19 septembre 2019

Les trafics au secours de l’économie française

Par Philippe Randa

Marseille est, comme le rapporte Le Figaro, « un territoire précurseur dans la méthode dite du “pilotage renforcé” qui s’appuie sur le décloisonnement du renseignement criminel entre différents services, avec des résultats jugés “probants” par les autorités ». Qu’en termes pompeux ces choses sont dites pour qualifier, à l’évidence ! un échec : de nouveaux règlements de compte entre bandes rivales pour le trafic de drogue ont embrasé la ville le week-end dernier. Pas de mort, mais « deux hommes de 25 et 26 ans blessés par balles d’un côté, puis deux hommes de 35 et 40 ans blessés à coups de couteau de l’autre »… sans parler du « mal vivre » de tous les habitants des quartiers dits « sensibles », obligés de subir l’omniprésence des trafiquants dans leur vie quotidienne.

Police

Face à cette situation qui ne fait qu’empirer chaque année, le gouvernement a dépêché dans la Cité phocéenne quatre membres du gouvernement pour présenter un énième « nouveau plan de lutte contre les stupéfiants ». Pour ceux qui ne croiraient guère à l’efficacité de celui-ci, il est précisé qu’il sera accompagné « d’une très attendue réforme de l’office anti stups ». Ah bon !

Et pour les sceptiques qui hausseraient les épaules, étant blasés de chez blasés, sachons encore que « ce plan “anti-stups” a pâti des tempêtes politiques et sociales qui ont secoué l’exécutif depuis plus d’un an, entre affaire Benalla, démission de Gérard Collomb ou encore crise des “gilets jaunes”, et qui ont retardé son lancement… »

En clair, grâce aux « affaires » des politiques, celles des voyous ont continué de prospérer (estimées à quelque 3,5 milliards d’euros par le Ministère de l’intérieur, malgré les 100 tonnes de cannabis [+ 18 %] saisies en 2018)… comme si de rien n’était.

Puisque le trafic de drogue est désormais inclus dans le calcul du PIB par l’Insee et que l’année dernière, il ne générait « que » 2,7 milliards d’euros en France, c’est bien la preuve que le gouvernement dit vrai quand il assure que l’économie « va mieux ». Pour certains, en tout cas !

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