16 octobre 2018

Steve Bannon tisse sa toile en Europe

Par Euro Libertes

par Arnaud Guyot-Jeannin.

Écrivain, Arnaud Guyot-Jeannin animait l’émission de cinéma “Nos chers vivants” aux débuts de TV Libertés.

Écrivain, Arnaud Guyot-Jeannin animait l’émission de cinéma “Nos chers vivants” aux débuts de TV Libertés.

Après avoir relaté « la stratégie impérialiste de Steve Bannon » en Europe sur le site Boulevard Voltaire, il nous faut compléter notre article par de nouvelles informations. En effet, selon le site Médias-presse-infos, l’ancien conseiller de Donald Trump se donne les moyens d’imposer sa marque lors des prochaines élections européennes de mai 2019 en tissant de bonnes relations avec de nombreux mouvements politiques populistes et eurosceptiques.

Outre Marine Le Pen en France et Matteo Salvini en Italie qui ont refusé la proposition de Steve Bannon de s’agréger à son club, The Movement, le Britannique Nigel Farage, pro-Brexit et pro-américain, Alice Weidel, anti-migrants de l’AFD allemande, Giorgia Meloni, chef du parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), le Movimento Cinque Stelle (Cinq étoiles) et le Premier ministre hongrois Victor Orban ont paru convaincus.

Bannon peut affirmer sans détours : « L’échéance de mai est extrêmement importante. Il s’agira de la première confrontation à l’échelle d’un continent entre le populisme et le « parti de Davos ». Ce moment est capital pour l’Europe. « The Movement » a pour vocation d’offrir des conseils en matière de stratégie, de sondages, d’activation de réseaux et de récoltes de données aux partis d’extrême droite du Vieux Continent. »

C’est depuis Bruxelles que partent les opérations de séduction de Steve Bannon à l’endroit de l’extrême droite européenne. The Movement n’emploie pas moins de dix personnes pour mener à bien sa stratégie.

Son dirigeant européen, Mischaël Modrikamen annonce la couleur : « Nous commencerons en Europe, mais notre objectif est d’être un club mondial, du Canada à l’Asie ». Et d’entrevoir des alliances éventuelles avec Boris Johnson en Grande Bretagne, Horst Seehofer (leader de la CSU bavaroise) en Allemagne ou le chancelier Sébastien Kurz en Autriche.

Mischael Modrikamen.

Mischael Modrikamen.

Avocat, ex-président de la Synagogue libérale de Bruxelles, ex-président de la Fondation Weizmann en Belgique, Mischaël Modrikamen se veut représentatif de la communauté juive et a mené en 2001 des négociations sur les biens juifs spoliés pendant la IIe Guerre mondiale. Il en a résulté le versement par les banques, les assurances et l’État belge, une indemnité de 111 millions d’euros. En 2016, il a participé au Jérusalem Leaders Summit et a été reçu à la Knesset. Il a obtenu ainsi la signature de la « Déclaration de Jérusalem ».

C’est donc probablement depuis Jérusalem que Steve Bannon a lancé son opération visant à mondialiser, américaniser et sioniser les partis populistes et eurosceptiques. D’ailleurs, la charte de The Movement stipule qu’il faut prendre « la défense d’Israël, en tant qu’État souverain sur sa terre historique. »

Deux contradictions sautent immédiatement aux yeux : Bannon se veut nationaliste, mais se conduit en mondialiste. Un mondialiste américanocentré et israëlocentré ! De même, certains dirigeants nationaux-populistes européens sont prêts à s’engager aux côtés de l’américano-sioniste et mondialiste Bannon sous prétexte qu’il serait nationaliste. Il faut être bien crédule pour ne pas s’en étonner et ne pas dénoncer ces manœuvres néo-conservatrices. Ce n’est pas à un étranger, un Américain en l’occurrence, de s’occuper des affaires européennes. C’est aux Européens de s’occuper des intérêts de l’Europe !

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