16 novembre 2020

Laissez les morts voter pour les morts

Par Euro Libertes

par François Marchand (écrivain)

Il semble que les observateurs de l’élection présidentielle américaine de 2020 aient oublié de mentionner son caractère profondément original du point de vue de l’art de la triche électorale.

Quelques-uns, audacieux ou mal pensants, ont certes relevé l’intérêt du vote par correspondance pour bourrer les urnes plus commodément. En effet, des officines à la solde de Soros ont sillonné depuis des mois les avenues dévastées de Philadelphie ou de Detroit pour s’assurer que tous les morts voteront, et qu’ils voteront démocrates (ce qui est normal pour des cadavres).

L’état de décomposition et de corruption de ces villes (et d’autres : Chicago, Pittsburgh, Atlanta) est telle qu’il serait extrêmement étonnant qu’aucune triche n’y ait lieu.

C’est un peu comme si quelqu’un venait vous dire que, certes, Staline avait une police politique, mais qu’elle n’a pas servi. Les édiles démocrates n’y ont d’ailleurs même plus conscience de truander et sont parfaitement sincères lorsqu’ils rejettent avec une dignité outragée les accusations : il est normal de bourrer les urnes à 4 heures du matin pour battre Trump ; c’est de ne pas le faire qui serait une faute morale. Aucune chance qu’un juge – élu, donc démocrate dans ces endroits – vienne y mettre son nez, sinon pour paraphraser Somoza, l’ancien dictateur nicaraguayen : « Oui, Trump a peut-être gagné l’élection, mais Biden a gagné le comptage des voix ».

Mais tout ceci n’est pas nouveau, surtout pour un Français ; les anciens maires PCF encore en vie devraient d’ailleurs songer à compléter leur retraite en proposant leur expertise en ce domaine au Parti démocrate.

La vraie nouveauté, c’est celle-ci : pour la première fois dans l’histoire de la triche électorale, c’est aussi le candidat qui est mort. On ne sait pas quand M. Biden est décédé, sans doute dans le courant des années 2010, peut-être même avant, il faudrait consulter pour en être certain sa fiche Wikipédia.

La seule chose sûre, c’est qu’aujourd’hui il est mort et une des preuves de cela, au-delà de son teint frais, de son allure sportive et de son élocution aisée, est qu’il a conduit toute la campagne électorale de sa tombe (de sa cave, « basement » selon la version officielle), comme un vampire, sans jamais voir le soleil – justifiant ainsi du reste son surnom de titre de film d’horreur : Creepy Joe.

Et ce choix de candidat est prodigieux : face à Trump qui incarne la vie et son imprévisibilité (avec aussi ses mauvais côtés, bien entendu, et ils sont nombreux), on a présenté un cadavre. Et ce cadavre était effectivement le seul qui avait une chance parmi les candidats démocrates de remporter l’élection : elle a permis en effet aux morts-votants (par correspondance) et aux morts-vivants de l’électorat démocrate (étudiants en mal de springbreak et calfeutrés dans leur safezone, minorités sexuelles et activistes ethniques de plus en plus délirants, fanatiques de l’âge médical et du port du masque à perpétuité) de s’identifier à son leader.

Trump, lui, restera dans l’histoire comme un personnage de légende : il a eu contre lui toutes les forces de la mort, de la dévastation et de la guerre sans fin : la Silicon Valley et les médias (y compris Fox News) bien entendu, mais aussi les néoconservateurs ; il est instructif de noter que les démocrates rassemblent désormais toutes les tendances américaines favorables à la propagation de guerres n’importe où sur le globe (Trump n’en a déclenché aucune).

Les mêmes criminels de l’entourage de Bush junior et de Dick Cheney qui ont mené à bien la destruction de l’Irak et de toute la région ont fait une campagne extrêmement violente et active contre Trump (au sein du « Lincoln Project ») et sont aujourd’hui chez Biden (après avoir espéré l’élection de la boutefeu Hillary). Trump les a pourtant vaincus en 2016.

Et s’il n’est pas passé en 2020, de nombreux proches y sont parvenus. Prenons le cas de John Cornyn, sénateur sortant Républicain du Texas : on ne savait pas les dirigeants de la Silicon Valley si intéressés par cette région ; ils ont pourtant versé 20 millions de dollars à la candidate démocrate Hegar, sans doute par égard pour ses beaux tatouages. Mais Cornyn a gagné. Et c’est la même chose pour Lindsay Graham face à Jaime Harrison, candidat démocrate de Caroline du Sud sous perfusion financière de Californie.

Cette défaite est donc joyeuse : malgré leurs ressources illimitées, les ploutocrates de la Silicon Valley et les criminels néoconservateurs se considèrent légèrement contrariés dans leur fanatisme technologique, leurs projets déments d’homme augmenté, leur désir forcené de transformer le monde entier en warzone, au point de devoir sortir du bois et de tomber le masque (98 % des dons de la Silicon Valley pour la présidentielle sont allés chez Biden ; au moins on sait vers quel camp le vrai capitalisme du XXIe siècle penche).

Trump a donc montré la voie : il ne faut pas s’embarrasser de circonlocutions et ne pas avoir peur de ce que l’on est : à ce prix, on agrège des bonnes volontés un peu partout et on gagne à l’ennemi les populations qu’elle avait asservies. Trump a en effet fait considérablement progresser le vote latino pour les Républicains et doublé celui des Noirs.

Là où Creepy Joe avait auparavant déclaré devant un public d’hispaniques qu’« un enfant pauvre est aussi doué qu’un enfant Blanc » (les gens de gauche considèrent structurellement qu’un Blanc ne peut pas être pauvre et qu’un descendant d’immigré ne peut pas être riche ; ce sont les mêmes qui reprochent en permanence à Trump d’être un suprématiste Blanc).

Les minorités ethniques commencent à s’apercevoir que le mépris n’est pas là où ils le croyaient. Et, dans le cas des Latinos, s’ajoute une mentalité fondamentalement conservatrice : les démocrates ont cru avoir un réservoir de voix illimité en favorisant l’immigration sans contrôle, ça va peut-être leur revenir en boomerang bientôt, car on ne voit guère de point commun entre un Mexicain catholique de Phoenix et un queer de New York City. Ça paraît quand même compliqué de les garder durablement dans le même parti.

C’est d’ailleurs l’avenir de la gauche partout en Occident : elle a misé sur les minorités ethniques et religieuses, à coups d’immigration massive, d’antiracisme idéologique et autres manipulations. Cette politique a été un tel succès qu’aujourd’hui la minorité est en passe de devenir, numériquement, la… majorité. Dans le cas des États-Unis, le pays va peut-être redevenir ce qu’il était en partie au XVIIe siècle au temps des colonies françaises : catholique. Dans le cas de l’Europe par contre, inutile de faire un dessin.

Mais de toute manière, la gauche a creusé sa tombe. C’est peut-être la raison pour laquelle elle recrute désormais principalement dans les cimetières ses candidats et ses électeurs. Auquel cas il faudra s’incliner : elle aurait ainsi montré qu’elle a, une fois de plus, un coup d’avance.

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