Le 24 novembre dernier, lorsque les anarcho-libertaires sévissaient aux Champs-Élysées (criminalisant la manifestation des Gilets jaunes), le supposé humoriste Yassine Belattar s’était joint au cortège « contre les violences sexistes et sexuelles » dont la journaliste Rokhaya Diallo (proche des Indigènes de la République) était une des figures de proue : un tohu-bohu qui noie le poisson, dans une synthèse pourtant impossible entre féminisme et salafisme. Belattar aime provoquer, en dehors comme dans les médias classiques : défense d’Edwy Plenel contre Riss lorsque celui-ci dénonça l’islamo-gauchisme du premier (le 14 novembre 2017), tweets insultants contre un journaliste du Figaro (le 14 mars 2018), des coups d’éclat sur le plateau des « Terriens du dimanche » (le 30 septembre 2018), des vitupérations sur le plateau de LCI contre Manuel Valls, Gérard Collomb et la police (durant tout l’automne), puis le dernier fait d’armes en date étant un « sketch » souillant la mémoire des Poilus sur Radio Nova (comme le démontre Benjamin Puech dans le Figaro Vox du 16 novembre dernier) : cliquez ici.
Seulement, Belattar ne supporte aucun article dénonçant sa complaisance avec l’islamisme, et ce à l’image de celui de Martine Gozlan dans Marianne (le 15 décembre 2017). Celui qui fut, en 2015, le maître de cérémonie du gala du Collectif Contre l’Islamophobie en France se croit tout permis car un système le protège, voire l’appuie. Ses soutiens ne se cachent pas : de Pascale Clark (l’ex-journaliste de France Inter) au Président Macron (que Belattar qualifie volontiers de « frère »). Ce n’est pas un hasard si, grâce à ce dernier, l’animateur de radio siège au Conseil présidentiel des villes. Belattar ou la dérision qui rime avec la dissimulation. Car on peut tout se permettre quand plus rien n’est sérieux.
Un ordre, quel qu’il soit, produit nécessairement ses avatars pour pouvoir s’imposer durablement. La nouvelle France, celle qu’incarne la Macronie à présent, a vu le jour à la suite d’une succession d’évènements artistiques et culturels. Il fallait alors appliquer la méthode gramscienne : inoculer une nouvelle idéologie en changeant le cadre à la fois esthétique et historiographique. Une technique bien huilée finit par marcher. La France des années quatre-vingt-90 a été frappée par la vague multiculturaliste. De « La marche des beurs » de 1983 aux « Années Canal » (celles qui ont vu le succès de la chaîne nationale payante Canal Plus), une nouvelle génération d’intervenants politiques et artistiques a pu éclore, et ainsi constituer un paysage culturel inédit pour la France dite des « beaufs ». La jeunesse issue de l’immigration africaine devenait alors un modèle. La gauche coco, celle des communistes d’opportunité ainsi que de l’addiction à la cocaïne, avait bonne presse pour presser comme un citron la France du Jambon beurre. Il était désormais « interdit d’interdire » de haïr le Français. Le divertissement des uns, c’est d’abord le bannissement des autres.
Les acteurs de ce nouvel ordre pouvaient profiter de l’aubaine pour engranger un maximum d’audience à la télévision : les meilleurs d’entre eux étant Catherine Barma (la productrice de l’actuel Talk-Show « On n’est pas couché », à l’origine gogo danseuse et fille du réalisateur Claude Barma) et Thierry Ardisson (l’ancien publicitaire ayant toujours réussi, depuis la fin des années quatre-vingt, à créer des émissions tant sulfureuses que controversées comme, entre autres, « Les Bains Douches », « Lunettes noires pour nuits blanches », « Double jeu », « Tout le monde en parle » et actuellement « Les Terriens du samedi »/« Les Terriens du dimanche »). Le décor était donc bien planté : l’animateur d’idées Yassine Belattar était né. Ce dernier a été logiquement adoubé par une hégémonie culturelle dont les éléments constitutifs sont l’art de la fête et la haine de la terre. La France d’AJ + (Web TV, succursale de la chaîne qatarienne Al Jazeera) reste le seul horizon viable de cet ordre libéral-libertaire. Le problème n’est pas le personnage Belattar, mais ceux qui lui déroulent le tapis vert. Car le multiculturalisme est clairement le cheval de Troie du salafisme. Ainsi va l’ordre islamo-libertaire.
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Henri Feng est Japonologue, auteur et Docteur en histoire de la philosophie. Il a soutenue une thèse sur l'œuvre d'Arthur Schopenhauer à l'université Paris IV- Sorbonne. Professeur de philosophie dans l'enseignement catholique, c'est un spécialiste des sagesses extrême-orientales.