Politique Médicalement Assistée
La Macronie assume sa volonté de légaliser la Procréation Médicalement Assistée en France (cliquez ici).
Avant l’élection d’Emmanuel Macron au sommet de l’État français (le 7 mai 2017), le centre gauche et le centre droit se partageaient le pouvoir politique entre des périodes de cohabitation et celles de plein pouvoir, et ce alternativement durant presque quarante ans : le centre gauche, sous l’égide des socialistes, faisait mine de honnir le principe de libre circulation des biens, des marchandises et des capitaux pour mieux mettre en avant celui de libre circulation des travailleurs, des consommateurs et des familles, et ce alors que le centre droit, sous l’égide des démocrates chrétiens (de François Bayrou à Philippe de Villiers en passant par Chirac et ses petits), vantait le premier principe pour mieux dissimuler son adhésion au second.
Pis encore, lorsque lors du débat parlementaire sur le Pacte civil de Solidarité, l’électeur de droite comprit que son camp politique prônait la tolérance en faveur de la déconstruction des valeurs traditionnelles.
Le point d’orgue d’un clivage entre la droite molle et la droite dure trouverait ainsi son paroxysme lors du discours de Roselyne Bachelot, le 7 novembre 1998, à l’Assemblée nationale.
À l’image de la nouvelle diva, cette droite-là estimait que la politique devait se faire uniquement avec des trémolos dans la voix. Le pouvoir, essentiellement technique et économique, n’était déjà plus politique. Derrière de vaillants conservateurs se cachaient, en fait, de piteux progressistes. Romulus s’était réconcilié avec Rémus.
Au moment de ces débats sur le Pacs, Romulus et Rémus avaient ainsi juré qu’il n’y aurait jamais, au grand jamais, de mariage homosexuel. Après l’instauration de ce dernier (le 17 mai 2013), il ne serait nullement question d’une quelconque légalisation de la PMA. Aujourd’hui, au moment où ces frères jumeaux s’accordent à faire sauter une nouvelle digue, il est proclamé à grand cri que la Gestation Pour Autrui ne sera jamais permise. Le réalisme dont se prévaut ce couple infernal use lancinamment du même argumentaire : « Puisque ces situations existent, il faut bien légiférer sur elles ».
En d’autres termes, ça existe, donc on libère. Le libéralisme politique n’est plus le pouvoir, mais un tohu-bohu pathétique. Macron ne peut qu’accepter la main mise mondiale des transhumanistes de la Silicon Valley : un beau Janus ou l’engeance aux deux visages, ceux de Romulus et de Rémus.
Fondamentalement, Macron est l’élu de l’abstention (près de 26 % d’abstention au second tour de l’élection présidentielle de l’année 2017, et près de 52 % d’abstention au premier tour des élections législatives qui s’en sont suivies).
La France, qui fut naguère un pays de polémiques, de clivages politiques et de manifestations publiques, n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’anesthésie spectaculaire de l’ordre libéral-libertaire fait encore quelque peu son effet. Les fidèles à la culture judéo-chrétienne ne sont plus assez nombreux pour endiguer cette course effrénée en vue d’obtenir plus de liquidité.
Le mouvement La manif pour tous, qui avait vu le jour dès la fin de l’année 2012, en réaction au projet de légalisation du mariage homosexuel, avait rassemblé au-delà de son camp, autrement dit au-delà des catholiques traditionalistes de Versailles. Des enfants des enfants de 68, sans être véritablement croyants, s’étaient joints à ce combat contre ce qui était une nouvelle opération de déconstruction. Seulement, quelques salafistes s’étaient infiltrés dans les cortèges. Personne, dans cette affaire, n’aurait intérêt à accomplir le baiser du diable ; et ce, sans tenir compte du fait que les salafistes auraient tout à gagner à voir les Français de souche s’entre-déchirer une nouvelle fois sur l’autel des lois bioéthiques et sociétales.
C’est pourtant bel et bien celui qui fait sauter les digues qui laisse s’infiltrer la boue. Un pays malade est un pays qui a perdu ses défenses. Lesbian Gay Bisexual and Transgender offre aux ennemis de l’Occident la tête du judéo-chrétien sur un plateau. Le nihiliste, hanté par le vide qu’il a pourtant produit en lui-même, éprouve subitement le besoin de sacrifier ce qu’il reste de ses ennemis dans un réflexe cathartique. Le libéral se vantera encore de sa vacuité. Ou peut-être, ne s’angoissera-t-on plus pour longtemps ?
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