On ne compte plus les frasques de Monsieur Alexandre Benalla. La derniĂšre en date : lâancien marshal (trĂšs) particulier du PrĂ©sident Macron nâavait finalement pas rendu ses passeports diplomatiques (information du Monde et de Mediapart), les mĂȘmes qui Ă©taient restĂ©s dans son bureau de lâĂlysĂ©e aprĂšs son limogeage. Câest ce que lâex-chargĂ© de mission avait mentionnĂ© sous serment devant la commission dâenquĂȘte sĂ©natoriale organisĂ©e Ă sa gloire (le 19 septembre dernier). Benalla devrait encourir 5 ans de prison et 75 000 euros dâamende. Mais, comme dans un lycĂ©e dâĂ©ducation prioritaire, les avertissements Ă son endroit restent toujours sans frais. ItinĂ©raire dâun enfant gĂątĂ© (cliquez ici).
En marge des manifestations du 1er mai, Alexandre Benalla avait Ă©tĂ© reconnu en prĂ©sence de gendarmes mobiles tentant de rĂ©tablir lâordre public sur la place de la Contrescarpe (dans le Ve arrondissement de Paris). Ce dernier, muni dâun casque Ă visiĂšre, dâun badge officiel de la police et dâun insigne « Groupe de SĂ©curitĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique », avait Ă©tĂ© pris en flagrant dĂ©lit de ratonnade visant deux manifestants (avec le soutien dâun agent de sĂ©curitĂ© privĂ©e rĂ©pondant au nom de Vincent Crase, agent rĂ©munĂ©rĂ© par La RĂ©publique En Marche), et ce grĂące Ă une vidĂ©o authentifiĂ©e par le Monde du 18 juillet.
Depuis, les rĂ©vĂ©lations sur Benalla se multiplient et provoquent soit lâhilaritĂ© soit le dĂ©goĂ»t : confiscation de la Coupe du monde de Football durant trois jours (information du Figaro du 7 septembre), une photographie dans laquelle il pose avec un pistolet pointĂ© sur la tempe dâune serveuse (information de Mediapart du 25 septembre), et rencontre Ă Londres avec lâhomme dâaffaires Alexandre Djouhri (dâaprĂšs Le Monde entre autres). Comment oublier quâ« il nâest pas un goĂ»t, un tic, un acte humain qui ne soit rĂ©vĂ©lateur » (Sartre) ? Le jeune touche-Ă -tout nâa peur de rien, que ce soit au 20 heures de TF1 (le 27 juillet) comme Ă son audition devant les sĂ©nateurs.
Benalla fait preuve dâun aplomb que les Ă©ditocrates subventionnĂ©s ne manquent pas de saluer. Des conseillers en communication ont Ă©tĂ© manifestement dĂ©pĂȘchĂ©s pour le protĂ©ger : Mimi Marchand (magnat de la presse people, ex-Ă©pouse consĂ©cutivement de deux gangsters), Charles Villeneuve (journaliste et ancien directeur du service des sports de TF1) et Jean-Pierre Elkabbach (journaliste et ancien prĂ©sident de Public SĂ©nat).
Benalla bĂ©nĂ©ficie ainsi dâune garde rapprochĂ©e extrĂȘmement professionnelle, et dans le mĂȘme temps proche de Nicolas Sarkozy (lâancien prĂ©sident de la RĂ©publique, qui est liĂ© Ă Djouhri, tient visiblement Ă protĂ©ger la Macronie).
Faut-il croire que lâex-Ă©paule du PrĂ©sident sorte tout droit de la cuisse de Jupiter (en qui le PrĂ©sident aime tant sâidentifier) ? Lâancien chauffeur incontrĂŽlable de Bercy peut-il ĂȘtre rĂ©ellement un gĂ©nie des manĆuvres ?
« Je mâen suis sĂ©parĂ© au bout dâune semaine aprĂšs une faute professionnelle dâune premiĂšre gravité : il avait provoquĂ© un accident de voiture en ma prĂ©sence et voulait prendre la fuite », avait dĂ©clarĂ©, dans le Huffington Post du 19 juillet, Arnaud Montebourg qui Ă©tait ministre de lâĂ©conomie au moment des faits.
RĂ©cemment, les passeports diplomatiques ont permis Ă Benalla dâeffectuer plusieurs dĂ©placements en Afrique pour le compte de la Turquie et du Qatar. Au final, qui manipule qui ? Et quid de son coffre-fort que la police ne sâempresse pas de retrouver ?⊠La simulation est un art, la dissimulation un chef-dâĆuvre.
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