17 mai 2018

Trudeau s’excuse à nouveau

Par Rémi Tremblay

S’excuser pour un crime qui n’est pas un crime et qu’on n’a pas commis auprès de quelqu’un qui ne l’a pas subi, voilà un non-sens.

Et pourtant, c’est devenu la marque de commerce du Premier ministre canadien Justin Trudeau qui a fait de la repentance un art se rapprochant de la tragicomédie.

Il n’est au Pouvoir que depuis 2015, et pourtant, il est parvenu à s’excuser plus que n’importe quel autre Premier ministre de notre histoire.

En mai 2016, il s’excusait officiellement auprès des Indiens pour avoir refusé l’entrée au pays de quelques centaines de Sikhs arrivés au Canada à bord du Komagata Maru en 1914. Puis, en juillet 2017, il présentait des excuses au terroriste Omar Khadr, excuses accompagnées d’un chèque de 10 millions de dollars, pour l’avoir laissé croupir à Guantanamo après que ce dernier ait été arrêté par les forces américaines. Nonobstant le fait qu’il ait tué un soldat américain, Trudeau considérait que le Canada avait failli à son devoir de le protéger.

Ensuite, il y eut les excuses officielles pour les anciens élèves des pensionnats indiens de Terre-Neuve, qu’on voulait éduquer, christianiser et occidentaliser. Puis il y eut les excuses larmoyantes – littéralement – offertes aux homosexuels, transgenres et autres pour les discriminations passées dont ils auraient été victimes. Et aujourd’hui le cirque continue, Trudeau a annoncé qu’il allait offrir officiellement ses excuses à la communauté juive pour avoir refusé 907 réfugiés juifs allemands en 1939, alors que personne ne savait ce qui se passait réellement en Allemagne.

Toujours fier d’être honteux, Trudeau a ainsi déclaré : « Lorsque le Canada a refusé l’asile aux 907 Allemands juifs à bord du MS Saint Louis, nous avons laissé tomber non seulement ces passagers, mais aussi leurs descendants et leur communauté. La présentation d’excuses à la Chambre des communes ne réécrira pas ce chapitre honteux de notre histoire. Ces excuses ne pourront pas ramener ceux dont la vie a été volée, ni réparer les vies brisées par cette tragédie. Cependant, nous avons la responsabilité commune de reconnaître cette réalité difficile, d’en tirer des leçons, et de continuer à nous dresser contre l’antisémitisme tous les jours. C’est ainsi que nous donnerons un sens au vœu solennel : Plus jamais. Je suis impatient de présenter ces excuses à la Chambre des communes ».

Ces nouvelles excuses s’imbriquent dans la vision de l’histoire qu’impose Trudeau depuis son accession au Pouvoir. Pour lui, les peuples européens sont toujours coupables, les minorités toujours victimes. C’est une vision manichéenne essentiellement marxiste, seulement les classes dominante et dominée ne sont pas économiques, mais ethniques. Les statues des héros qui ont fait du Canada ce qu’il est, sont déboulonnées et les minorités ethniques érigées comme des martyrs de la méchanceté intrinsèque des Européens.

Jauger le passé en fonction des valeurs actuellement dominantes est le propre des totalitarismes qui souhaitent, à leur façon, réécrire le passé pour justifier les politiques présentes comme l’ouverture des frontières à l’immigration de masse.

Ces excuses sont toujours à sens unique et jamais Trudeau n’exigera des excuses pour les barbaries commises par les Amérindiens envers les fermiers de Nouvelle-France et les missionnaires catholiques. De même, bien que son père ait jugé en d’autres temps qu’il s’agissait d’une véritable injustice, on peut douter qu’il offre ses excuses aux nationalistes canadiens comme Adrien Arcand ou aux pacifistes comme Camilien Houde qui croupirent durant des années pendant la Seconde Guerre mondiale dans des camps de concentration canadiens sans avoir jamais été jugés et condamnés.

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