Qalubna MaâKum est une brigade de volontaires (amĂ©ricains, françaisâŠ) situĂ©e en Irak, au Kurdistan plus prĂ©cisĂ©ment, et qui combat les islamistes de Daesh et dâAl Nosra. Guillaume est arrivĂ© trĂšs rĂ©cemment au sein de cette brigade. Ce jeune français nâest pas un inconnu pour nos lecteurs : nous lâavions interrogĂ© sur un autre front , dans le Donbass cette fois-ci, il y a quelques mois, alors quâil sâĂ©tait engagĂ© avec les sĂ©paratistes.
AprĂšs avoir quittĂ© lâEst de lâEurope et aprĂšs avoir fait une pause, le temps notamment dâĂ©crire le rĂ©cit de ses aventures qui devraient paraitre dans lâannĂ©e 2016, le voilĂ reparti en guerre, cette fois-ci contre les islamistes, aux cĂŽtĂ©s des Kurdes. Nous lâavons interrogĂ© sur ses motivations et sur la situation sur place.
AprÚs le Donbass, vous voici désormais en Irak. Pour quelles raisons ?
Guillaume : Je voulais combattre les wahhabites et les takfiris. Quand jâai commencĂ© Ă y penser sĂ©rieusement, en 2012, câĂ©tait  le Front Al-Nusra en Syrie. Daesh (nommĂ© ISIL Ă cette Ă©poque) a commencĂ© son ascension en Irak, et mĂȘme si câest en Syrie que ce groupe est devenu cĂ©lĂšbre, câest en Irak que demeure son assise rĂ©elle et son origine.
En 2014, jâĂ©tais au Donbass, jây ai acquis des compĂ©tences et une expĂ©rience que je nâavais pas envie dâoublier, mais plutĂŽt dâutiliser Ă bon escient. La guerre sâest quasiment terminĂ©e au Donbass, du moins au niveau du fantassin, ce que je suis.
On ne nous y laissait plus « travailler » ni aider sans nous mettre des bĂątons dans les roues (ce que jâexplique assez longuement dans mon livre Ă paraĂźtre, sur cette petite aventure).
Le travail, le terrain, la camaraderie me manquaient pourtant, je ne pouvais pas me rĂ©soudre Ă me « poser » tout de suite, donc jâai trouvĂ© une autre zone de travail. De plus, jâai toujours eu envie dâaller en Irak, un trĂšs beau pays qui hĂ©rite  dâune longue histoire.
Lire la suite de l’entretien sur Lengadoc Info.
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