Québec, l’éducation au centre des débats
Ce devrait être une bonne chose que l’éducation prenne de l’importance dans l’actualité et le débat public, d’autant plus que depuis quelques années, depuis l’implantation de la réforme scolaire amorcée au début du millénaire par la péquiste Pauline Marois, le nivellement par le bas affecte le niveau des jeunes diplômés, comme cela est aussi le cas en France. Mais, ce n’est pas la quête d’excellence ou la façon de rehausser le niveau qui fait parler, c’est l’école comme vecteur de promotion de valeurs. L’éducation dans son aspect sociétal, dans son aspect métapolitique.
Consciente que l’école n’était pas neutre en soi, la Coalition avenir Québec avait annoncé vouloir abolir le cours d’Éthique et culture religieuse, un cours faisant la promotion du multiculturalisme et du relativisme, qui avait remplacé le cours de catéchèse qui était jusqu’à la fin du siècle dernier la norme dans les écoles publiques et privées québécoises. Mais, sans vraiment en expliquer la raison, le ministre de l’Éducation écarta ce projet ; les petits Québécois continueront de subir l’endoctrinement sur les bancs de l’école.
Le cours sur la sexualité, vertement dénoncé, ne sera pas non plus aboli, alors qu’il devient obligatoire cette année à partir de la maternelle. Malgré les mises en garde de certains médecins, notamment le docteur Raymond Ayas, et les protestations des parents, Legault va de l’avant et a même averti au début du mois que non, il n’y aurait pas de passe-droit, les élèves ne pourraient pas s’y soustraire, ils devront tous parler de sexualité et ce, dès l’âge de 5 ans !
Le gouvernement a donc décidé de ne pas s’investir dans ces luttes, ce qui est difficile à s’expliquer, étant donné les positions antérieures de Legault et les promesses électorales qu’il avait faites.
Par contre, à gauche, l’éducation reste prioritaire et demeure un terrain de bataille important. La militante communautaire Amel Zaazaa souhaite d’ailleurs s’impliquer pour que le « racisme systémique », une lubie consistant à dire qu’un système non-raciste désavantage certaines minorités et est donc de facto insidieusement raciste, soit enseigné dans les écoles québécoises. Les jeunes québécois qui ne connaissent plus leur histoire savent tout sur l’esclavage, l’apartheid, Nelson Mandela, Anne Frank et Martin Luther King, mais de plus, ils devraient apprendre cette théorie loufoque qui avait été désavouée par le grand public, il y a de cela pas très longtemps. Lorsque le gouvernement libéral avait voulu lancer une commission sur la question, les protestations du peuple québécois avaient été telles qu’il avait dû reculer. Les Québécois ne veulent rien savoir de cette nouvelle théorie culpabilisatrice sans fondement ; ils ne veulent pas non plus voir leurs enfants endoctrinés par ses adeptes.
Le seul point sur lequel Legault semble vouloir résister est la question de l’interdiction des signes religieux pour les enseignants. Mais, là aussi, il reste mi-figue, mi-raisin. Les enseignantes qui portaient déjà le voile, pourraient continuer de le porter, l’interdiction ne toucherait que les nouvelles recrues.
On assiste donc à une démission de la « droite » dans le champ de l’éducation, alors que la gauche sociétale a bien compris qu’il s’agissait d’un enjeu crucial. Legault pourrait tenter au minimum de rendre l’école « neutre » et centrée sur les apprentissages, mais non, même pas. Sa vision est comptable : réparer des bâtiments, construire des gymnases, etc. Les contenus pourtant primordiaux sont quant à eux secondaires à ses yeux.
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