5 décembre 2018

Frère Yassine ou quand dérision rime avec dissimulation

Par Henri Feng

Le 24 novembre dernier, lorsque les anarcho-libertaires sévissaient aux Champs-Élysées (criminalisant la manifestation des Gilets jaunes), le supposé humoriste Yassine Belattar s’était joint au cortège « contre les violences sexistes et sexuelles » dont la journaliste Rokhaya Diallo (proche des Indigènes de la République) était une des figures de proue : un tohu-bohu qui noie le poisson, dans une synthèse pourtant impossible entre féminisme et salafisme. Belattar aime provoquer, en dehors comme dans les médias classiques : défense d’Edwy Plenel contre Riss lorsque celui-ci dénonça l’islamo-gauchisme du premier (le 14 novembre 2017), tweets insultants contre un journaliste du Figaro (le 14 mars 2018), des coups d’éclat sur le plateau des « Terriens du dimanche » (le 30 septembre 2018), des vitupérations sur le plateau de LCI contre Manuel Valls, Gérard Collomb et la police (durant tout l’automne), puis le dernier fait d’armes en date étant un « sketch » souillant la mémoire des Poilus sur Radio Nova (comme le démontre Benjamin Puech dans le Figaro Vox du 16 novembre dernier) : cliquez ici.

Seulement, Belattar ne supporte aucun article dénonçant sa complaisance avec l’islamisme, et ce à l’image de celui de Martine Gozlan dans Marianne (le 15 décembre 2017). Celui qui fut, en 2015, le maître de cérémonie du gala du Collectif Contre l’Islamophobie en France se croit tout permis car un système le protège, voire l’appuie. Ses soutiens ne se cachent pas : de Pascale Clark (l’ex-journaliste de France Inter) au Président Macron (que Belattar qualifie volontiers de « frère »). Ce n’est pas un hasard si, grâce à ce dernier, l’animateur de radio siège au Conseil présidentiel des villes. Belattar ou la dérision qui rime avec la dissimulation. Car on peut tout se permettre quand plus rien n’est sérieux.

Un ordre, quel qu’il soit, produit nécessairement ses avatars pour pouvoir s’imposer durablement. La nouvelle France, celle qu’incarne la Macronie à présent, a vu le jour à la suite d’une succession d’évènements artistiques et culturels. Il fallait alors appliquer la méthode gramscienne : inoculer une nouvelle idéologie en changeant le cadre à la fois esthétique et historiographique. Une technique bien huilée finit par marcher. La France des années quatre-vingt-90 a été frappée par la vague multiculturaliste. De « La marche des beurs » de 1983 aux « Années Canal » (celles qui ont vu le succès de la chaîne nationale payante Canal Plus), une nouvelle génération d’intervenants politiques et artistiques a pu éclore, et ainsi constituer un paysage culturel inédit pour la France dite des « beaufs ». La jeunesse issue de l’immigration africaine devenait alors un modèle. La gauche coco, celle des communistes d’opportunité ainsi que de l’addiction à la cocaïne, avait bonne presse pour presser comme un citron la France du Jambon beurre. Il était désormais « interdit d’interdire » de haïr le Français. Le divertissement des uns, c’est d’abord le bannissement des autres.

Les acteurs de ce nouvel ordre pouvaient profiter de l’aubaine pour engranger un maximum d’audience à la télévision : les meilleurs d’entre eux étant Catherine Barma (la productrice de l’actuel Talk-Show « On n’est pas couché », à l’origine gogo danseuse et fille du réalisateur Claude Barma) et Thierry Ardisson (l’ancien publicitaire ayant toujours réussi, depuis la fin des années quatre-vingt, à créer des émissions tant sulfureuses que controversées comme, entre autres, « Les Bains Douches », « Lunettes noires pour nuits blanches », « Double jeu », « Tout le monde en parle » et actuellement « Les Terriens du samedi »/« Les Terriens du dimanche »). Le décor était donc bien planté : l’animateur d’idées Yassine Belattar était né. Ce dernier a été logiquement adoubé par une hégémonie culturelle dont les éléments constitutifs sont l’art de la fête et la haine de la terre. La France d’AJ + (Web TV, succursale de la chaîne qatarienne Al Jazeera) reste le seul horizon viable de cet ordre libéral-libertaire. Le problème n’est pas le personnage Belattar, mais ceux qui lui déroulent le tapis vert. Car le multiculturalisme est clairement le cheval de Troie du salafisme. Ainsi va l’ordre islamo-libertaire.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :