29 mars 2021

Le Vlaams Belang contre le dogmatisme vert

Par article conseillé par EuroLibertés

Le Vlaams Belang présente une alternative réaliste et finançable au dogmatisme vert lors d’une journée d’étude

Le Vlaams Belang a organisé et diffusé sa journée d’étude numérique sur le climat et l’énergie. L’exercice a rompu avec un certain nombre de clichés sur le thème et a montré qu’il existe en effet une alternative réaliste et finançable au dogmatisme vert. Ceci était garanti par un panel d’experts équilibré, complété par des représentants des différents parlements.

C’est le physicien et journaliste scientifique néerlandais Marcel Crok qui a lancé le projet. Monsieur Crok est l’une des voix critiques du débat sur le climat aux Pays-Bas depuis des années. En 2019, il était l’un des fondateurs de la Climate Intelligence Foundation (CLINTEL). Selon Crok, l’hystérie climatique, qui est passée du vert et de l’extrême gauche au centre, n’est ne se justifie pas. Le député Kurt Ravyts (Vlaams Belang) abonde dans ce sens en déclarant que «le Vlaams Belang laisse la question du climat à la science». Ravyts a mis en garde contre les coûts élevés associés à l’alarmisme climatique, qui se reflète entre autres dans le Fonds pour une transition juste du Green Deal européen.

Le Vlaams Belang est contre la sortie du nucléaire voulue par la coalition Vivaldi et a demandé à l’Américain Michael Shellenberger, auteur de renommée mondiale de plusieurs best-sellers, quelles pourraient être les conséquences d’une telle sortie du nucléaire. Monsieur Shellenberger lui-même a visité notre pays il y a deux ans et il considère que puisque l’énergie nucléaire représente la moitié de notre mix énergétique, les énergies renouvelables ne combleront jamais l’écart de sortie du nucléaire et que la Belgique risque donc de devenir énormément dépendante des pays étrangers.

Le député Reccino Van Lommel (Vlaams Belang) quant à lui a souligné l’engagement du Vlaams Belang dans ce dossier. Monsieur Van Lommel a qualifié la sortie du nucléaire de «coup de poker», car le remplacement de la capacité de production d’énergie du nucléaire par du gaz n’est pas du tout garanti. Le fait est que le  CD&V et Open Vld, entre autres, mettent gravement en danger notre sécurité d’approvisionnement. De plus, selon Van Lommel, la peur de l’énergie nucléaire n’est pas fondée. Par exemple, selon lui, les options de traitement des déchets nucléaires sont très développées et surtout très sûres.

Une question de justice sociale

Le Dr Martin Hinoul, physicien de formation et qui a été attaché technologique dans la Silicon Valley pendant de nombreuses années et qui est toujours actif dans le secteur de l’innovation russe aujourd’hui, pense qu’il est dommage qu’une région comme la Flandre va passer à côté d’importantes opportunités et de potentiels en raison de la sortie du nucléaire. Après tout, dit-il, les connaissances sont présentes en Flandre, le SCK de Mol travaille sur des projets de premier plan uniques au monde. Le secteur nucléaire en Flandre regorge d’innovation et il serait dommage pour une économie de la connaissance comme la Flandre de passer à côté d’une telle chance.

Puis ce fut au tour de Sam Van Rooy (Vlaams Belang) de préciser que les énergies renouvelables ne se révèlent pas du tout vertes et impliquent également de nombreuses complications. Ce sont des sources d’énergie instables et dont le prix de revient est exorbitant. La «religion du climat», comme l’a dit Van Rooy, coûte beaucoup d’argent. Pour le Vlaams Belang, le prix de l’énergie doit être abordable pour tous. C’est une question de justice sociale. Enfin, le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement flamand Chris Janssens a résumé comment le Vlaams Belang voit la problématique générale du climat et de l’énergie. L’énergie doit payable, fiable et efficace pour l’environnement.

Article publié sur le site du Vlaams Belang Bruxelles.

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