24 juin 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. En trois décennies, Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie sont passées de 111 millions à 103 millions d’habitants, soit une baisse de 7 % de leur population, et leurs jeunesses respectives ont fondu. C’est ce que révèle une étude de la revue Population & Société de l’Ined. Émigration et baisse de la natalité sont les deux facteurs majeurs de cette baisse.

Le groupe « Europe des nations et des libertés » où siégeaient dans la précédente législature les partis de Marine Le Pen et de Matteo Salvini s’offre un lifting. Les 73 eurodéputés sont désormais réunis sous la bannière « Identité et Démocratie ». Le groupe comptera 73 membres issus de 9 pays, sans toutefois donner de détails sur les délégations nationales qui le composeront au sein du Parlement européen, dont la session constitutive est prévue le 2 juillet.

Angleterre. Si d’aventure c’est Boris Johnson qui succède à Theresa May comme Premier ministre, celui-ci a d’ores et déjà prévenu qu’il refusera de payer la facture du Brexit tant que l’Union européenne ne proposera pas de meilleures conditions de divorce.

La « facture du Brexit » correspond à la part des engagements financiers pris par le Royaume-Uni conjointement avec les autres États membres de l’UE que Theresa May a accepté en décembre de verser dans le cadre du budget pluriannuel en cours (2014-2020), soit de 39 à 44 milliards d’euros.

Les dix candidats conservateurs à la succession de Theresa May ne sont d’accord que sur un point : éviter des élections et le risque – probable – d’une victoire des travaillistes. Sur le Brexit en revanche, tous rivalisent en démagogie et loufoquerie.

Espagne. Le socialiste Pedro Sanchez, chef du gouvernement sortant, a été chargé par le roi d’Espagne de former un nouveau cabinet après sa victoire aux élections, mais il devra encore négocier avec une multitude de partis pour être reconduit.

Mardi 11 juin, Juan Trinidad, député madrilène de Ciudadanos (Cs), a été élu président du Parlement régional de la Communauté de Madrid, par 68 votes pour et 64 contre, grâce aux votes des élus du Parti populaire (PP, droite) et à ceux, indispensables, de Vox. Moyennant quoi, Vox a obtenu un siège au bureau du Parlement madrilène.

Les trois partis de droite ont ainsi matérialisé l’entente qui devrait permettre au PP, grâce à une coalition, de rester au Pouvoir dans la région de Madrid, fief conservateur et laboratoire néolibéral qu’il gouverne depuis vingt-quatre ans.

Hongrie. Après avoir hésité, Viktor Orban et son parti le Fidesz ont décidé de rester dans le PPE (Parti populaire européen) qui a confié à Laszlo Trocsanyl, jusqu’alors ministre de la Justice, de siéger à Strasbourg et de briguer un poste de commissaire. « Le Fidesz est en quête de respectabilité. C’est ce que peut lui offrir le premier parti européen. Pas Salvini », analyse une source européenne.

Pologne. Le président polonais Andrzej Duda a mis tout en œuvre pour conforter son statut de bon élève européen de l’administration de Donald Trump, à l’occasion de sa deuxième visite à Washington en moins d’un an.

Son pays s’est en effet engagé à acheter plus de gaz liquéfié américain, et une commande d’une trentaine d’avions de combat F-35 a été saluée par deux survols spectaculaires de la résidence présidentielle par un de ces appareils. En retour, un millier de soldats américains seront déployés dans le pays dans le cadre d’une rotation et non celui d’une présence permanente. Décidément, la peur des Russes ne quitte pas les Polonais au mépris des intérêts européens.

République tchèque. La Commission européenne réclamerait au Premier ministre tchèque Andrej Babis le remboursement de 17,4 millions d’euros de subventions européennes issues des fonds structurels reçues depuis février 2017 par sa holding agroalimentaire Agrofert, y voyant un conflit d’intérêts entre les activités économiques et politiques d’Andrej Babis.

Russie. Le président russe Vladimir Poutine a menacé de laisser expirer en 2021 le traité de contrôle des armements nucléaires stratégiques START avec les États-Unis, si ces derniers ne manifestent pas leur volonté de le prolonger. Si le traité expire sans l’adoption d’une nouvelle version, « il n’y aura plus aucun instrument limitant la course aux armements, avec par exemple l’envoi d’armes dans l’espace », a poursuivi le président russe.

Selon Vladimir Poutine les relations russo-américaines ne cessent d’empirer : « Elles se dégradent, empirent de plus en plus. Ces dernières années, l’administration actuelle a déjà pris, à mon avis, plusieurs dizaines de décisions liées à des sanctions à l’égard de la Russie. »

Ukraine. Le nouveau président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en visite à Bruxelles a confirmé sa volonté d’adhérer à l’Union européenne et à l’Otan dans les meilleurs délais. Comme annoncé durant sa campagne, il soumettra ces décisions à référendum.

Des décisions qui restent difficiles dans un pays au bord de la récession et déjà sous perfusion économique, l’aspect militaire de ces éventuelles adhésions constituant par ailleurs une menace stratégique pour Moscou.

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