1 octobre 2018

Drôle de démocratie étudiante

Par Rémi Tremblay

Comme je le mentionnais récemment dans le quotidien Présent, l’Ontario de Doug Ford se dotera d’un plan pour assurer la liberté d’expression sur les campus universitaires. Les universités étant censées être des lieux de recherche et de débat, impossible de mener à bien une telle mission sans une liberté d’expression totale.

Depuis des années le climat académique s’est gangrené au Canada, la gauche sociétale ayant le monopole dans les facultés et l’extrême gauche antifasciste s’assurant que personne ne puisse exprimer des points de vue n’étant pas considérés comme orthodoxes.

Mais, le Québec, province voisine de l’Ontario, ne semble pas encore réaliser l’importance de la liberté d’expression dans le monde académique et ne semble pas voir la menace réelle qui pèse contre ce droit primordial.

Pourtant, la situation n’est pas moins grave au Québec qu’en Ontario. Lesantifas ont par le passé fait annuler des conférences données par des penseurs n’étant pas assez près de l’idéologie dominante, et les professeurs qui sortent du lot se voient ostracisés, comme le fut l’anarchiste Normand Baillargeon qui pourtant enseignait à la très à gauche UQAM. Sa défense de la liberté d’expression et ses opinions non conformistes en éducation avaient fait de lui un paria.

Alors, pendant que l’Ontario planche sur un plan pour défendre la liberté de penser sur le campus, rien n’est fait au Québec, et si l’on se fie à une récente demande émanant d’une association étudiante de l’Université McGill, les choses pourraient empirer dans la Belle Province.

La Student’s Society of McGill University (SSMU) souhaite l’adoption d’une motion visant à interdire aux élus, employés et bénévoles des associations étudiantes d’être affiliés d’une façon quelconque à un groupe « d’extrême droite ». Pour l’association étudiante de l’université anglophone, « l’étiquette d’extrême droite peut s’appliquer à tout, de la monarchie absolue au nazisme ». C’est l’exécutif de la SSMU qui dressera une liste des groupes interdits.

Ainsi, si la motion est acceptée, quiconque est lié, sur les réseaux sociaux ou autre, à un groupe « d’extrême droite », et on comprend bien qu’un organisme s’opposant à l’immigration de masse, même s’il est de nature libérale, tombera dans cette catégorie, ne pourra occuper de poste rémunéré ou non au sein d’une association étudiante, même s’il est dûment élu par les étudiants.

Voilà une drôle de vision de la démocratie. On peut participer à l’exercice démocratique tant et aussi longtemps qu’on professe uniquement des idées approuvées par le système. Le parti unique n’a pas été proposé, mais les limites du débat sont dressées. Toutes les idées seront possibles d’être débattues, si elles sont préalablement approuvées, ce qui donnera l’impression de respecter les principes démocratiques dont se gargarise la SSMU. La démocratie est réservée aux bien-pensants, les autres devront s’abstenir.

Pour justifier cette motion antidémocratique et liberticide, le vice-président externe Connor Spencer invoque la présence sur le campus à l’automne 2017 d’affiches de « Generation Identity ». Évidemment, ce groupe affilié à Génération identitaire n’est ni monarchiste, ni nazi, mais représente pour Spencer une organisation « suprémaciste blanche ». D’où son désir de lancer une épuration et de bannir les mal-pensants.

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