3 juin 2019

Liberticide université

Par Rémi Tremblay

En 2014, le professeur Ricardo Duchesne, professeur d’histoire de l’Université du Nouveau Brunswick, fondait le blog Council of Euro-Canadians dont le but était de donner le point de vue des Canadiens d’origine européenne au sein de la grande mosaïque multiculturelle canadienne. Alors que tous les groupes ethniques et raciaux ont leur voix officielle, n’était-il pas légitime que le groupe fondateur puisse également exprimer sa propre perspective sur l’actualité et l’avenir de la nation ?

Mais, au pays des doubles standards, le fait de donner une voix aux Euro-Canadiens était relativement controversé. Les organisations noires, asiatiques, autochtones et autres pullulent, accumulant souvent de coquettes subventions pour diffuser leur message, mais les Euro-Canadiens n’ont simplement pas le droit d’exister en tant que groupe. S’il est naturel de penser que les noirs ont des intérêts bien à eux, il est raciste de penser appliquer cette logique à tous les groupes.

Le professeur Duchesne fit donc face à une série de dénonciations de gens qui croient au concept de race, mais uniquement à sens unique. La race a beau avoir fait un retour en force dans l’actualité canadienne avec les revendications des « groupes racisés », les « scandales » Kanata et Slav et « l’appropriation culturelle », il reste qu’il y a des angles tabous qu’il vaut mieux ne pas aborder. On peut ainsi encenser certaines races et dénoncer la race blanche, mais lorsqu’on est blanc, il est impossible de sous-entendre que cette race existe, si ce n’est pour en dire du mal.

Le blog Council of Euro-Canadians fut créé il y a cinq ans ; on pourrait croire que depuis le débat s’est apaisé et que la poussière est retombée. Mais non, au contraire. La campagne de diffamation visant le professeur Duchesne va en crescendo et plus son lectorat croît, plus les appels à son renvoi augmentent.

Dans les derniers jours, le Huff Post et la chaîne gouvernementale CBC ont relayé les appels pour que l’Université du Nouveau-Brunswick se débarrasse de cet homme qui a le culot d’appliquer le concept de multiculturalisme à tous les groupes ethniques vivant au Canada et pas seulement aux minorités.

On demande son renvoi, car il propagerait la « haine ». On se garde bien de citer ne serait-ce qu’une phrase provenant de ses nombreux écrits qui se rapprocherait d’une incitation à la haine ou à la violence, ce qui relèverait du domaine de la justice. Il s’agit d’une parade ; on ne souhaite pas son renvoi parce qu’il serait un personnage haineux, mais bien parce qu’il ne cadre pas avec la pensée dominante promue dans les « institutions d’enseignement supérieur ».

Depuis les années 60, la gauche est parvenue à dominer le monde académique canadien, habituellement grâce à l’embauche de professeurs conformistes, et on s’est habitué à ce confort et cette absence de remise en question.

L’inexistence de débats de fond dans le monde académique ces dernières décennies leur a laissé croire à une hégémonie complète. Le fait qu’aujourd’hui un professeur, un seul, puisse exprimer un point de vue discordant est à leurs yeux inconcevable, inadmissible.

Depuis quelques années, une poignée de voix dissidentes se sont fait entendre dans les universités canadiennes, mais ont dû s’en repentir. On peut penser à Normand Baillargeon, Jordan Peterson et Tony Hall. Si ces professeurs n’ont aucune affinité idéologique entre eux, ils subirent tous de graves répressions dans les universités pour avoir osé aller contre la doxa.

La méthode douce ne semble plus fonctionner pour s’assurer que tous les chercheurs universitaires aillent dans le même sens, désormais on a recours à la coercition.

De « l’homo americanus », privé de ses libertés par la rectitude politique « soft » comme Tom Sunic l’a théorisé, les universités sont en train d’appliquer le modèle de « l’homo sovieticus » avec une répression ouverte des idées dissidentes. Et ce sont eux qui forment les « citoyens de demain. »

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