20 mars 2020

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Selon l’annonce faite par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, la France, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande et l’Allemagne se disent prêts à accueillir des réfugiés mineurs isolés en provenance de Grèce.

Europe.

Europe.

Allemagne. La phrase « la crise migratoire de 2015 ne doit pas se répéter » est devenue un mantra de la politique allemande, répété à longueur de meetings ou d’interview. Au sein même de la CDU, certains critiquent vertement l’initiative prise par l’Allemagne : « Il ne faut prendre aucun de ces réfugiés. Le traumatisme de 2015 n’a pas été encore digéré par la population ».

Une majorité d’Allemands, 57 % selon un sondage Welt-ARD, ne soutient l’accueil des réfugiés que si les autres pays européens en font autant. Un système de répartition pour lequel la chancelière milite depuis cinq ans.

Angleterre. Le gouvernement refuse de rendre publiques les recherches officielles sur les caractéristiques des gangs de trafiquants et violeurs d’enfants. À en croire The Independant, en seulement un an les autorités locales ont identifié près de 19 000 enfants présumés victimes d’exploitation sexuelle.

Le premier budget Johnson est généreux et veut porter les investissements publics à leur plus haut depuis 1995. Un plan à 12 milliards de livres a par ailleurs été annoncé pour lutter contre le coronavirus, dont 5 milliards iront au système de santé britannique.

Terminé pour Harry et Meghan les inaugurations de statues, les coupures de rubans, les serrements de mains par centaines et les sourires figés. Le couple, qui reste royal mais n’utilisera plus son titre, s’est envolé vers le Canada pour y vivre la vie la plus normale possible. Mais la porte royale leur « reste ouverte » a fait savoir la Reine.

Espagne. Empêtré dans une histoire d’argent avec l’une de ses ex-maîtresses, Corinna zu Sayn-Wittgendtein, la biographe Pilar Eyre, prêterait à Juan Carlos jusqu’à 1 500 maîtresses, ce qui reléguerait ses aïeux Henri IV et Louis XIV au rang de bricoleurs de la gaudriole.

Le Premier ministre, Pedro Sanchez, a pris des mesures pour lutter contre le coronavirus : huis clos pour les événements sportifs, pas de vol vers l’Italie, appel au télétravail. Mais l’aide aux entreprises se fait encore attendre.

Grèce. Sur l’île grecque de Lesbos, des migrants du camp de Moria interrogés par InfoMigrants font état de leurs craintes après de violentes manifestations contre la construction d’un nouveau camp de migrants. Certains ont peur que la population locale ne s’en prenne à eux et préfèrent rester confinés dans le camp.

Hongrie. La Hongrie a interdit toute entrée en provenance d’Italie, un cas sans précédent dans l’Union européenne, ainsi que les réunions de plus de cent personnes dans le pays. L’Ukraine a fermé écoles et universités.

Italie. Des mesures drastiques ont été prises par le gouvernement. Pour 60 millions de personnes, il est recommandé de rester chez soi, et de ne sortir que pour des « raisons de travail, de santé ou de nécessité ». Avec un couvre-feu imposé à tous les bars et restaurants à 18 heures.

Il a été précisé une restriction : toute réunion ou fête dans un lieu public ou ouvert au public est interdite. Les déplacements vers les autres communes sont interdits… sauf si l’on a sur soi un « autocertificat » qui garantit que l’on se déplace pour des « besoins professionnels avérés ».

Russie. De manière totalement inattendue et avec une célérité inhabituelle, le Parlement russe a voté un amendement constitutionnel qui permettra à l’actuel président Vladimir Poutine de briguer un nouveau mandat après 2024.

Guerre du pétrole. Si l’économie russe reste très dépendante des hydrocarbures (40 % du budget en 2019, 57 % des exportations), elle est l’une des mieux armées, parmi les pays producteurs, face à la crise qui s’annonce.

Le budget de la Russie est élaboré de manière à n’être déficitaire qu’avec un prix inférieur à 42,40 dollars le baril de brut, soit deux fois moins que pour le budget saoudien. La Russie dispose de 570 Mds$ de réserves accumulées ces dernières années. De quoi voir venir.

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