22 décembre 2018

Marrakech : l’escroquerie du pacte sur les migrations

Par Jean-Claude Rolinat

Le lundi 10 décembre, la majorité des membres de l’Organisation des Nations unies, 150 sur 194, a signé le « Pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », dit « Pacte de Marrakech » (ville qui, soit dit en passant, ne mérite pas tant d’éloges touristiques).

invasion migratoire

Ce texte, rédigé par des « experts » dans la foulée de la crise migratoire de 2015, entend répondre aux flux de populations qui vont aller, hélas, en empirant.

En fait de régulation des migrations, c’est un coup de pouce donné aux millions de clandestins qui veulent quitter des sociétés anarchiques et des pays ingrats qui ne peuvent assurer leur pitance, pour rechercher des conditions de vie meilleures. C’est humain, mais cela ne correspond pas à nos intérêts, pas à ceux, en tout cas, des peuples européens, à commencer par le peuple français qui a déjà beaucoup donné ! C’est peut-être égoïste, mais c’est comme ça : « charité bien ordonnée commence par soi-même », n’en déplaise aux pleureuses professionnelles des ONG alimentaires et… alimentées de nos deniers !

Après la misère qui fait fuir des peuples, principalement d’Afrique, on nous fait le coup des réfugiés climatiques. En mars dernier, l’ONU préconisait déjà l’entrée – excusez du peu ! –, de 159 millions d’immigrés sur notre vieux continent d’ici à 2025/2030. Invraisemblable.

Pour faire avaler cette couleuvre, on ressort toujours la même rengaine, les peuples européens sont épuisés, il faut un sang neuf et des bras pour l’industrie.

Les migrants n’importent que leurs problèmes

Mais dans des sociétés de plus en plus évoluées technologiquement, où les industries lourdes sont mortes, on peut douter que des armées d’analphabètes puissent occuper des postes d’ingénieurs ou de techniciens. La grasse Allemagne en fournit un magnifique exemple : si quelques immigrés, déjà formés, ont pu trouver un job immédiatement après le rush de 2015, la plus grande partie, inadaptée au monde moderne, reste à la charge des contribuables de la RFA.

Avec les conséquences sécuritaires que l’on connaît. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer « un mécanisme de renforcement des capacités (d’accueil) au sein du système des Nations (dites…) unies ».

Parmi les exigences de ce pacte, « le renforcement des opérations maritimes pour sauver des vies », le renforcement également « de l’action internationale face aux trafics de migrants », l’obligation « de ne recourir au placement en rétention administrative qu’en dernier ressort » et permettre aussi à ces mêmes migrants l’accès « aux services de base ». Contribuables de tous les pays développés, à vos portefeuilles !

On nous dit « le pacte ne modifiera pas les lois nationales et les États restent souverains ». Présenté comme un catalogue de nouveaux droits de l’homme, ce texte induit de nouvelles obligations et de nouveaux devoirs aux États membres. Si nos vieilles nations courbaient l’échine, c’en serait fini de notre « modèle social » à la française, modèle qui, soit dit en passant, est déjà en train de s’écrouler sous les coups de butoir du laxisme social et de l’égoïsme des (trop) bien nantis. Il n’y a que des « ravis de la crèche » comme, par exemple le sénateur Patriat, ex-socialiste, leader du groupe des « Marcheurs » au sénat, pour qui « faire société », c’est « organiser le bien vivre ensemble » !

On voit ce que donne cette fumisterie avec, comme triste exemple, un de plus, la tuerie de Strasbourg commise par un descendant d’immigré maghrébin ! Pour en revenir au pacte signé au nom de la France par un obscur secrétaire d’État, le sieur Le Moyne, dépêché par un Macron qui n’a pas osé y aller lui-même, « Gilets jaunes » obligent, il servira d’alibi commode aux clandestins déboutés du droit d’asile.

Un exemple abstrait aujourd’hui, concret demain

Prenons un exemple abstrait : M. Mamadou, un Sénégalais, venant d’un pays « démocratique », en paix, entré clandestinement en France, est débouté du droit d’asile. Avant sa très problématique expulsion – rappelons les chiffres dérisoires des « retours au pays » effectués par la France, à peine un peu plus de 30 000 expulsions dont la moitié réalisée à partir de Mayotte et de la Guyane ! –, aiguillonné par l’une des nombreuses associations « caritatives » défendant d’abord le sort des migrants, il sollicitera la Cour européenne des droits de l’homme, la fameuse et redoutable CEDH. Elle lui donnera forcément raison, et ce jugement fera jurisprudence pour les cas suivants. CQFD, la boucle sera bouclée.

De non contraignant au départ, les contenus du pacte s’appliqueront en vertu des décisions d’une instance judiciaire hors sol, anonyme et internationale, à laquelle un gouvernement de « dhimmis » comme celui de la France, n’osera pas s’opposer. Il y a, toutefois, dans ce tragique panorama, des résistances qui nous réchauffent le cœur.

Des pays qui, eux, sont debout

L’Italie et la Suisse n’étaient pas représentées au Maroc, la Belgique est en pleine crise gouvernementale, le principal parti représentant la communauté flamande refusant sa participation à cette farce, la Bulgarie a rejoint la liste des pays qui se sont officiellement déclarés hostiles à ce document, citons au hasard : États-Unis, Israël, Autriche, Estonie, Lettonie, Chili, République Dominicaine – comme on la comprend avec Haïti à ses portes ! –, les quatre membres du groupe de Višegrad et bien d’autres États, une bonne quarantaine au total, refusent de se joindre à cette sinistre plaisanterie. Ils savent bien que cette marchandise est frelatée et que ce vote, pour l’instant de portée symbolique car il n’a, AUJOURD’HUI, aucune contrainte juridique, sera demain un véritable corset, un de plus resserrant leur souveraineté.

De plus, ce pacte ne promeut-il pas la propagande en faveur de l’accueil des immigrés et n’encourage-t-il pas des sanctions matérielles à l’endroit des médias hostiles à l’immigration de masse ? Et la juge canadienne Louise Arbour, qui manageait ce grand raout mondialiste, a eu beau déclarer que les autres pays « finiront par y venir (à ce pacte, NDA), car la migration est un sujet qui va nous interpeller pendant des décennies. Le pacte ce n’est pas la fin, mais le début de la nécessité d’une meilleure coopération », la résistance va s’organiser.

D’abord, démocratiquement, dans les urnes comme la poussée populiste – oh l’horrible mot ! –, le démontre chaque jour, en Europe comme ailleurs. Un dernier réconfort pour donner du baume au cœur ? 50 000 Canadiens ont approuvé une pétition hostile à la signature par le trublion Justin Trudeau, au nom du Canada, de ce « pacte » dont on souhaite bien volontiers, qu’il finisse aux orties !

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