Brèves d’Europe
Union européenne. Les ministres des finances européens se sont réunis une énième fois pour discuter de la taxe sur les géants du numérique. Et aucune avancée majeure n’a pu être réalisée. D’abord parce que les pays nordiques se montrent particulièrement réfractaires, craignant une entorse à la concurrence – surtout par rapport à la fiscalité américaine. Et les groupes de pressions financiers influents veillent à ce que la taxe ne soit pas trop lourde.
L’Union européenne s’est replongée dans le dossier de la fiscalité des GAFA opérant sur le marché européen. Le problème est que les Européens n’arrivent pas à s’accorder entre eux. D’autant que les entreprises européennes du numérique regardent d’un mauvais œil ce projet dans la mesure où elles devront faire face elles aussi à une fiscalité accrue.
Un groupe de députés du Parlement européen propose de mener une enquête pour élucider la provenance des armes européennes retrouvées chez les terroristes syriens et irakiens en quantités « choquantes ».
Allemagne. La présence d’Angela Merkel à la commémoration du 11 novembre en France, a été diversement appréciée en Allemagne. Pour le leader de l’AfD, Alexander Gauland : « Je considère comme faux l’idée de réécrire l’histoire et de vouloir, a posteriori, être aux côtés des vainqueurs ». Ces cérémonies suscitent en fait peu d’intérêt Outre-Rhin, où toute question historique est potentiellement suspecte.
L’héritage de l’histoire a conduit l’Allemagne à refuser de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. À l’heure où elle est devenue la puissance dominante économiquement en Europe, ces blocages expliquent les difficultés à faire exister l’UE au niveau diplomatique.
Angleterre. Les négociations du Brexit ont fait une nouvelle victime au sein du gouvernement de Theresa May avec la démission de Jo Johnson, secrétaire d’État aux Transports et frère de Boris. L’homme était pour le maintien de l’Angleterre dans l’Union européenne. Il appelle à un nouveau référendum.
Theresa May a prononcé une courte déclaration pour annoncer l’adoption par son gouvernement de l’accord de retrait de l’Union européenne après des mois d’atermoiements, entre les négociateurs britanniques et européens.
Il prévoirait d’englober l’ensemble du Royaume-Uni dans une union douanière après la fin de la période de transition qui doit s’achever en principe fin décembre 2020. Et de contourner ainsi l’obstacle des deux Irlande.
Grèce. Le pourcentage de la population grecque exposée au risque de grande pauvreté est de 38 % (source Eurostat, 2018). À titre de comparaison, en France, dans la Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre, ce pourcentage est de 29 %.
Italie. La coalition populiste au pouvoir en Italie refuse de se plier aux exigences de la Commission européenne et ne devait présenter aucune modification de son budget pour 2019, prenant le risque de sanctions financières, assez hypothétiques cependant.
Macédoine. Condamné à deux ans de prison pour corruption et abus de pouvoir, l’ex-Premier ministre macédonien Nikola Gruevski, 48 ans, a annoncé avoir fui en Hongrie et y avoir demandé l’« asile politique ».
Pologne. Le 11 novembre 1918, la Pologne retrouvait son indépendance après cent vingt-trois ans de partages entre les empires russe, allemand et austro-hongrois. Les Polonais ont fêté ce centenaire dans une ambiance qui reflète à bien des égards celle qui règne à travers le pays depuis trois ans, à savoir d’un côté des sociaux-démocrates et de l’autre les conservateurs au pouvoir.
République tchèque. Andrej Babis, Premier ministre tchèque invité par Sciences Po Paris s’est exprimé sur l’Europe. Il voudrait que l’Union se recentre sur ses quatre libertés – libre circulation des hommes, des biens, des services et des capitaux et se plaint que le marché unique ne soit toujours pas achevé.
Dans la même phrase, Il fustige la manie de la Commission européenne « d’inventer des directives tous les jours » alors que l’essentiel du travail de la Commission consiste justement à parachever le marché unique. Il n’aime guère l’exécutif européen, jugé trop interventionniste et trop « politique ».
Roumanie. Le Parlement de Strasbourg se déclare « très inquiet face à la refonte de la législation régissant le système judiciaire et le système pénal roumains », qui « risque de saper structurellement l’indépendance du système judiciaire et sa capacité à lutter efficacement contre la corruption, et d’affaiblir l’État de droit ».
Russie. À défaut d’un véritable sommet, le président russe et son homologue américain se sont rencontrés très brièvement en marge des cérémonies du 11 novembre. Évoquant « une bonne discussion », Vladimir Poutine a déclaré qu’il souhaitait rétablir un dialogue complet avec les États-Unis sur le traité régissant les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Serbie. Les Serbes sont furieux. Lors des cérémonies du 11 novembre à Paris, le président Aleksander Vusic a été placé dans une tribune secondaire alors que celui du Kosovo, Hashim Thaçi était dans celle du président Macron. D’autant plus choquant que la Serbie a combattu aux côtés de la France en 1914-1918.
Ukraine. Les élections locales organisées dans l’Est séparatiste de l’Ukraine ont conforté le pouvoir de leurs nouveaux chefs, selon les résultats proclamés lundi, cimentant l’emprise de Moscou sur ces territoires hors de contrôle de Kiev.
Ces élections, jugées illégales par Kiev et les Occidentaux, avaient été convoquées après la mort du dirigeant de la RPD, Alexandre Zakhartchenko, tué dans l’explosion d’une bombe à Donetsk. Denis Pouchiline a été élu avec 60,9 % des voix. Dans la République voisine de Louhansk, Leonid Pasetchnik, a été conforté avec 68 % des voix.
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