25 juillet 2017

Migrants : Séméac n’en veut pas !

Par Euro Libertes

Dans la banlieue de Tarbes, à Séméac, des habitants se mobilisent contre l’arrivée prochaine de plusieurs dizaines de migrants en lieu et place d’un hôtel Formule 1. Lundi matin, ils ont érigé un mur pour bloquer l’entrée du bâtiment.

Contre le changement de visage de leur quartier des riverains montent au créneau. A Séméac, près de Tarbes (65), des habitants se mobilisent contre la transformation de l’hôtel Formule 1 en centre d’accueil pour migrants.

Les riverains de ce quartier résidentiel ont érigé un mur de 1,80 mètre de haut sur 18 mètres de long bloquant ainsi l’accès à l’hôtel.

Le responsable du Collectif Séméac, Laurent Teixeira n’est pas contre l’accueil des migrants. « Nous ne sommes pas contre l’accueil. Il faut faire quelque chose pour ces personnes en difficulté. Mais il faut prendre également en compte les citoyens » demande-t-il au micro de l’AFP.

Les opposants à ce projet qui est soutenu par Adoma (construction de structures d’hébergement et d’accueil) ne souhaitent pas que l’immigration change le visage de ce quartier pavillonnaire où est situé l’hôtel. Laurent Teixeira met en avant le fait qu’avant de loger des migrants dans une petite ville il faut en priorité améliorer les conditions de vie des habitants de Séméac. « Rien n’est prévu pour la vie au quotidien des migrants et des habitants de la commune et les structures municipales, comme les cantines et écoles, sont sous-dimensionnées ».

En 2016, des militants de Génération Identitaire avaient déjà construit symboliquement un mur devant un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Montpellier. Une action qui avait beaucoup fait parler d’elle dans la région et qui avait trouvé écho dans l’Isère où des membres de ce même mouvement avaient occupé le toit d’un hôtel de la même enseigne, obligeant le maire de la commune à repousser l’arrivée des clandestins. Mais cette fois-ci, dans la banlieue de Tarbes, aucun mouvement politique n’est impliqué dans cette action,  qui est l’œuvre que de citoyens.

Source : Infos Toulouse.

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Philippe Randa,
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