8 octobre 2018

Hitler et l’écologie

Par Philippe Joutier

Notre Dame des Landes, le véganisme, le saccage des laboratoires de l’INRA, celui des boucheries, du moins celles qui ne sont pas musulmanes, cette attitude autoritaire, arbitraire, et violente des nervis de l’écologie n’a rien d’étonnante si l’on remonte à ses racines.

Un aspect du national-socialisme rarement évoqué… et pour cause !

Un aspect du national-socialisme rarement évoqué… et pour cause !

Leur maître à penser est un Finlandais, Pentti Linkola. Selon lui, il faut liquider l’industrialisation, liquider la démocratie, liquider les handicapés, liquider les populations, favoriser l’eugénisme, tout ça pour sauver la planète.

Pentti Linkola reprend les idées de Wilhelm Heinrich Riehl. Dénonçant à la fois l’industrialisation, les villes et surtout les juifs comme les grands satans de la nature, ce romantique naturaliste du XIXe siècle allait trouver chez Adolf Hitler une oreille intéressée. Car les idéologies d’extrême droite et particulièrement le nazisme mythifient la nature et l’animal.

« Im neuen Reich darf es keine Tierquälerei mehr geben » (Dans le nouveau Reich, il ne devra plus y avoir de place pour la cruauté envers les bêtes). Ce propos très connu est d’Adolf Hitler. Cette exigence va aboutir à la loi du 24 novembre 1933 sur la protection des animaux, en juillet 1934 d’une loi réglementant la chasse, en juillet 1935 d’une autre sur le respect de l’environnement et la protection de la nature, fondement de l’écologie moderne.

En 1937, puis 1938, ce sont les conditions de transport des animaux qui sont réglementés. Pour Giese et Kahler, les deux conseillers du ministère de l’Intérieur chargés de traduire en lois et règlements la volonté du Führer, sa mise en œuvre ne fut possible que grâce à l’arrivée au Pouvoir du gouvernement national-socialiste.

Ils l’expliquent dans l’ouvrage qu’ils publient en 1939 sous le titre : Le droit allemand de la protection des animaux.

Corrélativement, le végétarisme est encouragé, Hitler, Goebbels, Hess, et Himmler s’en réclament. Himmler notamment, est scandalisé par la chasse : « Tirer par surprise sur les pauvres bêtes innocentes et sans défense qui broutent paisiblement à l’orée de la forêt est de l’assassinat pur et simple… Chaque bête a le droit de vivre. Ce respect de l’animal se retrouve chez tous les peuples indo-germaniques ».

Donc moins chez les autres, forcément ! La vivisection est bannie car l’expérimentation animale est considérée comme une approche scientifique inutile, fallacieuse et typiquement juive. Perversion cosmopolite, elle vise à exploiter la Nature plutôt qu’à la respecter.

Ce frein à l’expérimentation complique la recherche d’autant plus qu’en 1933, l’Allemagne et l’Autriche ont obtenu depuis sa fondation en 1901, autant de Prix Nobel de médecine que la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis réunis.

Sous la République de Weimar, la médecine scientifique allemande est la plus prestigieuse du monde. L’Allemagne est paradoxalement le premier pays, en 1931, à édicter des directives d’éthique médicale concernant les manipulations sur l’homme. Mais avec le national-socialisme, ce respect de l’animal replacé au centre d’une nature mythifiée va d’abord contraindre l’expérimentation à utiliser exclusivement les juifs et les tziganes des camps.

Car si le chat ou le chien qui viennent peupler la vie domestique appartiennent à une même communauté de culture, ce n’est pas le cas de tous ceux qui lui sont extérieurs, accusés de la pervertir. Mais les victimes sont dans un tel état de faiblesse que les résultats ne sont pas fiables.

Nachtsheim qui étudiait l’épilépsie en leur injectant du cardiazol doit finalement les refaire sur des lapins. Cette interdiction de la vivisection sera donc levée, mais étroitement réglementée.

Les nazis comme les écologistes se rejoignent ainsi dans une même représentation romantique de cette nature aux prises avec l’aliénation de la civilisation.

Récusant toute prétention humaine à vouloir exploiter la nature et l’animal, l’écologie profonde, toute à sa recherche du Paradis perdu est profondément réactionnaire.

Pour le biologiste Walther Schoenichen, l’un des principaux théoriciens nazis de la protection de l’environnement, les législations de 1933-1935 constituent l’aboutissement de l’idée populaire-romantique.

L’Histoire explique ainsi pourquoi aujourd’hui l’écologie, atavisme du national-socialisme, engendre ces donneurs de leçons moralisantes qui se pensent meilleurs que les autres et prétendent nous imposer leurs normes par la force.

Pour s’en justifier, leur trouvaille a été d’aller récupérer le vieux concept de désobéissance civile. Il a été imaginé par un Américain, Henry David Thoreau dans un contexte qui n’a rien à voir puisqu’il s’agissait alors de la guerre du Viet Nam. Depuis, il fait florès chez les écolos qui s’en réclament pour s’afficher comme les seuls qui savent, et pour l’ineffable José Bové, qui osait affirmer sans rire, en mars 2015 : « En France, on est en panne par rapport à la démocratie. »

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