Ne jamais désespérer des Gallois !
Dans Présent du 21 octobre dernier, sous le titre « Le pays de Galles vérolé par les dingueries écossaises ? », nous racontions l’érection incongrue, à Cardiff, de la statue d’une certaine Betty Campbell honorée pour avoir été la première directrice noire d’une école de la capitale galloise.
Mais il ne faut jamais désespérer des Celtes en général et des Gallois en particulier. C’est ainsi que le gouvernement gallois vient d’annoncer un programme tout à la fois ambitieux, souverain, identitaire : tout mettre en œuvre pour que, d’ici une vingtaine d’années, plus de 70 % des enfants du pays parlent gallois.
En ce qui concerne Cardiff, c’est même un plan décennal qui a été élaboré. Chargée de l’éducation à la mairie de la capitale galloise, Sarah Merry indique : « Nous souhaitons développer un Cardiff bilingue où la langue galloise est une langue vivante et dynamique […]. Notre plan reflète notre ambition de faire que chaque jeune ait la possibilité d’entendre, de parler et d’apprécier le gallois. Nous espérons que cela permettra aux jeunes d’adopter pleinement la langue en tant qu’élément de notre tissu national et de reconnaître sa place au cœur de Cardiff, notre capitale. »
Un certain nombre d’interventions significatives sont prévues, à commencer par l’information de toutes les familles sur ce choix linguistique important pour leurs enfants ; l’augmentation du nombre d’enseignants parlant couramment le gallois ; le renforcement de l’éducation en gallois – déjà en place – de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur, etc. L’objectif à moyen terme est que 30 % des élèves de première année reçoivent un enseignement en gallois d’ici dix ans (contre quelque 18 % à l’heure actuelle). De nouvelles écoles enseignant le gallois ont été créées à Cardiff et le nombre de places a été augmenté dans celles déjà opérationnelles.
Cette démarche concerne bien évidemment les Gallois en priorité, mais aussi, de manière fortement incitative, tous ceux qui souhaiteraient s’installer et vivre à Cardiff, comme le souligne Sarah Merry : « Il ne fait aucun doute que les gens sont de plus en plus conscients des avantages d’une éducation bilingue, mais il y a encore du travail à faire pour s’assurer que chaque famille dispose des informations nécessaires pour prendre une décision en toute connaissance de cause afin de se sentir en confiance pour choisir pour ses enfants l’enseignement en gallois. Notre unité d’immersion en gallois a fait ses preuves en aidant les familles qui s’installent à Cardiff ou qui choisissent de passer de l’enseignement en anglais à l’enseignement en gallois au cours du parcours scolaire de leur enfant, mais nous devons continuer à promouvoir le soutien des parents dont les enfants apprennent en gallois. »
Proche du cornique et du breton, le gallois – cymraeg – est la langue celtique qui compte le plus grand nombre de locuteurs. Près de 50 % de Gallois le parlent et quelque 55 % le pratiquent quotidiennement. Depuis la Deddf Iaith Gymraeg (loi sur la langue galloise) en 1993, la place du gallois – un temps menacé par l’anglais – n’a cessé de progresser dans les institutions (de par la loi, les administrations doivent offrir leurs services en gallois et en anglais, par exemple).
Pour l’anecdote (encore que…) : il existe une communauté de langue galloise en Argentine, héritage d’un établissement gallois du XIXe siècle en Patagonie (à Trelew et à Puerto Madryn). Il y a également des galloisants aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Australie.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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