28 février 2017

Mondialisation 2.0 (première partie)

Par Euro Libertes

par Emmanuel Leroy.

Emmanuel Leroy.

Emmanuel Leroy.

 

Avant de répondre à cette question, faisons l’état des lieux de l’agenda de la mondialisation et tentons d’y voir plus clair dans le maelström planétaire qui a été déclenché depuis le vote du Brexit et l’élection de Donald Trump.

En guise de préambule et d’avertissement, je préviens tout de suite le lecteur qu’il s’agit d’un article profondément anticonformiste susceptible de modifier un état de conscience habitué à ingérer quotidiennement sa dose de désinformation massive des médias de grand chemin selon l’excellente formule utilisée par Slobodan Despot et son très décapant site de réinformation.

Pour bien comprendre ce qui se passe et ne pas se laisser abuser par les tireurs de ficelle, il convient d’avoir une vision de la longue histoire et de ne pas oublier l’essentiel : la mondialisation est la volonté de domination de l’ensemble de l’humanité par une toute petite oligarchie de quelques milliers de personnes ayant adhéré à l’idéologie anglo-saxonne. Cette idéologie est en place depuis des siècles et a pris naissance dans l’Angleterre Elisabéthaine à la fin du XVIe siècle. D’une certaine manière, on peut dire que l’oligarchie anglo-saxonne se veut l’héritière de l’empire de Rome, et comme elle, souhaite l’asservissement du monde. La différence essentielle entre ces deux impérialismes réside dans le fait que Rome affichait clairement sa volonté de domination sur les autres peuples alors que les Anglo-saxons tentent d’avancer masqués sous la bannière du libéralisme et des droits de l’homme, et ma foi, y réussissent assez bien si l’on en juge par le nombre de gens totalement inconscients de la réalité de cette vision du monde conquérante.

Cela posé, et en prenant les deux derniers présidents de la République française (Nicolas Sarkozy et François Hollande), les deux derniers présidents de la BCE (Jean-Claude Trichet et Mario Draghi), les deux derniers directeurs français du FMI (Christine Lagarde et Dominique Strauss-Kahn) ou les deux derniers présidents de la Commission européenne (José Barroso et Jean-Claude Juncker), aucune de ces personnalités n’est anglo-saxonne et pourtant toutes ont joué ou jouent encore la carte de la mondialisation, c’est-à-dire la disparition progressive des frontières et des nations, pour parvenir au but de contrôle intégral de l’humanité par cette élite autoproclamée.

Comment un Français, un Italien, un Portugais ou un Luxembourgeois deviennent-ils « anglo-saxons » ? Tout simplement comme un Ibère ou un Numide devenait « Romain » après avoir fait allégeance aux valeurs que promouvait la Ville éternelle. Il n’est donc pas nécessaire d’être né à Londres ou à Baltimore pour être adoubé par ceux qui se considèrent comme les maîtres du monde. En revanche, il est préférable, mais non obligatoire, d’être passé par les grandes écoles et les universités ad hoc… pour être vraiment reconnu par les donneurs d’ordres.

Comme le savent parfaitement tous ceux qui aspirent à la domination, et comme on l’enseigne aussi dans toutes les bonnes écoles de renseignement, il n’existe que trois moteurs principaux pour manipuler un homme : l’idéologie, le sexe et l’argent.

Pour l’idéologie, c’est assez simple à comprendre, il suffit de repérer parmi les jeunes gens brillants, ceux qui adhèrent sans réserve à la pensée dominante, puis de les orienter vers les bonnes écoles françaises (Sciences-po, HEC, ENA,…) , puis anglo-saxonnes (London School of economics, Oxford, Harvard, Stanford ou encore Yale…) et après un éventuel petit stage complémentaire à la French American Foundation, on obtient de parfaits petits soldats de l’idéologie dominante comme une Christine Lagarde ou un François Hollande.

Bien évidemment, ce genre de cursus peut se faire plus naturellement encore par tradition familiale – il est des familles qui roulent pour le Système depuis plusieurs générations et qui connaissent parfaitement les codes et les filières pour faire réussir leur progéniture – et la transmission par héritage familial présente l’avantage de se faire aisément, mais présente aussi l’inconvénient de manquer de puissance de rétorsion en cas de nécessité de pression. D’où la préférence donnée aux deux autres moyens de contrôle des agents du Système lorsque les hautes autorités exigent de leurs commis des actes ignominieux ou contre-nature (déclaration de guerre, avortement, mariage pour tous, euthanasie,…).

Pour le sexe, là c’est un peu plus tordu et les recrues que l’on fait dans ce domaine-là sont un peu moins glamour qu’un Emmanuel Macron moyen, quoique…

Ici on rentre vraiment dans la face obscure des hommes. Les bonnes centrales de renseignement savent depuis la nuit des temps que les appâts d’une jolie femme, ou d’un jeune homme, peuvent aider à fournir une profusion de renseignements et que cela peut être un objet de chantage formidable pour ceux qui ne souhaitent pas que s’ébruitent leurs turpitudes sexuelles. Mais quand les hommes, et cela concerne aussi les femmes, s’abîment dans la sexualité débridée, les limites qu’ils peuvent atteindre ont été définies il y a bien longtemps par les Grecs dans le dualisme Eros/Thanatos.

De fait, l’affaire du Pizzagate dans laquelle semble s’être vautré le clan Clinton, démontre à l’envi jusqu’où peut pousser l’hubris quand elle s’empare des âmes. Mais pour ceux qui douteraient de la validité de cette piste, je leur suggère de découvrir dondevamos, courageux petit blog qui s’acharne depuis des années à dénoncer les réseaux pédo-criminels et leurs ramifications dans les hautes sphères de la société occidentale.

Si vous croyez qu’un Dutroux ou un Fourniret étaient des criminels isolés, vous vous trompez. Ils n’étaient que les rabatteurs et les pourvoyeurs de victimes à leurs maîtres et commanditaires. Et quelle meilleure arme de chantage imaginer que la vidéo d’un homme politique en train d’abuser (et plus encore…) d’un(e) mineur(e) dans un lieu étrange.

Pour mémoire, je vous invite à regarder ici ce court extrait du dernier film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut. Si vous pensez que ce film n’est dû qu’à la fantaisie et à l’imagination de l’artiste, vous avez le droit de le croire, moi je crois plutôt qu’il s’agit là d’un documentaire, et encore assez édulcoré, sur certains milieux particulièrement influents. Vous avez ici une analyse de qualité excellemment traduite sur ce que ce film ésotérique révèle.

L’argent, plus que le sexe encore, est le moyen le plus sûr de s’attacher les âmes faibles et il est utilisé aussi pour cela depuis son invention. Si l’on en croit la révélation de Philippe de Villiers au sujet de François Fillon et de son aveu sur le Bilderberg quand l’ancien Premier ministre révèle que ce sont « eux qui gouvernent » que nous avoue-t-il sinon qu’il est lui-même gouverné par ceux que François Hollande, sans doute la seule fois de sa vie politique où il fut bon et vrai, avait appelé la Haute finance. Quand on connaît les liens qui unissent le candidat de la « droite » avec l’oligarque Marc Ladreit de Lacharrière ou avec Henri de Castries, on comprend mieux comment fonctionne le Système et comment ce dernier s’attache la fidélité de ceux qu’il a corrompus.

Pour avoir une idée plus précise du degré profond de corruption qui atteint notre pays je vous suggère de lire cet excellent papier – une fois n’est pas coutume – d’un journal vespéral sur la cartographie de la corruption privée et publique en France.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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