Suisse – le privilège de la clandestinité
par Éric Bertinat.
Depuis le début de la crise sanitaire, voici tout juste une année, la gauche helvétique accorde une attention toute particulière au sort des clandestins, qu’ils soient requérants d’asile déboutés, travailleurs au noir plus ou moins en situation régulière ou encore migrants errant à travers l’Europe. Alors que la droite peine elle-même à appliquer la loi sur les étrangers, la gauche nous offre un festival de propositions qui n’ont qu’un seul but : privilégier les clandestins !
En mars 2020 débute la crise sanitaire du coronavirus. Dans la plupart des grandes villes, de longues files d’attente formées très majoritairement de clandestins patientent devant des stands de distribution de colis de nourriture. Vinrent s’ajouter une tente médicale qui fit bien plus que de répondre aux infections Covid et même un stand d’aide sociale.
Les coûts explosent
Cependant, la durée de l’épidémie pose des problèmes à la plupart des gouvernements à majorité socialiste de ces villes. Les coûts explosent et viennent s’ajouter à toutes les aides décidées pour les Suisses et les résidents légaux que l’on empêche de travailler (restaurateurs, hôteliers, métiers de la culture ou du tourisme, etc.). En fin d’année, les budgets 2021 sont bouclés, tous déficitaires. Aux indemnités pour les réductions de l’horaire de travail (RHT) et autres fonds de solidarité pour les entreprises s’ajoutent des rubriques budgétaires telles qu’« urgence sociale », « accueil des sans-abri », « hébergement d’urgence ». Les clandestins ont trouvé leur place dans les finances publiques. Pour de longues années, avec ou sans crise sanitaire.
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? La télévision d’État (RTS) nous expliquait en novembre dernier que s’inscrire dans une bibliothèque, se rendre à l’hôpital, ou encore dans une administration sont des situations de la vie de tous les jours que les personnes « sans papiers » tendent à éviter, de peur qu’on leur demande leur carte d’identité. Pour éliminer ces difficultés liées à leur statut, l’exécutif de la ville de Zurich propose une « City Card ». Ce concept de carte d’identité urbaine est une revendication de longue date du monde associatif zurichois. Environ 10 000 personnes « sans papiers » vivraient aujourd’hui dans cette ville. Ce qui suscite tout de même une réaction au sein de la droite zurichoise : « Cela revient à légitimer le travail au noir et l’exploitation des sans-papiers. C’est quasiment une façon de contourner l’Etat de droit », estime ainsi la conseillère communale PLR Mélissa Dufournet.
Des « villes sanctuaires »
Malgré ces oppositions, la gauche, majoritaire à Zurich, a bon espoir de voir la « City Card » se concrétiser. D’autres villes, comme Berne, Fribourg, Genève ou encore Lucerne, s’y intéressent également. Depuis quelques semaines, La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel) se rêve en « cité sanctuaire ». C’est le nom donné à des centaines de villes américaines qui, face au durcissement de la politique de migration, ont adopté la citoyenneté urbaine pour mieux intégrer les « sans-papiers ».
La gauche ne lâche évidemment pas le morceau. En ce début d’année, les gardes-frontières renforcent leurs contrôles dans la région lémanique. À Thônex (Genève), à deux pas de la frontière française, leur présence « effraie » les illégaux qui se ravitaillent gratuitement depuis bientôt une année dans cette commune. Les associations d’aide sociale s’insurgent, les autorités aussi, et dénoncent (sic) la présence des douaniers auprès des autorités fédérales qui précisent en retour ne pas viser cette « population ». On n’ose pas demander quelle population est alors visée.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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