suisse demande à la Bulgarie de les récupérer. La Bulgarie accepte, mais pour rien au monde la famille ne veut y retourner.
Octobre 2015 : la famille est attribuée au canton de Vaud (EVAM de Lausanne). Zainab est de nouveau enceinte. C’est l’arme la plus sûre pour forcer la main de nos autorités. Les conditions de logement ne conviendront plus à cette famille, et grâce au zèle des groupements pro-migrants, ils sont accueillis dans l’appartement de l’Ermitage d’une paroisse de Romainmôtier. Une autre famille érythréenne arrive en même temps non loin de là. C’est l’une de ces 40 000 demandes que les contribuables devront entretenir ad aeternum selon toute probabilité.
Novembre 2015, la famille recourt contre la décision de NEM du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Le recours est accepté. Mais la décision est de nouveau négative. Décembre 2015, l’EVAM officialise l’adresse de la famille dans l’appartement de la paroisse, prévu initialement pour des pèlerins, l’EVAM paie le loyer.
Février 2016, en tant que déboutés, ils reçoivent un plan de vol pour le 1er juin. Jusqu’à cette date, la famille continuera de recevoir de l’aide. Comme la Suisse avait six mois pour les renvoyer vers la Bulgarie, la famille pourra rester, ils seront hors délais. Les lois établies par la Suisse ne servent que les intérêts des demandeurs d’asile qui ne devraient normalement par pouvoir rester en Suisse. Bien entendu, le 1er juin, quand la police vient chercher la famille, il suffit qu’Ahmed dise « NO » pour qu’ils puissent rester. Avec un bébé, nos lois n’autorisent pas l’expulsion de force de la famille. En plus, il y a une quarantaine d’imbéciles utiles qui soutiennent la famille pour empêcher toute intervention contre sa volonté. Qui plus est, une nouvelle demande d’asile sera déposée par cette famille après que le plan de vol a été sabordé ! Avec le nouveau permis, elle ont droit à un plus grand appartement, et à toute l’aide qui va avec.
Il est clair que cette famille n’est pas en exil en Suisse pour des raisons de sécurité, tels que définis selon les critères d’asile politique par le HCR. Le couple affirme à deux reprises qu’ils sont venus en Suisse avant tout pour donner une bonne éducation à leurs enfants !
En fait, ce sont les contribuables suisses qui DONNENT TOUT. Les soins gratuits, la nourriture, le logement, les cours de français, les avocats, les assistants sociaux qui tournoient et vont tournoyer, durant les décennies à venir, autour de cette famille, la scolarité des enfants présents et à venir, tout est payé de A à Z par les contribuables suisses. Le diplôme d’ingénieur de Madame n’est pas adapté à nos critères. Elle sera toujours absorbée par ses accouchements, et ne pourra jamais couvrir les frais immenses de cette famille. Quant au mari policier, qui serait semble-t-il très habile de ses mains, il ne sera jamais capable de rédiger une lettre, malgré les innombrables cours de français, ni d’exercer un métier, et s’il travaillera un peu (au noir ce sera une autre affaire), ce sera durant 6 mois, juste pour obtenir un permis C.
Mais Ahmed est déjà très frustré. Il aime la chasse, mais n’a pas de permis de chasse, il aime le tir sportif, mais il n’a pas de permis !
Zainab dit concernant nos paysages verts : « Imagine qu’on a l’habitude du désert. S’il y avait de tels paysages chez nous, les gens deviendraient fous. »
Combien de personnes réalisent qu’en voyant nos paysages, nos magasins fournis, notre mode de vie, nos paysages, nos infrastructures, des centaines de millions « deviennent fous » ?
La famille reçoit d’une gentille villageoise des chocolats… au kirsch. Zainab dit que c’est sans doute une punition d’Allah… La sonnerie personnalisée du téléphone familial donne des : « Allahu akbar, Allahu akbar, Allahu akbar… » et Zainab défend farouchement le port du foulard…
La journaliste relate que son fils à elle, âgé de 7 ans, aurait un « argumentaire UDC basique », très surprenant dans sa bouche : « Non mais, y en a marre, de ces Irakiens. Ils ne peuvent pas rentrer chez eux ? Leur guerre, elle va bien se terminer un jour. Ou alors ils n’ont qu’à aller dans un autre pays. La Suisse, c’est petit. On ne peut pas accueillir tout le monde. »
« Consciente de la situation, Zainab tente d’acheter mes enfants à coup de chocolats et de boissons sucrées » (tiens, je me demande si cela fonctionnerait avec un UDC de base ?).
Le site 1dex.ch propose même un Pulitzer romand pour ce reportage !
Pour ma part, je propose plutôt de décerner un prix de dhimmi à cette journaliste nuisible.
Article écrit par Cenator, collaborateur aux observateurs.ch.
Vous avez aimé cet article ?
EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Navigation de l’article
EuroLIbertés est le site de la réinformation européenne.