1er mai : les raisins de la colère
L’idéologie macronienne provoque, sciemment, un climat de tension permanente pour s’imposer durablement dans l’esprit des électeurs (appelés à être de plus en plus minoritaires).
Comme cela était attendu par les services de police, la Fête du travail a livré son déchaînement de violences ; un 1er mai qui s’est déroulé après une longue série de samedis « consacrés », au niveau médiatique, à l’émeute urbaine (cliquez ici).
Le mouvement dit « des Gilets jaunes » était, au départ, constitué par ceux qui s’étaient abstenus au second tour de l’élection présidentielle (2017), mais aussi par ceux qui, à la marge, avaient quelque sympathie pour soit le front social, soit le front national. Il s’était, d’abord, tissé sur la Toile par colère contre la hausse des taxes sur les carburants. Puis, dès le mois de janvier, ce mouvement, empêtré dans des luttes intestines entre Ego aussi superflus qu’inconsistants, s’est retrouvé débordé, voire exproprié, par les black blocs, qui avaient tout intérêt à s’infiltrer dans ses cortèges chauffés à blanc.
Les spécialistes estiment que doivent être appelés « black blocs » tout groupe autonome qui, à l’instar des factions d’Allemagne des années quatre-vingt, veut imposer l’altermondialisme par la violence (tout en appelant à la jonction avec les caïds de banlieues). Au final, même en matière de politique insurrectionnelle, la société française se germanise. Ces groupuscules restent, quoi qu’il en soit, très proches des différents courants anarcho-libertaires. Mais le Président Macron a su comment utiliser habilement ces derniers à ses propres fins. Parce que le mouvement bénéficiait d’un large soutien de l’opinion (jusqu’en février dernier). De fait, qui porte un gilet jaune devient un Gilet jaune. Autrement dit, un dialogue de sourds est savamment entretenu : la police estropie des manifestants sans appréhender les fauteurs de troubles (pour la plupart, des fichés S issus des classes moyennes supérieures).
Le jeune roi nu a eu beau jeu de tirer sur le nougat de son « Grand débat », et ce, jusqu’à fomenter une discussion gênante avec des enfants triés sur le volet (le 28 mars). Puis, à la conférence de presse du 25 avril, Macron n’a rien annoncé de probant si ce n’est une baisse de l’impôt sur le revenu, mais qui ne servira, en réalité, qu’à compenser la perte de pouvoir d’achat causé par le prélèvement à la source (entré en vigueur le 1er janvier). Sur le fond, les aspirations à la souveraineté nationale comme les angoisses liées à l’urgence sociale se retrouvent dans une impasse. À quelques semaines des Européennes, l’extrême centre est dans l’obligation, pour survivre face aux récentes victoires électorales inhérentes à ces mêmes aspirations et angoisses (Slovaquie, Hongrie, Finlande, Italie, Espagne, etc.), de se radicaliser : taper, encore et encore, au portefeuille.
L’Eurocratie ne saurait trembler de l’intérieur. Fort à parier que si le désespoir reste le seul ressort de la colère des peuples, certains parmi ces derniers risquent de composer une nouvelle « bande à Baader » (la Fraction Armée Rouge opérant de 68 à 98). Herbert Marcuse avait perçu dans quelle mesure « la société unidimensionnelle avancée a modifié la relation entre le rationnel et l’irrationnel ». Dans cette dialectique malsaine, le camp du « Bien » et celui du progrès ne font plus qu’un. Par conséquent, la passion de la plèbe est sans cesse ravivée pour faire triompher une raison désincarnée : la contrainte des uns au nom de la libération des autres. En définitive, du travail contre du travail… Un citoyen atomisé contre un privilégié zélé… Les raisins de la colère face à la stratégie du chaos.
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