20 août 2019

Il n’est jamais trop tard pour apprendre…

Par Jean-Pierre Brun

À l’occasion du 75e anniversaire du débarquement de Provence, le Président de la République a tenu à honorer, à juste titre, les combattants venus d’Afrique qui y participèrent. Nul ne saurait contester par exemple le rôle tenu par les hommes du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais du colonel Raoul Salan dans la libération de Toulon (587 tués, blessés ou disparus).

Raoul Salan.

Raoul Salan.

Pour autant doit-on passer sous silence le poids des Français européens d’Algérie dans les campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne ? Malgré ce qu’a tenté de suggérer le film de Rachid Bouchareb, « Indigènes », les chiffres sont éloquents.

Selon la terminologie administrative utilisée à l’époque, ce sont environ 155 000 Français européens (les futurs Pieds-Noirs) et 133 000 Français de souche nord-africaine qui participèrent à ce qui dans notre histoire militaire, reste une authentique épopée. Les premiers eurent de l’ordre de 22 000 tués, les seconds, 12 500.

Le taux de mobilisation des Européens d’Algérie frôle les 35 % de la population masculine, ce qui reste encore un chiffre inégalé dans l’histoire universelle des guerres.

Il convient de rappeler que, à la même époque, les très médiatisées Forces Françaises Libres du général de Gaulle regroupaient, selon leur propre Fondation, 53 000 hommes dont 16 000 Français, 32 000 coloniaux et 5000 étrangers.

C’est sans doute cette disproportion peu glorieuse qui explique l’amertume qui poussa l’ancien chef de la France Libre revenu au pouvoir, à brosser à l’intention d’Alain Peyrefitte ce portrait empreint de délicatesse : « Ce ne sont pas des Français. Ils ne raisonnent pas comme nous. Ils ne vivent pas comme nous. Ce sont des lâches. Ce sont tous des pétainistes. »

Lâches, les Pieds-Noirs ! Que dire alors des Métropolitains ? Les propos gaulliens ne visaient-ils qu’à illustrer de vieux dictons tels que « La paille et la poutre » ou encore « L’Hôpital qui se fout de la charité » ? Sacré Grand Charles ! Toujours cette ironie mordante pour titiller le peuple de veaux qu’il gouvernait.

Quoi qu’il en soit, les monuments aux morts d’Algérie ne sont hélas plus là pour témoigner et rétablir une vérité méticuleusement enfouie dans les enfers de la Raison d’État.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :