4 septembre 2018

Theresa May soutient l’expropriation des fermiers blancs

Par Euro Libertes

Par Olivier Bault.

Le Premier ministre britannique Theresa May, en visite en Afrique du Sud avant de rejoindre le Kenya puis le Nigeria pour renforcer les liens avec le continent noir après le Brexit, a déclaré mardi au Cap que son gouvernement soutenait la réforme agraire engagée par le président Cyril Ramaphosa, de l’ANC, du moment qu’elle était légale et transparente et qu’elle était décidée de manière démocratique. Pour rappel, l’ANC a décidé fin juillet de modifier la constitution sud-africaine comme le demandait le parti racialiste noir d’extrême gauche Economic Freedom Fighters (Combattants pour la liberté économique, EFF) afin de pouvoir exproprier les fermiers blancs sans compensation. L’ANC et l’EFF disposant ensemble d’une majorité constitutionnelle au Parlement, le processus pourra se faire de manière démocratique, légale et transparente ainsi que le demande Mme May.

Gerard Batten, le leader de l’UKIP, n’a pas mâché ses mots : « Que Mme May soit aux côtés du dirigeant d’un pays qui adopte ces politiques racistes est condamnable. Ce gouvernement [celui de Theresa May, NDLR] n’a absolument aucune crédibilité quand il parle de protéger les droits de l’homme […]. Les fermiers blancs voient leurs terres confisquées, ils sont attaqués et assassinés pour la simple raison qu’ils sont Blancs. Ce devrait être le devoir des dirigeants internationaux d’élever la voix contre ce qui est une forme d’épuration raciale, au lieu de cautionner cela avec des références alambiquées à la légalité. »

« Égorger la blanchitude »

Au contraire de la Britannique Theresa May, l’Américain Donald Trump annonçait le 23 août avoir demandé à son secrétaire d’Etat Mike Pompeo d’étudier de près la question « des saisies et expropriations de terres et de fermes et des meurtres de fermiers blancs commis à grande échelle ». Sur le site Change.org, une pétition demandant au président américain de permettre aux Boers d’émigrer aux Etats-Unis, lancée après la proposition par l’EFF au printemps d’une résolution du Parlement sud-africain en faveur d’expropriations sans compensation, a recueilli plus de 23 000 signatures.

Le leader de l’EFF, le marxiste Julius Malema, appelle les Blancs de son pays des « criminels » qui « ont volé » la terre. Il assurait en novembre 2016 devant un tribunal devant lequel il comparaissait pour des manifestations illégales : « Nous n’appelons pas au massacre des Blancs, du moins pour le moment » (sic). Une autre fois, il expliquait : « Nous sommes en train d’égorger la blanchitude. » En juin, Malema, qui se présente sur son compte Twitter comme « commandant en chef des Combattants pour la liberté économique (EFF) et militant révolutionnaire pour un changement radical en Afrique », répondait à un tweet l’accusant d’avoir organisé des meurtres de fermiers blancs par un autre tweet laconique : « Peut-être que oui, peut-être que non. » Sur les banderoles de ce parti à l’origine de l’initiative en faveur des expropriations sans compensation soutenues par le président Ramaphosa et désormais par Theresa May, on peut lire des slogans racistes dans le style « La lune de miel est terminée pour les Blancs en Afrique du Sud » ou menaçants dans le style « Un révolutionnaire doit devenir une vieille machine à tuer ».

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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