7 octobre 2018

Quand la Pensée unique panique

Par Philippe Randa

Incontestablement, ça s’affole dans les médias mainstream… Le Monde s’alarme que « d’Éric Zemmour à Ludovine de La Rochère en passant par Eugénie Bastié, Charlotte d’Ornellas ou encore Patrick Buisson… la droite conservatrice sature le terrain médiatique en ce début d’automne ».

Manque dans cette liste noire un nom : Michel Onfray… qu’on aurait pourtant cru intouchable : n’avait-il pas fondé l’Université populaire de Caen en 2002 en réaction à l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle ? Ne maintient-il pas à longueur d’antenne – et jusqu’à présent en tout cas, ses apparitions télévisées et ses prises de paroles sont régulières – qu’il est un homme de gauche ? Oui, mais… une « figure de la gauche devenue au fil des années volontiers politiquement incorrect » (dixit Alexis Feetchak dans Le Figaro).

Michel Onfray.

Michel Onfray.

Depuis 2010, quand il dynamita « l’affabulation freudienne » dans son livre Le crépuscule d’une idole (Grasset), il n’a en effet cessé de s’insurger contre « tous ceux qui mettent en péril la liberté de conscience, de pensée et d’expression ».

Ça fait du monde, en effet… et pas du beau monde !

Ainsi, France culture vient de décider de ne plus retransmettre, chaque été, ses cours donnés de l’Université populaire de Caen. Manque d’audience ? Que non, puisqu’à le croire, « près d’un million de podcasts étaient téléchargés »…

Évidemment, la chaîne publique dément toute pression politique et affirme même vouloir davantage de pluralisme… contre les gêneurs de la pensée unique, à l’évidence !

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