12 novembre 2019

Tout pour nous vendre l’immigration

Par Rémi Tremblay

L’immigration de masse, les Québécois en ont ras le bol et c’est la raison pour laquelle ils ont élu un gouvernement qui avait promis de la diminuer plutôt que de l’augmenter, ce qui enrage les chambres de commerce et le Conseil du patronat, deux organismes qui n’ont pas nécessairement le bien du peuple comme objectif prioritaire. Le fait que François Legault ait en effet diminué les seuils avant de les ramener aux niveaux antérieurs ne les satisfait pas, il faut une augmentation massive de l’immigration au Québec.

Pendant des semaines, pour convaincre les réticents de l’importance d’une immigration de masse semi-incontrôlée, la chaîne étatique Radio Canada, toujours aux barricades pour les immigrationnistes, nous a joué la carte de la pénurie de main-d’œuvre. Les nouveaux venus, viendraient ici combler ces postes dont personne ne veut, car trop peu gratifiants, trop exigeants, trop dangereux, pas assez payants. Bref, ces bons immigrants accepteraient de venir ici nous servir de « cheap labour », ce qui n’est pas seulement réducteur, mais également faux lorsqu’on s’attarde aux faits quelques instants.

Si les nouveaux venus acceptent des postes sous-payés, ils comprennent bien vite qu’ils sont en train de se faire exploiter par des employeurs sans scrupule et sont alors à leur tour remplacés par des nouveaux venus plus dociles. Le patronat se sert de ces immigrés pour dégrader les conditions de travail, au grand dam des travailleurs québécois. Lorsqu’on lit les Mémoires de Jean-Marie Le Pen, on comprend que le discours immigrationiste du patronat n’a pas changé d’un iota depuis les années 70.

Constatant l’échec de ce battage médiatique en faveur de ces travailleurs non qualifiés,Radio Canada adopta une autre stratégie et présente désormais les immigrants comme une armée de scientifiques venus nous aider à nous élever intellectuellement.

Ainsi, cette semaine, Radio Canada publiait en plus des articles répercutant le point de vue patronal des articles alarmistes titrés « Les universités préoccupées par les réformes de l’immigration » et « Immigration : les réformes nuiraient au recrutement en intelligence artificielle », rien de moins. Le lendemain, on appelait même Jean Charest, l’ancien premier ministre pourtant aujourd’hui sur la sellette pour des histoires de corruption à répétition, à venir pourfendre les restrictions imposées par le gouvernement Legault, comme s’il était une référence quelconque.

Cette nouvelle charge en défense d’une immigration qui serait hautement plus qualifiée que le pauvre peuple relève d’un certain snobisme, voire d’un mépris de classe. La question lancée subtilement par les journalistes est celle-ci : « De quel droit les ouvriers québécois, les mécaniciens, les travailleurs d’usine, les classes laborieuses, qui goûtent tous les jours les joies du vivre ensemble, auraient-ils le droit de nous priver d’une nouvelle élite intellectuelle animée par le désir de faire progresser le Québec vers l’avenir? »

Les craintes sur l’insécurité et sur le grand remplacement qui animent les classes populaires n’ont que peu de poids face à l’apport de ces nouveaux Nobel en puissance. Car c’est ainsi que l’on présente désormais l’immigration pour la rendre plus socialement acceptable.

Ce ne serait donc plus les patrons soucieux de garder leurs coûts de production au plus bas qui seraient perdants suite à une diminution ou au maintien de l’immigration, mais l’ensemble du Québec, qui serait dès lors privé d’une nouvelle élite intellectuelle qui nous fait grâce de sa présence. On n’est pas loin du délire de Yann Moix et de ses migrants qui récitent du Victor Hugo.

Malheureusement, Radio Canada a beau nous exposer sa vision d’une immigration bénéfique et salvatrice composée de surdoués du monde scientifique, celle-ci est trop peu ancrée dans le réel pour convaincre. L’utopie présentée par ces journalistes habitant les beaux quartiers et fréquentant des cercles triés sur le volet et peu représentatifs est bien loin de l’expérience vécue par ceux qui habitent les quartiers populaires.

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