17 juillet 2018

En Europe, Donald Trump met les pieds dans le plat

Par Euro Libertes

par Olivier Bault.

S’adressant aux journalistes à l’issue de la deuxième journée de réunion avec les dirigeants des pays de l’OTAN jeudi, le président américain Donald Trump a affirmé avoir prévenu les leaders politiques européens contre l’immigration : « Je leur ai dit aujourd’hui, à l’Union européenne, qu’ils feraient mieux de faire attention parce que l’immigration est en train de conquérir l’Europe, et ils feraient mieux de faire très, très attention. C’est ce que je leur ai dit haut et clair. »

Il a ensuite expliqué avoir gagné lui-même les élections en partie sur le thème de l’immigration, puis il a cité le nouveau gouvernement italien formé par des partis qui ont gagné les élections parce qu’ils veulent des politiques fermes contre l’immigration. L’immigration de masse, a rappelé Trump, pousse les peuples à élire des dirigeants qui promettent de reprendre la maîtrise des frontières. Trump a encore rappelé que les Britanniques avaient voté pour le Brexit à cause de l’immigration.

À propos du Brexit, le président américain est revenu sur une remarque qu’il avait faite juste avant son départ pour l’Europe, comme quoi il se rendait dans plusieurs points chauds, c’est-à-dire au sommet de l’OTAN, puis au Royaume-Uni (pour une visite d’Etat juste après le sommet de Bruxelles) et enfin à Helsinki pour une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine le 16 juillet.

De tous ces « points chauds », Trump avait dit que la rencontre avec le président russe pourrait être la plus facile. Parlant de « troubles » au Royaume-Uni après la démission de plusieurs ministres et les déchirures sur la question du Brexit, Donald Trump a encore assené une vérité dérangeante à propos de l’approche du Brexit par le gouvernement de Theresa May : « Cela semble prendre une tournure un peu différente [de ce qui était prévu]. Je ne sais pas si c’est ce pour quoi [les Britanniques] ont voté. »

Arrivé à Londres jeudi, il a également prévenu que si le Royaume-Uni restait soumis aux règles de l’UE comme le prévoit le plan de

il n’y aurait pas d’accord commercial avec les Etats-Unis, ceux-ci préférant alors négocier avec Bruxelles.

Avant de quitter Bruxelles, le président américain se félicitait en revanche d’avoir obtenu des alliés européens des Etats-Unis qu’ils dépensent plus pour leur défense. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont nié avoir pris des engagements nouveaux par rapport à ceux pris en 2014 et selon lesquels tous les pays membres de l’OTAN devraient atteindre d’ici à 2024 un niveau de dépenses de défense équivalant à 2 % de leur PIB. Les deux versions (celle du président américain et celle des autres) ne sont pas forcément contradictoires, car avant le sommet de l’OTAN de mercredi et jeudi, plusieurs pays étaient plutôt mal partis pour respecter cet engagement, en particulier l’Allemagne qui ne consacre à sa défense plus que 1,22 % de son PIB.

Plusieurs pays (dont l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie) avaient en 2017 un niveau de dépenses encore compris entre 0,9 et 1,2 % du PIB.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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